L’Association congolaise des ingénieurs civils (ACIC) entend apporter sa pierre dans la modernisation de la République démocratique du Congo. Réunis en comité restreint le vendredi 29 septembre dernier, dans leur siège au centre-ville de Kinshasa, les membres de cette association se sont attelés à planifier l’organisation de la 3ème édition des Journées nationales des ingénieurs civils. Assises qu’ils projettent pour février 2018. Sous la direction de Charles Médard Ilunga, président du Conseil d’administration de cette organisation, les participants à la réunion ont examiné, de prime abord, les préalables pour la bonne tenue des 3èmes Journées nationales des ingénieurs civils. Ils ont notamment évoqué la question du financement de ces assises qui impliquent une mobilisation des ressources internes, avant une quelconque sollicitation des sponsors. Les membres de cette association se sont convenus de cotiser d’abord individuellement en vue d’assurer la tenue de ces journées. Les ingénieurs présents, une quinzaine environ, ont, par la suite, proposé la thématique à aborder lors de cette rencontre. Ils ont, à cet effet, suggéré de débattre sur le rôle des ingénieurs civils dans la reconstruction de la RDC, se basant sur des objectifs de développement définis sur l’échiquier tant national qu’international. Ils se réfèrent notamment aux Objectifs 2030 et à l’Agenda 1963 que ’’tous les pays africains considèrent comme un Jubilé d’or, comme un grand rendez-vous’’, a souligné le président du Conseil d’administration de cette association. VULGARISER LE METIER DES INGENIEURS CIVILS Aux dires du président du Conseil d’administration de l’ACIC, les 3èmes Journées nationales des ingénieurs civils permettront de faire connaître au public la spécificité de ’’cette profession qui n’est pas encore bien connue dans notre pays’’. "Ces assises, explique-t-il, auront à apporter des connaissances pratiques sur ce métier. Elles permettront aux participants de sensibiliser les décideurs sur l’importance de la profession des ingénieurs civils". "Ces journées seront donc une occasion propice pour que la communauté tant nationale qu’internationale sache que les ingénieurs civils constituent un véritable moteur développement sur lesquels elle doit compter en matière d’industrialisation, d’infrastructures, d’aménagement du territoire… et de toute autre innovation. En effet, pour assurer sa croissance, notre pays a besoin aujourd’hui d’industries, d’infrastructures et de remédier, par exemple, aux problèmes de fractures numériques. Un rôle que sont appelés à jouer les ingénieurs civils", a assuré le numéro un de l’ACIC, s’adressant à la presse. QUID DE L’ORDRE NATIONAL DES INGENIEURS ? Les membres de l’ACIC ont, par ailleurs, évoqué la question relative à la création de l’Ordre national des ingénieurs, qui sera bientôt en discussion au niveau du Parlement. L’Assemblée nationale se prépare en effet à examiner et à adopter, au cours de cette session, la loi relative à la réglementation de l’ingénierie, a fait remarquer Charles Médard Ilunga. Il a profité de l’occasion pour exhorter les ingénieurs civils à jouer un rôle de premier plan au sein de l’Ordre national des ingénieurs, qui verra le jour après la promulgation de la loi sus évoquée. Cet Ordre national, précise-t-il, aura à regrouper l’ensemble des ingénieurs œuvrant en RDC. On y trouvera notamment des ingénieurs civils, mais aussi des ingénieurs techniques, outillés dans les sciences appliquées, et ceux opérant dans d’autres domaines connexes. "Nous attendons donc cet Ordre national pour organiser la profession au profit de la communauté", a conclu le porte-étendard des ingénieurs civils.
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