*C’est demain que débutera à Kavumu, dans la province du Sud-Kivu, le procès pour crimes contre l’humanité par viol et enlèvement, meurtre et participation à un mouvement insurrectionnel de 18 accusés, dont un député provincial. Le procès, qui est mené par le tribunal militaire de Bukavu, se déroulera dans le cadre d’audiences foraines qui devraient durer jusqu’au 26 novembre prochain. Pour rappel, de mai 2013 à 2016, au moins 51 enfants ont été victimes d’enlèvement et soumis à des violences sexuelles par des inconnus soupçonnés d’être des miliciens à Kavumu dans le territoire de Kabare. Au moins deux enfants sont morts des suites de ces violations. La MONUSCO a suivi cette affaire de près et a apporté un soutien technique, logistique et financier au fil des étapes de l’instruction en documentant ces violations, en protégeant les victimes et les témoins et en organisant des missions d’enquêtes conjointes aux côtés de la justice congolaise. La tenue des audiences foraines est également soutenue par la MONUSCO qui a aussi mis en place un plan de protection afin que les 46 victimes et 20 témoins mentionnés ne soient pas inquiétés. En outre, la Mission assistera à ce procès. Du changement au sein de l’équipe dirigeante des Nations Unies en République démocratique du Congo avec la prochaine arrivée de Mme Kim Bolduc que le Secrétaire général a nommée au poste de Représentante spéciale adjointe auprès de la MONUSCO. Kim Bolduc assumera également les fonctions de Coordonnatrice résidente des Nations Unies et de Coordonnatrice humanitaire et Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Mme Bolduc succède à M. Mamadou Diallo. Elle arrive à ce poste avec plus de 30 années d’expérience dans les domaines du développement international et de l’humanitaire. Nous lui souhaitons la bienvenue. Activités des composantes de la MONUSCO Affaires civiles : Sous la supervision de la section des Affaires civiles, plusieurs sections substantives du bureau de la MONUSCO, ont effectué le 1er novembre 2017, une descente de terrain dans la localité de Kabeke en territoire de Manono, à environ 200 km au nord-est de Manono-centre. Cette mission conjointe intervient après celle effectuée dans les localités de Mbayo et Mukebo, dans le territoire de Manono. Les autorités territoriales de Manono, la coordination de la société civile, et deux ONG d’actions humanitaires et de développement ont également pris part à cette mission dont l’objectif était d’évaluer le travail des comités locaux de paix, appelés « Baraza », installés dans le cadre de la résolution des conflits intercommunautaires. La mission a également eu pour but d’examiner les modalités de mise en oeuvre des projets financés par la MONUSCO en faveur des populations dans le cadre des projets de réduction des violences communautaires. Depuis quelques semaines, le bureau de la MONUSCO/ Kalemie procède à l’évaluation du travail des membres des comités locaux de paix ayant bénéficié de l’appui du programme – Ilots de stabilité entre 2015 et 2016, pour promouvoir la cohabitation pacifique entre les communautés Twa et Bantou. Droits de l’Homme Le Bureau Conjoint de Nations Unies aux Droits de l’Homme, en collaboration avec la section de la Communication stratégique et de l’Information publique de la MONUSCO/ Lubumbashi, organise depuis hier mardi 7 novembre 2017, un atelier de trois jours à l’intention de vingt-cinq journalistes de la capitale cuprifère. Cet atelier est placé sous le thème : « Droits et devoirs des médias en période électorale ». Au cours du premier jour, les professionnels de la plume et du micro de Lubumbashi (presse écrite, presse audio-visuelle) ont été édifiés sur plusieurs thèmes notamment « Le cadre juridique des élections en RDC, par le secrétariat exécutif provincial de la CENI Haut-Katanga ; Explications des deux piliers de la résolution 2348 : Protection des civils et l’appui de l’accord du 31 décembre 2016, par la PIO/ Lubumbashi ; et la problématique de la sécurité du journaliste dans le contexte électoral, par l’Institut de recherche en droits humains ». Ce mercredi, les journalistes seront encore édifiés sur d’autres questions essentielles relatives à la répression des délits de presse en droit congolais. Protection de l’enfant Durant les deux dernières semaines, 94 enfants (74 garçons et 20 filles) ont été victimes de