Autour d’Isabel dos Santos, fille aînée de l’ancien président Eduardo dos Santos, l‘étau se resserre. La Sonangol, l’entreprise pétrolière nationale dont elle a été la directrice, a annoncé une enquête sur de «possibles détournements de fonds» dont elle serait responsable. Naguère élément clé du régime. la Sonagol l’accuse d’avoir ordonné, lorsqu’elle dirigeait la société, des paiements et des mouvements de fonds jugés suspects s‘élevant à plusieurs dizaines de millions d’euros. Du coup, la femme d’affaires citée par Forbes comme la femme la plus riche du Continent, est dans des sales draps.

MME DOKOLO.
Peu avant cette annonce, c’est la presse angolaise qui portait ces accusations contre l’épouse de l’opposant congolais marchand d’art Sindika Dokolo proche de Moïse Katumbi Chapwe et des mouvements citoyens Lucha, Filimbi. Selon le Novo Jornal et le Jornal Economico notamment, la nouvelle direction de la compagnie a identifié un transfert «suspect» de 57 millions d’euros vers un compte à Dubaï.
Elle s’interroge également sur un virement mensuel, mis en place dès l’arrivée d’Isabel dos Santos à la tête de la compagnie, de 10 millions d’euros de la Sonangol vers une entreprise portugaise dont elle est l’actionnaire principale. Mais, pour l’heure, ces doutes ne font l’objet que d’une enquête interne, au sein de la Sonangol. Le parquet de Luanda, dit n’avoir reçu aucune plainte visant Isabel.

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