*Ils veulent une chose et son contraire, à la fois. Samedi 2 décembre dernier, les Députés de l’Opposition ont claqué la porte de l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Très fâchés, semble-t-il, ces Députés n’auraient pas accepté, ni soutenu que la loi électorale, actuellement sous examen, contienne un certain de dispositions consécutives notamment, au seuil de représentativité, à la machine à voter, ni à la caution. Ils braquent et sèchent les réunions. Mais, cette nouvelle stratégie inquiète et atomise la sérénité des débats. Au demeurant, Aubin Minaku Ndjalandjoko, ne voulant pas aller vite en besogne, avait, pendant qu’ils vidaient la salle, chargé le Premier et Deuxième Vice-Président de l’Assemblée Nationale, de les approcher en vue d’aplanir les divergences. Dimanche 3 décembre, les deux Préposés à la tâche ont tenté mais, en vain, d’en venir à bout de réticences et des convictions de ces Députés de l’Opposition. D’où, le consensus, devenu la règle d’or pour le règlement de tout différend politique en RD. Congo, demeure encore rompu. Aujourd’hui encore, puisque ces Députés de l’Opposition sont partis sans qu’ils n’aient donné leur quitus aux propositions consensuelles avancées, un nouveau round de discussions est prévu pour ce matin, dans la matinée, pour tenter, cette fois-ci, la dernière pêche miraculeuse consistant à les ramener à la table en vue d’une issue médiane. Et, si tout va bien, Aubin Minaku, lui-même, pourrait officier ces nouvelles tractations informelles autour de la loi électorale. L’on croit que savoir que si les positions avançaient, le processus électoral, tel qu’annoncé dans le calendrier publié, le 5 novembre dernier, devrait connaître un début d’évolution. Au cas contraire, la loi électorale, à elle toute seule, sans compter, évidemment, la loi portant répartition des sièges, peut bloquer l’essentiel de l’arsenal juridique nécessaire à la tenue des élections apaisées en 2018 en RD. Congo. A ce stade, des appels se multiplient, du côté des Députés et groupes parlementaires de la Majorité, pour inviter leurs collègues de l’Opposition à revenir aux bons sentiments et à remettre le cœur à l’ouvrage. Car, à tout prendre, tout retard dans l’examen et adoption des lois essentielles, selon qu’elles constituent la colonne vertébrale de l’ensemble du processus électoral, pourrait faire grésiller la machine et, en même temps, l’empêcher de fonctionner normalement. Mais, la question qui se pose est celle de savoir pourquoi ne peut-on pas trouver une solution à ce débat qui, du reste, relève de la compétence du Parlement, en tant qu’Autorité législative, pour se laisser emporter vers la rue jusqu’au point de chercher à tout sacrifier sur l’autel des intérêts partisans. Ce qui, à vrai dire, risque de tout chambouler ? Doit-on considérer ainsi que les Députés de l’Opposition, dans leur détermination, iront jusqu’au bout de la politique de la chaise vide ? Si oui, quel en serait le bénéfice à tirer de tout blocage du processus électoral ? Où ont-ils mis l’affaire de la lutte contre le glissement, alors qu’ici, ils plantent, eux aussi, le même décor qui ferait que les élections 2018 n’aient pas lieu aux dates annoncées et, même, verrouillées par une déclaration importante du Conseil de sécurité de l’Onu et l’appel des Evêques ?
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