18 personnes interpellées en marge des manifestations le 30 octobre 2017 à Goma (Nord-Kivu) ont été transférées au Parquet. Ces manifestations ont également coûté la vie à cinq personnes dont un policier. Le maire de Goma, Dieudonné Mamicho, avait parlé « d’un mouvement insurrectionnel » dénonçant notamment l’incendie des bâtiments publics. «Il s’agit d’une insurrection, en date du 26 octobre dernier. Nous avons arrêté un certain Chance Kombi qui avait avoué qu’il était Maï-Maï et qu’il venait, avec son frère, faire une incursion dans la ville. Le dossier a été instruit et transmis à l’auditorat », avait dit Dieudonné Mamicho, maire de la ville de Goma, après avoir visité les endroits touchés par les manifestations. La Police accusait également les manifestants d’avoir ravi deux armes aux policiers et utilisé des armes blanches. « Ce ne sont pas des manifestants normaux, ce sont des brigands, des bandits. Ils ont ravi deux armes de la police et nous avons réussi à les récupérer. La population doit dénoncer ces manifestants qui barricadent la route. Ce sont des malfaiteurs qui ne veulent pas que les gens puissent vaquer à leurs occupations. Il faut dire que ce sont des malfrats », avait expliqué le général Place Nyembo, Commissaire de la Police au Nord-Kivu. Ces incidents sont intervenus alors que le Collectif d’actions de la société civile appelait à une grève le lundi dernier pour réclamer les élections en RDC.
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