Hier, à sa conférence hebdomadaire, la mission des Nations Unies au Congo-Kinshasa a révélé cette information. “La Monusco, conformément à son mandat, se réserve le droit d’observer ce qui se passe et de le rapporter. Je tiens à vous rassurer que les personnels de la Mission sont bien sur terrain à Kinshasa et dans d’autres villes pour faire le monitoring de la situation”, a confié Florence Marchal, porte-parole de la mission onusienne en République démocratique du Congo. Et d’ajouter : ‘’Il y a aujourd’hui un appel à manifester. La Monusco tient à rappeler son attachement au respect des libertés fondamentales qui sont inscrites dans la Constitution. Et la liberté de manifester est l’une de ces libertés fondamentales. Alors, la Monusco tient à rappeler que cette liberté de manifester doit s’abstenir de tout usage à la violence. Notre mandat est celui de la protection des civils, nous avons une mission de sensibilisation. Il est important de prévenir toute menace contre les civils ‘’. La veille, donc le mardi 14 novembre 2017, à travers un communiqué, la Monusco a joué à l’équilibrisme en appelant les autorités à respecter la liberté de manifester et aux manifestants à savoir que cette liberté va de paire avec la désapprobation de toute forme de violence. ‘’ Au moment où plusieurs organisations politiques et de la société civile appellent à des manifestations sur l’ensemble du territoire national à partir de ce 15 novembre 2017, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC réitère son attachement au respect des droits de l’homme et à l’expression pacifique des opinions. La Monusco rappelle également aux citoyens que le droit de manifester implique de s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes ‘’, disait ledit communiqué. Maman Sambo Sidikou, Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Congo-Kinshasa, estimait, pour sa part, que ‘’ dans le contexte actuel de transition politique, il est important que toutes les voix puissent s’exprimer dans le calme et de façon pacifique. Conformément à son mandat, la Monusco se réserve le droit d’observer les événements et de rapporter d’éventuelles violations des droits de l’homme ‘’. Les forces de l’ordre, à traves la République, avaient déjà, dès mardi, annoncé que toute marche serait mis en déroute. A Kinshasa, le numéro Un de la Police Nationale Congolaise avait promis que cela allait se faire sans pitié. La Mission des Nations Unies au Congo, quant à elle, rassure avoir récolté les données de ce qui s’est passé hier. Loin de rester dans une léthargie, les services de communication de la PNC, par le bais du porte-parole de la Police nationale, le Colonel Pierre Rombaut Mwanamputu, a fait un bilan officiel dévoilé à la presse qui fait état d’une vingtaine de personnes arrêtées et quelques destructions et blessés mineurs.
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