L’Union européenne, les USA, la Suisse et le Canada se disent profondément préoccupés par « les restrictions à la liberté de réunion imposées par le gouvernement de la RDC et les autorités locales »

« Nous regrettons particulièrement l’arrestation le 22 octobre de nombreux membres de l’opposition à Lubumbashi et appuyons l’appel de la MONUSCO à leur libération. L’interdiction de réunions publiques, la perturbation d’activités politiques pacifiques et les arrestations arbitraires sont incompatibles avec les normes démocratiques, en particulier la liberté de réunion et d’expression, que garantit la Constitution congolaise », disent-ils dans un communiqué conjoint.

C’est assez rare que les USA, l’UE, la Suisse et le Canada s’associent pour faire une déclaration commune au sujet de la situation politique en RDC.

« Nous appelons donc le gouvernement et les forces de sécurité à veiller à ce que les activités pacifiques de la société civile ou de l’opposition puissent se dérouler sans perturbation. Les chefs des partis d’opposition ont également la responsabilité de s’assurer que leurs activités et leurs partisans respectent les normes démocratiques et l’état de droit », ajoute le communiqué qui intervient au lendemain des interdictions du meeting de Félix Tshisekedi et l’arrestation plusieurs militants du Rassemblement à Lubumbashi.
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