Organisation humanitaire internationale, Médecins sans frontières (MSF) se déploie depuis des décennies pour apporter une aide d’urgence aux populations privées d’accès aux soins de santé et touchées par des conflits armés. L’organisation médicale indépendante vole aussi à la rescousse des victimes des épidémies ou des catastrophes naturelles.

En RDC, MSF intervient en appui au ministère de la Santé en offrant des soins médicaux aux victimes de conflits et de violences, aux personnes déplacées ou encore à celles en proie aux épidémies ou pandémies comme le VIH/SIDA.
Cette organisation mène ses activités dans 17 provinces de la RDC, selon son rapport annuel 2016. Ces activités sont des projets réguliers et des interventions d’urgence. Concernant les projets réguliers, les interventions sont axées sur le VIH/SIDA. Elles consistent aussi en le soutien aux victimes de violences sexuelles, aux soins de santé primaire et hospitaliers, aux soins de santé aux groupes vulnérables, à l’urgence pédiatrique et à l’afflux de blessés ainsi qu’à l’urgence de la malnutrition.
A Kinshasa, MSF assure une prise en charge médicale et psychosociale gratuite et de qualité aux personnes vivant avec le VIH depuis 2002 au Centre Hospitalier de Kabinda. D’après le rapport annuel 2016, MSF est engagée dans la lutte contre la stigmatisation qui affecte les patients séropositifs. L’organisation humanitaire entend aussi contribuer à réduire les barrières à l’accès au dépistage du VIH, au traitement antirétroviral et au soutien des patients.
En 2016, avec l’appui de MSF, 35 392 consultations liées au VIH ont été réalisées pour 2.846 patients sous ARV. Tandis que 2 500 patients séropositifs en état avancé de la maladie ont été hospitalisés. Par ailleurs, 414 patients ont reçu leur traitement ARV au niveau des postes de distribution ARV communautaires non-médicalisés.

MSF APPUIE L’HOPITAL GENERAL DE REFERENCE DE MASISI
Le territoire de Masisi, dans la province du Nord-Kivu, est affecté depuis deux décennies par un conflit dont la population subit les conséquences telles que les contraintes aux déplacements et à la privation d’accès aux soins de santé. Pour faire face aux besoins humanitaires de la population, MSF a posé ses valises à Masisi depuis 2007 pour garantir des services médicaux gratuits et de qualité.
Ainsi, le projet appuie l’hôpital général de Référence de Nyabiondo ainsi que le centre de santé de Masisi. Dans ces structures, les équipes de MSF assurent des services de soins de santé primaires et secondaires (chirurgie, médecine interne, gynécologie, maternité, pédiatrie, traitement du choléra…), renseigne le rapport annuel.
En dehors de l’hôpital et des centres de santé, MSF organise des cliniques mobiles pour accéder aux populations exclues et pour assurer une assistance rapide et flexible. L’organisation humanitaire apporte aussi son appui aux différents centres de santé pour le volet violences sexuelles et planning familial.

185.185 CONSULTATIONS REALISEES DANS LA ZONE DE MWESO
En 2016, l’équipe de MSF a, en collaboration avec le ministère de la Santé, fourni des soins primaires et secondaires à l’HGR de Mweso, dans le territoire de Masisi, ainsi qu’aux quatre centres de santé de Bibwe, Kalembe, Kashuga et Bukama.
Au cours de l’année dernière, cette organisation a effectué 185. 185 consultations externes sur lesquelles 97.282 ont été testées positives pour le paludisme et traitées ; 8. 862 personnes ont été admises à l’hôpital, incluant 5. 749 enfants souffrant de malnutrition. Par ailleurs, 6.254 femmes ont accouché dans les locaux de MSF, et 764 personnes ont été prises en charge après avoir subi des violences.

FAIRE FACE AUX EPIDEMIES
L’année 2016 a été marquée par l’épidémie de choléra notamment dans le Maniema, le Haut-Katanga, la Tshopo et les Kivu. Les équipes d’urgences de MSF ont aussi fait face à l’épidémie de rougeole dans le Maniema et dans le Tanganyika.
2016, note le rapport, a été l’année où le MSF s’est mobilisé pour combattre l’épidémie de fièvre jaune dans trois provinces du pays et contre une flambée de paludisme dans le Haut-Uélé. Les réponses aux alertes "malnutritions " ont aussi fait parties des réponses données par MSF.

150.000 ENFANTS VACCINES CONTRE LA ROUGEOLE AU SUD-KIVU
Au cours de 2016, la réponse aux urgences au Sud-Kivu a reçu 70 alertes, réalisé 18 missions exploratoires et 13 interventions, indique le rapport de MSF. Les opérations liées au contexte, ont été partagées entre réponse aux mouvements de population dûs à des situations de violence, à l’appui à la prise en charge médicale et aux réponses aux catastrophes naturelles.
Un total de 23.083 bénéficiaires directs ont été pris en charge dans le cadre des activités d’urgences de MSF. Au cours de cette année, plusieurs interventions ont été réalisées par l’équipe d’urgence, notamment la réponse à la rougeole où plus que 150.000 enfants ont été vaccinés dans la zone de santé d’Idjwi et dans la zone de santé de Mwenga, avec 295 cas pris en charge.
Par ailleurs, MSF a aussi réalisé deux enquêtes pour une évaluation rapide de la malnutrition à Mwenga et une enquête de mortalité dans la zone de santé de Fizi. Tandis qu’en Ituri au courant de l’année 2016, l’équipe d’urgence de Bunia a mené 22 missions exploratoires et ouvert 12 projets de réponses à des urgences.
Parmi celles-ci, il y a les missions exploratoires dans la zone de Mambasa qui ont abouti à l’ouverture d’un projet de prise en charge des victimes de violence sexuelle et des Ist. On a aussi noté le soutien aux populations locales et déplacées du Nord-Kivu, où MSF a conduit plus de 1800 consultations médicales.
Association privée à but non lucratif, MSF a été créé en 1971 à Paris, par des médecins et des journalistes. Aujourd’hui, cette organisation humanitaire est devenue un mouvement international, composé de 23 associations dans le monde. Toutes sont unies par un engagement commun envers la charte et les principes de MSF.
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