Henri Claude Oyima, président-directeur général du Groupe BGFIBank, dénonce ce qu’il qualifie d’accusations « fallacieuses de différents médias sur les prétendus financements du terrorisme ». Il l’a fait à l’issue de sa rencontre, à Kinshasa, avec le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Déogratias Mutombo. « Je tiens à remercier le gouverneur de la Banque centrale du Congo, le directeur général de BGFBank RDC, M. Francis Selemani, le président du conseil d’administration, ainsi que d’autres hauts responsables pour ces échanges de vue productifs et pour leur chaleureuse hospitalité durant mon séjour à Kinshasa. Lors de mes entretiens, j’ai exprimé mes regrets face aux informations fallacieuses émises par une certaine presse sur le fonctionnement de BGFIBank RDC. Notre Groupe, BGFIBank, est une institution financière internationale qui, en matière de lutte contre le blanchiment et de lutte contre le terrorisme, se conforme rigoureusement à la réglementation internationale en vigueur et utilise pour ce faire des outils adaptés de filtrage et de contrôle des opérations de transferts à l’international. Ces outils de filtrage Swift, Fircosoft, et Firco MultiList Manager sont agréés par nos différents régulateurs et déployés au sein de notre filiale BGFIBank RDC », a-t-il dit. Un rapport intitulé « The Terrorists ‘Treasury », publié le 16 octobre par The Sentry, une initiative de l’acteur George Clooney et du militant des droits de l’homme, John Prendergast, alertait sur plusieurs transactions en 2011 à la BGFI-Bank RDC qui auraient permis aux bailleurs de fonds du Hezbollah de contourner les sanctions américaines. Le parti libanais et groupe djihadiste chiite Hezbollah est placé sur la liste des organisations terroristes par notamment les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l’Union européenne. En octobre 2016, le quotidien belge Le Soir, sur base des documents fournis par Jean-Jacques Lumumba, accusait plusieurs proches du président Joseph Kabila d’avoir effectué des montages financiers douteux à partir de comptes ouverts de BGFI-Bank. Cette affaire, appelée également Lumumba Papers, rapportait des mouvements suspects vers un compte appartenant à la CENI. Au cours de sa visite à Kinshasa, Henri Claude Oyima a apporté le soutien de la maison-mère BGFI Holding Corporation et du Groupe dans sa globalité à la filiale BGFIBank RDC suite à ces accusions. « J’ai en outre félicité les collaborateurs pour avoir réussi à préserver l’activité de la filiale, qui n’a subi aucun coup. Je n’ai pas manqué de saluer la détermination de la Direction Générale de BGFIBank RDC à poursuivre le développement de notre filiale dans le respect de notre projet d’entreprise « Excellence 2020. J’en ai également profité pour réitérer à tous le soutien de BGFI Holding Corporation et donc du Groupe BGFIBank. Nous restons un partenaire privilégié du développement économique de la République Démocratique du Congo. La dimension internationale de notre Groupe multi-métiers, aujourd’hui présent dans 11 pays, en fait un partenaire idéal pour des entreprises africaines, qui déploient leurs activités dans plusieurs régions du monde et qui ont besoin d’assurer une continuité dans la qualité de services qui sont mis à leur disposition », a ajouté Henri Claude Oyima.
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