Abdoul Aziz Thioye, Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH), dit suivre le cas de Franck Diongo, président national du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), qui n’a pas été enrôlé alors qu’il « est éligible et peut être électeur ». « Sur le cas Franck Diongo, je crois que je vous renvoie à la correspondance du ministre de la Justice qui a clairement indiqué, nous avons suivi les déclarations du président de la CENI, nous avons également été informés que le 31 octobre 2017, le ministre de la Justice, M. Alexis Tambwe Mwamba a adressé une lettre au président de la CENI, lui rappelant que M. Diongo n’avait pas été déchu de ses droits civiques lors de sa condamnation et que l’exclusion à l’enrôlement ne pouvait provenir que de la loi électorale. Aussi, je tiens à rappeler que comme tout détenu, il devrait avoir le droit de participer aux élections en exerçant son droit de vote. Vu qu’il n’a pas été déchu de ses droits civiques. Donc, il est éligible et il peut être électeur. Nous allons continuer à suivre ce cas et vérifier si les dispositions ont été prises conformément à la lettre du ministre de la Justice. Voilà, je pense que c’est clair », a-t-il dit au cours de la conférence hebdomadaire de la MONUSCO ce mercredi 20 novembre. Le député Franck Diongo avait accusé les dirigeants de la CENI et de la Prison centrale de Makala, d’avoir refusé de l’enrôlé. Dans une déclaration publique faite le 11 novembre, il affirme que c’est depuis le 27 novembre qu’il est en procès contre deux des responsables de la CENI, l’un Président du centre d’inscription de la Prison Centrale de Makala, l’autre Chef d’Antenne CENI/Kalamu avec l’institution CENI/Kalamu avec l’institution CENI comme Civilement responsable. L’affaire est pendante devant le Tribunal de Paix de Kinshasa, Pont Kasa-vubu.
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