violations graves de leurs droits fondamentaux dans les provinces des Kasaï et dans l’est du pays, selon les rapports de la section Protection de l’enfant de la MONUSCO. Ces violations sont attribuables à la milice Kamuina Nsapu et aux autres groupes armés à savoir Mayi-Mayi Mazembe, NDC Rénové, FDLR, Rahiya Mutomboki, Mayi-Mayi Yakuntumba, Mayi-Mayi Charles, ADF, APCLS, Nyatura, FRPI, Pareco et Mailaka, ainsi que des agents des services de défense et de sécurité. La grande majorité de ces violations a été perpétrée par la milice Kamuina Nsapu (37) et les Mayi-Mayi Mazembe (23). Plus de la moitié des violations commises contre les enfants sont des cas de recrutement et d’utilisation commis par les groupes armés et la milice Kamuina Nsapu. Parallèlement aux cas vérifiés de recrutement et d’utilisation d’enfants, la MONUSCO a été informée d’au moins 269 allégations de cet ordre perpétrées par Kamuina Nsapu durant le premier semestre de 2017 dans la région du Kasaï. Les autres violations graves des droits de l’enfant concernent les violences sexuelles (13 filles victimes), meurtres (7 garçons), mutilations (4 garçons), enlèvements (huit garçons et cinq filles victimes), attaques contre 8 écoles et un hôpital. A Bukavu, la section Protection de l’enfant a facilité une réunion du Groupe de Travail Technique Conjoint provincial sur les enfants et les conflits armés (GTTC) regroupant 25 acteurs étatiques et non-étatiques, y compris le nouveau ministre provincial de la Justice. Le retrait des FARDC de la liste noire de l’ONU pour le recrutement d’enfants lors de conflits armés figurait parmi les sujets couverts par l’agenda de la rencontre et a été vivement salué par l’assistance. Par ailleurs, une attention particulière a été portée sur le besoin urgent de renforcer les moyens et les actions pour la lutte contre les violences sexuelles commises par les acteurs étatiques, dans l’optique d’obtenir le retrait des FARDC de la liste de l’ONU pour les violences sexuelles. A Tshikapa, un exercice de vérification de l’âge de nouvelles recrues à la carrière militaire a été mené par les forces armées congolaises et des membres de l’équipe spéciale des Nations Unies pour les enfants et les conflits armés en RDC (la section Protection de l’enfant de la MONUSCO, UNICEF et UNHCR). Cette opération vise à prévenir le recrutement de personnes n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans au sein des FARDC. A Bunia, la MONUSCO continue de soutenir des enfants ex-associés à des groupes armés et des survivants des violences sexuelles durant leur réintégration socio-économique à travers un projet de réduction de la violence communautaire (CVR – Community Violence Reduction) qui permet à ces enfants de se lancer sur le marché de création de savon artisanal. A Goma, la section Protection de l’enfant, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), la cellule d’appui aux poursuites judiciaires, American Bar Association et Avocat Sans Frontières continuent de travailler ensemble pour réunir les faits constituant le dossier de Cheka, ancien chef du groupe armé Mayi-Mayi, qui se trouve présentement en état d’arrestation. L’un des principaux objectifs de cette collaboration est de veiller à ce que justice soit effectivement rendue dans les cas de violations des droits de l’enfant commis par le prévenu. Les manifestations du 31 octobre qui ont secoué la ville de Goma ont causé la mort d’un enfant de 13 ans et les blessures de deux autres enfants de 14 ans. La MONUSCO rappelle qu’en toute circonstance le bien-être et la sécurité des enfants doivent être respectés et garantis. Les enfants ne doivent en aucun cas être les victimes des manifestations politiques. Activités de l’Equipe-pays Lancement du Narratif Commun de lutte contre la malnutrition : un engagement commun pour la réduction de la malnutrition chronique en RDC : Le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a procédé le 20 octobre 2017 à Kinshasa, au lancement du Narratif commun de lutte contre la malnutrition : un engagement et une coordination multisectorielle de haut niveau en faveur de la lutte contre la malnutrition chronique en RDC. La malnutrition est la cause sous-jacente la plus importante de la mortalité infanto-juvénile en République démocratique du Congo (RDC). Chaque année 6 millions d’enfants sont affectés par la