Le ministre d’Etat en charge de la Justice entame sa croisade contre les faussaires au sein de la magistrature. Au moins deux cas, soutient le ministre de la Justice. Un procureur à Bukavu et un juge à Kinshasa. Point de convergence. Tous les deux ne sont pas passés par les institutions nationales ou internationales sensées les former en Droit. Comment sont-ils arrivés à occuper ces postes ? Pour le ministre Alexis Thambwe Mwamba, qui répondait à une question de la radio Top Congo, il s’agit d’un désordre. On a engagé des gens qui n’auraient pas dû faire partie de ce corps d’élite. On a été moins regardant dans l’engagement des ces magistrats. En fait, des cas évidents de clientélisme et de tribalisme au sein du corps des magistrats. C’est tout dire. Ce n’est pas tout ! Il faudrait que la magistrature soit libérée de tous les faussaires, qui sont nombreux. Aussi, a-t-il écrit au président de la Cour constitutionnelle et président du Conseil supérieur de la Magistrature. Ce dernier est appelé à procéder au contrôle des dossiers de tous les magistrats à travers le pays. Une commission doit être mise sur pied. Les plus visés, ce sont les 2000 magistrats recrutés il y a quelques années. Ces faussaires, une fois découverts, devront quitter la magistrature. Mais, feront aussi l’objet des poursuites judiciaires. Alexis Thambwe Mwamba fait de la moralisation du secteur de la justice son cheval de bataille. La justice élève Déjà, le ministre d’Etat en charge de la Justice fait des émules. Il a dénoncé à plusieurs reprises la corruption au sein de la magistrature. Pratique qui conduit à une justice à deux vitesses. Une pour les plus offrants, une autre pour les pauvres. Au sein de la population ce discours passe. Car, la justice élève la Nation, dit la Bible. Cette lutte vaut son pesant d’or. L’assainissement du secteur de la justice passe pour une des luttes les plus déterminantes. Car, il n’y a pas de véritable paix sans une justice efficace. Pour le ministre d’Etat Thambwe, l’Etat a sa part de responsabilité dans la mesure où ceux qui recrutent doivent contrôler les dossiers des soupirants. Il ne faut pas amener au sein de la magistrature ces gens sans foi ni loi qui monnayent leurs jugements. Il faut, martèle-t-il, recruter les bonnes personnes qui peuvent dire correctement le droit. Lorsqu’on organise un concours, les candidats doivent au préalable détenir une licence en droit, a souligné Alexis Thambwe Mwamba. Comme il s’agit de redresser la situation au sein de la magistrature, l’audit pourrait prendre assez de temps, comme l’a déclaré le ministre de la Justice. Si l’on sait que la RDC compte au moins 3500 magistrats civils et 800 militaires bien qu’aux yeux du numéro 1 de la Justice pour cette catégorie le problème ne se pose vraiment pas.
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