Dans un article publié hier, Jeune Afrique revient sur un épisode qui explique comme président de la CENI gagne du temps pour maintenir le président Kabila au pouvoir.
“La force de Corneille Nangaa, c’est son habileté à trouver mille raisons techniques pour que les Congolais ne votent pas dans les délais“, affirme Jeune Afrique.

En novembre 2015, racontent nos confrères, quand il prend les rênes de la Ceni, il ne lui reste plus qu’un an pour préparer la présidentielle et les législatives. À l’époque, pour la fourniture du matériel électoral (notamment pour l’enregistrement biométrique), la RD Congo s’apprête à signer un contrat de gré à gré avec la société belge Zetes.

Le nouveau président de la Ceni change de pied et lance un appel d’offres que finira par remporter la société française Gemalto. Ce sont autant de mois gagnés pour justifier le « glissement » de la date des futures élections et permettre à Joseph Kabila de rester au pouvoir. Mais comme la nouvelle procédure est plus transparente, les parlementaires ne peuvent rien dire.

À force d’habileté, il arrive tout de même que Corneille Nangaa se fasse des ennemis. En juillet dernier, quand il invoque les violences dans les provinces du Grand Kasaï pour renvoyer les élections aux calendes grecques, Félix Tshisekedi, l’un des ténors de l’opposition, le traite de « serviteur » de Joseph Kabila et l’accuse d’avoir « déclaré la guerre au peuple congolais ».
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