malnutrition chronique. Mal connue, elle a un impact direct sur le bien-être des enfants, leur croissance, leur développement cognitif et leur scolarité. La malnutrition chronique est aussi un frein à l’économie d’un pays car elle entraine des pertes de productivité importantes. Depuis 2013, la RDC a souscrit au mouvement « Renforcement de la Nutrition » (Mouvement SUN) qui vise à inverser la tendance de la malnutrition chronique. Plusieurs interventions sont menées par le Gouvernement de la RDC, conjointement avec plusieurs partenaires, dont l’UNICEF et la Banque mondiale. Un décret de la Primature, a mis en place un cadre institutionnel nécessaire pour une action multi-acteurs et multisectorielle qui devra permettre à différents acteurs de coordonner les interventions prioritairement en faveur de l’enfant durant les 1 000 premiers jours de vie, c’est-à-dire de la grossesse au deuxième anniversaire de l’enfant. C’est dans ce contexte que le Narratif commun de lutte contre la malnutrition a été lancé sous le leadership du ministère de la Santé publique en vue de créer une synergie d’actions de tous les acteurs et secteurs impliqués dans le domaine de la nutrition. Le chanteur congolais, Fally Ipupa s’est joint à l’UNICEF dans la lutte contre la malnutrition. Il s’est rendu le jeudi 2 novembre au Centre de santé mère et enfant de Bumbu, où il a pu assister à une séance de counseling en alimentation du nourrisson et du jeune enfant avec les mères et gardiens d’enfants de 0 – 59 mois. Il a pu ainsi se rendre compte de l’ampleur de la situation et de la nécessité pour tous de s’engager dans la lutte contre ce fléau. La FAO assiste les ménages victimes des conflits au Kasaï Oriental : Du 18 au 24 octobre 2017, 2 500 ménages agricoles sinistrés suite aux conflits ayant opposés les miliciens du chef traditionnel Kamuina Nsapu aux forces de l’ordre de la RDC, ont bénéficié d’une assistance agricole de la FAO. Au total, 2 500 kits agricoles maraîchers et vivriers ont été distribués dans les sites en phase 4 (d’urgence) selon la classification de l’IPC 15è cycle aigu, plus précisément sur les axes Mbuji-Mayi – Mabaya, Mbuji-Mayi- Katende et Mbuji-Mayi – Tshilundu. Ces kits sont constitués de 5 040 houes, 1900 bêches, 1900 râteaux, 1900 arrosoirs, 10300 kg de semences de qualité de maïs var. Mus, 6750 kg de niébé de qualité de variété Diamant ainsi que 54 kg de semences maraîchères d’amarante, d’aubergine, de tomate et de Gombo. L’action de la FAO consiste à soutenir l’amélioration de la productivité et de la production alimentaire et à organiser les différentes communautés dans la prévention des conflits. Elle vise trois objectifs, (i) réaliser 412 ha de champs de maïs de qualité afin de produire 494 tonnes de maïs de consommation ; (ii) cultiver 337,5 ha de champs de niébé de qualité et produire 270 tonnes de niébé de consommation ; et cultiver 27 ha de champs maraîchers et produire 324 tonnes de légumes feuilles et fruits frais. L’assistance de la FAO s’inscrit dans le cadre de deux projets « Réponse d’urgence en intrants agricoles en faveur de 5000 ménages les plus vulnérables (déplacés internes, retournés, ménages des communautés hôtes) victimes de la crise humanitaire au Kasaï Central, Kasaï , Kasaï Oriental » et « Assistance humanitaire d’urgence aux populations affectées par les conflits de milices armées intercommunautaires dans les provinces du Kasaï et Kasaï Central, Kasaï Oriental et Tanganyika » financés respectivement par le Royaume de Belgique et les USA La FAO poursuit son assistance en faveur des déplacés de Kikwit : Débuté le 16 octobre 2017 lors de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, la distribution d’intrants agricoles en faveur de 3 700 déplacés ayant fui la crise du Kasaï se poursuit à Kikwit dans la province de Kwilu. Environ 1 500 déplacés ont déjà été servi en intrants. Au total 4,5 tonnes de semences vivrières de maïs et niébé, 75 kg de semences maraîchères et 10 000 outils aratoires ont déjà été distribués. L’objectif de cette assistance de la FAO est d’appuyer la relance des activités agricoles, de redonner l’espoir et la dignité aux ménages qui ont tout perdu lors de leur fuite. L’action de la FAO est en ligne droite avec le thème de la Journée mondiale de l’alimentation « Changeons l’avenir des migrations. Investissons dans la sécurité alimentaire