Le cinéaste Belge Thierry Michel a braqué ses caméras sur la République démocratique du Congo alors que se préparait à New York la 72ème Assemblée générale de l’ONU, qui consacrera quelques heures de discussions autour de la crise politique de la RDC. “Il m’est difficile de vous faire partager l’horreur absolue que vit aujourd’hui le Congo-Zaïre dit République Démocratique” déclare le réalisateur Belge sur sa page Facebook.
Mais le monde doit savoir l’état de déliquescence et de barbarie dans lequel le Président Kabila et ses affidés ont mis ce pays” interpelle Thierry Michel qui estime que la limite du tolérable a été depuis longtemps dépassée. La prochaine assemblée des Nations Unies doit prendre une décision claire…” recommande-t-il.
Face à toutes les atrocités que traversent le peuple congolais depuis plus de deux décennies, accentuées par les tueries à Beni, au Kasaï et l’insécurité généralisée sur l’ensemble du territoire congolais, Thierry Michel pointe la passivité de la Cour Pénale Internationale (CPI). “Et la cour pénale internationale ne peux plus rester attentiste. Il est question aujourd’hui de non assistance à peuple en danger” assume le co-réalisateur avec la journaliste Belge Collette Braeckman du film “l’homme qui répare les femmes“.
En début d’année, le bureau de la Procureure générale de la CPI avait indiqué suivre avec attention la crise qui sévit depuis une année dans la province du Kasaï.
Alors que l’organisation de l’ONU n’a pas été capable d’envoyer une équipe d’enquête indépendante dans cette région instable du centre du pays, le haut commissaire de l’ONU aux droits humains avait déclaré son intention d’impliquer la CPI dans la procédure. Mais jusqu’à présent, aucune annonce d’une probable ouverture d’un dossier sur le Kasaï n’a été exprimée par le bureau de Fatou Bensouda.
politico.cd
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