Ce lundi 27 novembre 2017, aux environs de 9 heures, heure de Kinshasa, la Conférence Episcopale Nationale du Congo -CENCO- va dévoiler sa position face aux enjeux de l’heure en République Démocratique du Congo. C’est, effectivement, durant l’Assemblée plénière de la CENCO tenue du 22 au 24 novembre dans les locaux de Caritas, à Gombe, que les princes de l’Eglise Catholique ont murie leurs idées après des éclairages notamment, de la part de la CENI. Avant même le message de ce lundi, en marge de la messe célébrée jeudi 23 novembre, en la Cathédrale Notre Dame du Congo, un mémo de l’Eglise Catholique révélait déjà la teneur de la position des Evêques de l’Eglise Universelle. Dans ce document, la CENCO appelait le peuple congolais à se mobiliser face à la situation du pays qui, à les en croire, se meurt. Fort de cet éclairage, il sied de se poser la question de savoir : que diront les Evêques aujourd’hui ? Vendredi dernier, ce verdict était attendu par plus d’un. Les travaux de l’Assemblée plénière extraordinaire de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) sur le processus électoral ont bel et bien pris fin. Mais, seulement, les Evêques ne se sont pas prononcés sur le calendrier électoral publié par la CENI. A la place, ils ont eu à promettre de lancer un mot d’ordre après avoir constaté la mauvaise foi dans l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre pour une sortie pacifique de la crise, a rapporté une consœur. Suspense «Je confie à l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie, Reine de la paix, le processus électoral en cours pour lequel nous nous investissons », a déclaré Marcel Utembi Tapa. Mais, ce qui intéresse vraiment les Evêques c’est vaincre la mauvaise foi constatée dans la mise en œuvre de l’Accord. Aussi la CENCO va adresser au peuple un message d’orientation pastorale, prévient Marcel Utembi. «… en tenant compte de la situation dramatique dans laquelle nous vivons, nous avons décidé d’adresser au peuple dont nous avons la charge un message», a dit le président de la CENCO. Pour Marcel Utembi, «ce message d’orientation pastorale atteindra son objectif si les différentes recommandations faites aux uns et aux autres sont suivies». «Après analyse approfondie de la mauvaise gestion du pays et de la misère qui caractérisent notre pays sur tous les plans, principalement en ce qui concerne la corruption, le détournement des fonds du trésor public, le chômage, l’absence de la paix, de la liberté d’opinion et d’expression sur toute l’étendue du territoire national, la non-organisation des élections et surtout, la mauvaise volonté de ne pas appliquer l’Accord politique du 31 décembre 2016, les Evêques répondent à la principale et importante question : maintenant, que faut-il faire», confie la CENCO. Certainement que ce lundi, elle répondra, elle-même, à cette question.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top