*Le calendrier a été publié, depuis le 5 novembre 2017. Tous les acteurs politiques, qu’ils soient de la Majorité, de l’Opposition ou du Centre, l’ont lu et analysé. Là où nombreux, y compris la communauté internationale, l’approuvent, il y a d’autres, du côté de l’Opposition qui, naturellement, comme en toute démocratie, d’ailleurs, le rejettent et proposent de nouvelles discussions techniques à l’effet de retard encore les choses. Les plus extrémistes, comme c’est le cas avec les mouvements citoyens qui, au lieu d’incruster la culture de la paix dans les congolais, provoquent des troubles et attisent le feu, vont jusqu’à chercher à faire tomber le régime par des voies inconstitutionnelles et non conformes à l’Accord de la Saint Sylvestre. Entretemps, le compte à rebours a de nouveau commencé. D’ici décembre 2018, c’est dans plus ou moins une année. Ce n’est, donc, pas une éternité. Puisque le temps passe à la vitesse de la lune, alors que les contraintes, si complexes soient-elles, doivent être absolument conjurées, s’il faut respecter les délais fixés dans ce tout nouveau calendrier qui prévoit la tenue de la présidentielle jumelée aux législatives nationales et provinciales, au plus tard, le 23 décembre 2018. Cependant, dans les rangs de la Majorité et du pouvoir établi à Kinshasa, avec Joseph Kabila, en tête, des réactions se multiplient, pour en appeler au bon sens en vue d’un retour de tous les acteurs politiques sur le droit chemin. Dans une tribune, un analyste pro-Majorité crie, comme il fallait s’y attendre, à l’échec de journée ‘’villes mortes’’ et propose que le 15 novembre soit proclamé, désormais, comme : ‘’une journée congolaise pour la paix’’. Car, à son avis, c’est le jour où les congolais ont désapprouvé tous les schémas du chaos et du désordre en RD. Congo. Autrement dit, ‘’maintenant que le Chef de l’Etat a donné la preuve de sa volonté à respecter la Constitution en acceptant explicitement le calendrier présenté par la CENI et que la plupart des partis politiques du pays ont exprimé leur accord, qu’est-ce qui pourrait encore justifier les troubles ? Revenir sur le droit chemin, c’est se mettre dans la logique de la préparation des élections parce que, quelles que soient les difficultés qui ne manqueront pas de parsemer cette route, le Gouvernement ne s’en détournera pas’’, soutient-il, dans la réflexion, ci-dessous. Le 15 novembre 2017, les congolais rejettent le Rassop et les Mouvements Citoyens Entre les troubles qui ne mèneront à rien et l’attente pendant 12 mois pour les élections, le peuple congolais, intelligent et averti, a donné, ce 15 novembre 2017, une réponse claire et incontestable. Que le dernier carré des récalcitrants rejoigne le camp de la paix et de la démocratie, ainsi, notre pays pourra poursuivre sa longue marche vers le progrès. Un certain nombre de mouvements prétendument « citoyens », mais en réalité, caporaux du réseau SOROS en Afrique et l’opposition radicale rejoins par certains prélats catholiques, assoiffés du pouvoir politique, avaient décidé de faire de la date du 15 novembre 2017, le moment du démarrage d’une période de troubles devant conduire à la chute du régime légalement en place, avant le 31 décembre 2017.Le peuple congolais a répondu. En ce jour, 15 novembre 2017, la situation est calme, non seulement dans la Capitale mais aussi dans toutes les grandes Villes de la République. Comme d’habitude, la Capitale congolaise s’est réveillée autour de 5heures du matin par les bruits des bus de transport public qu’accompagne la lente marche des mamans vendeuses de pains et autres « lève-tôt », qui, en file indienne, descendent vers les quartiers commerciaux de la Ville pour vaquer à leurs occupations. Comment ne pas constater qu’entre les rêveries de mauvais alois des Tshisekedi, Kamitatu, Dokolo et l’opinion publique dominante en République Démocratique du Congo, il y a comme un gouffre ? La responsabilité de militant nationaliste que je suis est de tout mettre en œuvre pour tenter, une fois de plus, de sortir ces frères congolais de l’égarement où ils s’engouffrent pour les remettre sur le droit chemin. Dans le contexte congolais, quel est ce droit chemin ? Instruit par l’histoire des processus électoraux depuis que, suite à de nombreuses luttes et par le fait de Joseph Kabila, nous sommes rentrés en démocratie, la proclamation des résultats électoraux ont toujours failli plonger le pays dans la guerre civile. Lorsque l’on est démocrate, partisan de la paix et du progrès, et quelque peu sage, aucune autre question ne devrait nous préoccuper plus que celle de l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées. C’est là, la condition sine qua non pour concrétiser n’importe quel projet politique. En ce domaine, il n’y a aucune alternative. Sans la paix, il n’y aura rien. Le peuple congolais l’a compris, il l’a si souvent exprimé en silence que certains politiciens ne comprennent toujours pas le sens du refus de la population d’entrer dans ce jeu malsain, lorsque quelques agités déclenchent des troubles qui rarement dépassent 2 à 3 heures de temps. Maintenant que le Chef de l’Etat a donné la preuve de sa volonté de respecter la Constitution en acceptant explicitement le calendrier présenté par la CENI et que la plupart des partis politiques du pays ont exprimé leur accord, qu’est-ce qui pourrait encore justifier les troubles ? Revenir sur le droit chemin, c’est se mettre dans la logique de la préparation des élections parce que, quelles que soient les difficultés qui ne manqueront pas de parsemer cette route, le Gouvernement ne s’en détournera pas. Que d’obtenir la complicité de certaines puissances étrangères, qui ne cachent pas leur objectif de dominer et de balkaniser notre pays, ne changera rien à la détermination du peuple congolais à défendre sa liberté et sa souveraineté acquises au prix du sang. Il serait donc sage que ceux qui, jusqu’ici, investissent encore dans le schéma insurrectionnel reviennent au bon sentiment. Ils doivent réviser leurs calculs politiciens. Ceci, pour permettre à notre pays et surtout à notre peuple de tenir la promesse inscrite en lettres d’or dans l’hymne national : « nous bâtirons un pays plus beau qu’avant ». Dans cette quête de paix et de progrès, la date du 15 novembre 2017 revêt désormais un caractère particulier. C’est le jour où quelques égarés, appuyés par des puissances étrangères et même par la Monusco, organisation censée nous aider à consolider la paix, ont lamentablement échoué dans leur projet de mettre la République Démocratique du Congo à feu et à sang. Le 15 novembre devrait être proclamée« journée congolaise de la paix ».
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