et le développement rural ». Le Ministre de l’Agriculture, M. Georges Kabongo a personnellement présidé la célébration de cette journée à Kikwit au côté de M. Alexis Bonte, Représentant ai de la FAO. La RDC dispose d’expert sur l’approche Planification Communautaire Participative « PCP » : 30 experts viennent de clôturer une formation de facilitateurs sur l’approche Planification Communautaire Participative, PCP en sigle. Cette formation qui a eu lieu à Goma le samedi 28 octobre 2017 a réuni des experts des Agences des Nations Unies basées à Rome (FAO, PAM et FIDA) et de différents partenaires en provenance de Rome, Kigali, Djibouti, Nairobi et Johannesburg ainsi que de la RDC. Sur base des leçons apprises et des recommandations issues des travaux les facilitateurs de la PCP ont défini les prochaines étapes pour la mise en oeuvre de cette approche. Et c’est le village de Ruseke dans le territoire de Rutshuru, comptant près de 420 ménages, qui a été retenu comme terrain d’expérimentation de la phase pratique du 30 octobre au 4 novembre 2017. La PCP est un exercice participatif au niveau de la communauté pour identifier les besoins et adapter les réponses du programme aux besoins locaux en assurant la priorisation et l’appropriation par les communautés. Elle est une approche qui sera utilisée par les trois agences pour guider la mise en oeuvre des programmes de résilience dans le cadre du programme Achats pour le Progrès, P4P en sigle. Le programme pour renforcer la résilience des moyens de subsistance dans les contextes de crises prolongées, mis en oeuvre par les Agences des Nations Unies basées à Rome vise à contribuer à accroître durablement le statut de sécurité alimentaire et à renforcer la capacité de résilience aux chocs et aux facteurs de stress des hommes, des femmes, des garçons et des filles et des ménages avec un accent particulier sur les femmes et les enfants vulnérables. Lancement du Rapport National sur le développement humain en province : Le Rapport National sur le développement humain 2016 sera présenté dans la province du Nord-Kivu et précisément à Goma par les autorités locales et le Représentant du PNUD ce mercredi 8 novembre. Axé sur le thème : « Croissance inclusive, développement durable et défi de la décentralisation en République démocratique du Congo », ce Rapport indépendant élaboré au niveau national par des experts de différents domaines, identifie sous un thème fédérateur les grandes questions et défis de développement et recommande des pistes pour l’élaboration des politiques et stratégies visant à réduire la pauvreté et à promouvoir le développement humain durable. C’est depuis 1990 que le PNUD appuie la préparation et la publication des Rapports nationaux qui présentent la situation de développement humain du pays de la période. L’intérêt de ces rapports est qu’ils ne se limitent pas seulement à soulever les questions mais proposent également les solutions sous forme de politiques et recommandations Rappelons que ce rapport a été officiellement lancé à Kinshasa par le Premier Ministre Bruno Tshibala Nzenzhe et le Représentant résident du PNUD le 28 septembre dernier. Cet outil de planification devra être diffusé dans toutes les provinces pour permettre la prise en compte de ses recommandations dans la mise en oeuvre des plans de développement au niveau national et provincial. La peine de Thomas Lubanga ne sera pas réduite Vendredi 3 novembre 2017, le Panel des juges de la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale a décidé que la peine de M. Thomas Lubanga Dyilo ne sera pas réduite en vertu de l’article 110 du Statut de Rome. Les juges ont déterminé qu’il n’y a pas eu de changement important dans les circonstances de M. Lubanga depuis la première décision de non réduction de peine en septembre 2015. Il aura fini de purger sa peine le 15 mars 2020. Thomas Lubanga a été condamné à 14 ans d’emprisonnement en tant que co-auteur de crimes de guerre consistant à l’enrôlement, la conscription et l’utilisation d’enfants de moins de 15 ans dans un conflit armé. Situation militaire Les principales informations de la semaine concernent la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri, et de Haut-Uélé, où la situation sécuritaire reste fragile, en raison des fréquentes attaques perpétrées par différents groupes armés contre les Forces de