La MONUSCO soutient le calendrier électoral publié par la CENI alors que plusieurs partis politiques et organisations de la société civile le rejettent. Certains d’entre eux ont même proposé des calendriers alternatifs. « Le calendrier est là et nous allons travailler avec ce calendrier et nous assurer que la chronologie indiquée dans ce calendrier sera respectée. Par ailleurs, dans le cadre de notre mandat toujours dicté par la résolution 2348, il est stipulé que les Nations Unies, notamment la MONUSCO, apportent un soutien technique et logistique à l’organisation des élections. Et dans ce cadre, nous sommes actuellement en discussion avec la CENI afin d’établir le partage des responsabilités pour le déploiement du matériel électoral sur le terrain comme nous l’avons fait lors des opérations de révision du fichier électoral », a dit Florence Marchal porte-parole ad interim de la MONUSCO au cours de la conférence hebdomadaire de la mission onusienne ce mercredi 22 novembre. Alors que la plateforme Le Centre réclame un nouveau dialogue, certains, comme Les Progressistes de Samy Badibanga souhaite un addendum à l’Accord du 31 décembre, la MONUSCO ne voit pas d’autres cadres de consensus. « La publication de ce calendrier n’est pas un acte isolé, il [le calendrier] entre justement dans l’application globale de l’Accord du 31 décembre. Cet accord reste pour nous la seule feuille de route qui permettra au pays d’aller vers des élections libres, apaisées, transparentes et démocratiques. Cet accord, c’est vraiment la lumière, le phare, qui nous guide et donc en parallèle à l’organisation des élections, il est important d’appliquer les autres composantes, j’ai envie de dire, de cet accord qui sont les mesures de confiance, le respect des droits de l’homme, le respect des libertés : la liberté de réunion, la liberté de manifestation » , a-t-elle ajouté.
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