Sauf changement de dernière minute, le président du Rassemblement aile dur est déjà de retour à Kinshasa, depuis hier, après son voyagé agité à Lubumbashi. Justement, tablant sur ces agitations, sa plateforme politique n’a pas tardé de donner de la voix. Tard dans la nuit du mardi 24 au mercredi 25 octobre 2017, un communiqué de presse signé par Pierre Lumbi Okongo a condamné, avec véhémence, la ferveur manifestée par les forces de l’ordre à Lubumbashi. Le Rassop fustige ‘’l’interdiction faite à son Président, Félix Antoine Tshisekedi, de communiquer avec la population de Lubumbashi et les voies de fait qui ont été exercées le mardi 24 octobre 2017 sur sa personne toujours dans la capitale provinciale du Haut Katanga‘’. Par ailleurs, revenant sur les enjeux de l’après 31 décembre 2017, le Rassemblement/Limete réaffirme sa position d’une TSK –Transition Sans Kabila- après le dépassement de deadline fixé par l’Accord de la Saint Sylvestre. En outre, le départ de Nangaa est exigé de la CENI puisque la Centrale électorale sous sa coupole est jugée être à la solde des visées du pouvoir qui, en empêchant l’organisation des élections, selon la pensée du Rassop, veut demeurer ad vitam aeternam aux affaires. L’exigence du départ de Corneille Nangaa et d’autres pointures de la CENI pour le Rassemblement résulte du constat que la direction actuelle de la Commission Électorale Nationale Indépendante n’a aucunement été capable ni de publier un calendrier électoral, ni de confectionner à temps utile un fichier électoral pour permettre l’organisation rapide des élections. ‘’Elle s’est montrée totalement au service de la majorité présidentielle dont elle exécute les instructions pour bloquer le processus électoral. Pour le Rassemblement, le changement des dirigeants actuels de la CENI est l’une des conditions sine qua non de l’organisation des élections véritablement démocratiques et crédibles ‘’, est-il écrit dans le communiqué de presse signé par le président du Conseil des Sages de cette plateforme laissée par Etienne Tshisekedi. La TSK : difficile entreprise Exigence majeure, quasiment de toute l’Opposition, le départ du Président Kabila dès la fin du décompte des heures du 31 décembre 2017 est une problématique à multiple contours. La TSK, comprendre Transition Sans Kabila, met à couteux tirés Opposition et Majorité. A tout dire, ce cas de figure fait faire au pays un retour en arrière à la crise cristallisée autour du 19 décembre 2016, date où le mandat, le deuxième et dernier du Chef de l’Etat prenait fin. Si l’impasse de décembre 2016 a été évitée grâce aux discussions directes menées par les Evêques catholiques, l’actuelle semble ne point avoir des perspectives de solution, si ce n’est, hélas, une confrontation. Le Rassemblement/Limete, rejoint par tous les principaux partis de l’Opposition radicale, ne jure que par le départ du Président Kabila au-delà du 31 décembre. Mais, accepte de vouloir en parler autour d’une table. Et, les princes de l’Eglise Catholique, qui se sentent grugés, se refusent d’amortir la crise pour s’en tenir qu’au respect de l’Accord de la Saint Sylvestre dont ils ont été des ‘’Sages femmes ‘’. Une fois de plus et à l’aube d’une visite importante d’un émissaire de Donald Trump, le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement insiste sur cette exigence. Est-ce une surenchère politique à quelques jours et deux mois de la fin de l’année ? Le Rassop/Limete pourra-t-il réussir à installer la TSK ? L’avenir immédiat nous en dira davantage.
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