défense et de sécurité. Toutefois, la protection des civils reste au cœur du dispositif militaire que la Force a mis en oeuvre pour protéger les populations contre les activités négatives des groupes armés dont les plus récentes sont les attaques menées par des présumés Nyatura, le 31 octobre 2017, à Nyanzale dans le territoire de Rutshuru. Une Force de Réaction Rapide a été aussitôt déployée sur les lieux, en coordination avec nos partenaires, les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), en vue d’assurer la protection des civils et mettre fin aux agissements de ce groupe armé. La Force de la MONUSCO continue de remplir son mandat de protection des populations dans les zones en proie à la violence avec la mise en oeuvre d’un dispositif sécuritaire fondé sur la flexibilité et la mobilité des troupes. A ce titre, à l’instar de Pinga dans le territoire de Walikale et à Kipese dans le Lubero, des bases opérationnelles temporaires viennent d’être projetées à Kasugho près de Lubero, Miriki au Nord-Kivu, Tadu au sud de Faradje, Demu dans le Haut-Uélé et Bushushu au Sud-Kivu, afin d’assurer un environnement sain et sécurisé dans ces régions, par des patrouilles intensifiées et l’interaction avec les populations locales. Dans le territoire de l’Ituri, des opérations militaires conjointes avec les FARDC, se poursuivent actuellement dans les zones de Veba-Geti dans le but de protéger les populations contre l’activisme des éléments réfractaires du FRPI. Par ailleurs, il faut signaler que suite à l’attaque perpétrée par des présumés combattants ADF le 9 octobre 2017 sur les positions de la Force de la MONUSCO dans la localité de Mamundioma, qui a fait des victimes dans les rangs des casques bleus, la Force a le regret d’annoncer le décès de l’un des soldats tanzaniens précédemment évacué vers l’hôpital de référence de Nairobi au Kenya. Enfin, il convient de souligner que dans le cadre d’une visite opérationnelle, le Conseiller militaire Adjoint du Secrétaire général de l’ONU, le Major Général Van Roosen Hugh est arrivé à Goma le 3 novembre 2017. L’objectif de sa mission, est de s’enquérir de la situation sécuritaire dans la région et évaluer les besoins de la mission, essentiellement, en termes de soutien aux prochaines élections. Il s’est rendu successivement à Nyanzale, en territoire de Rutshuru où la situation sécuritaire reste volatile, à Uvira au Sud-Kivu et à Kamanyola. Le Conseiller militaire Adjoint a eu également des entretiens avec le commandant secteur opérationnel militaire du Sud-Kivu. Le Secrétaire général nomme Mme Kim Bolduc, du Canada, Représentante spéciale adjointe en République démocratique du Congo Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé le 1er novembre 2017la nomination de Mme Kim Bolduc, du Canada, comme sa Représentante spéciale adjointe auprès de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Elle assumera aussi les fonctions de Coordonnatrice résidente des Nations Unies et de Coordonnatrice humanitaire et Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Mme Bolduc succède à M. Mamadou Diallo, de la Guinée, qui a terminé sa mission en octobre et à qui le Secrétaire général exprime sa gratitude pour le leadership et le dévouement dont il a fait preuve pendant son mandat. Mme Bolduc arrive à ce poste avec plus de 30 années d’expérience dans les domaines du développement international et de l’humanitaire, étant aussi reconnue pour sa compétence en matière de gestion et de leadership. Depuis 2014, elle était Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Elle a été, auparavant, Coordonnatrice résidente des Nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Panama, de 2010 à 2014, après avoir été Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général, Coordonnatrice résidente et Coordonnatrice humanitaires de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), et Coordonnatrice résidente et Représentante résidente du PNUD au Brésil. Depuis son entrée à l’Organisation en 1987, elle a occupé diverses fonctions sur le terrain au sein du système des Nations Unies, notamment au Honduras, en Iraq et au Mozambique. Mme Bolduc est titulaire d’une maîtrise en développement et coopération internationale de l’Université d’Ottawa, au Canada. Née en 1952, elle est mariée et a un fils.
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