En RDC, le délai de 90 jours prévu par la loi pour convoquer le corps électoral, et donc pour organiser un scrutin d’ici le 31 décembre 2017, vient d’être dépassé. Et ce même si, dans un accord signé par le pouvoir et l’opposition, l’ensemble de la classe politique s’engageait à organiser des élections d’ici la fin de l’année.
Le président de la Commission électorale (Céni), Corneille Nangaa, affirme qu’il a annoncé publiquement il y a plusieurs semaines déjà que les élections ne pourront être organisées d’ici le 31 décembre. Selon lui, il était techniquement trop juste d’organiser les trois scrutins; la présidentielle, les législatives et les provinciales le même jour, d’ici la fin de l’année.

Le président de la Commission électorale promet que, désormais, l’objectif est de « publier un calendrier rapidement afin d’être le plus proche possible de cette date du 31 décembre 2017 ». Mais annoncé pour juin, puis juillet, et enfin fin août, le chef de la Céni ne veut toujours pas révéler quand il rendra public cet échéancier.

La société civile dénonce un « défaut criant de bonne foi ». Ce week-end, des organisations citoyennes ont défilé dans trois villes pour demander un échéancier électoral. Une trentaine de militants a été arrêté.

congoactu.net
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