Henri Mova, secrétaire général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), a été l’invité du dernier numéro de l’émission Top Presse sur la Radio Top Congo.
Parmi les sujets brûlants de l’actualité politique évoqués au courant de cet entretien, Henri Mova a également commenté le débat qui tourne autour du béret rouge devenu, jusque-là, le symbole des militants du parti au pouvoir.
«Porter un béret rouge et faire des pompes ne signifient pas qu’on prépare une milice. Il y’a dans certains partis où on porte des «Monyéré» (casquette anglaise, symbole des militants de l’UDPS). On est d’une tradition révolutionnaire, on veut faire différemment. On n’est pas nécessairement des Black-Panthères (mouvement afro-américain d’auto-défense contre la domination blanche). On était habitué à nous voir tête nue. Mais après les jeunes du parti ont opté pour le béret rouge en guise d’un signe distinctif comme c’est le cas pour la plupart des partis en Afrique, notamment. Nous ne faisons pas non plus que les pompes. Nous faisons, la marche, le Basketball, etc. Parce que je suis de cet avis qui préconise la gymnastique pour rester en bonne santé. Alors parler d’une milice parce que les militants du PPRD portent des bérets rouges, ce n’est pas cohérent», a expliqué le secrétaire général du PPRD.
C’est depuis le mois d’avril dernier qu’Henri Mova avec plusieurs militants du PPRD s’affichent en béret rouge. Quatre mois plus tard, les jeunes du parti au pouvoir, certains munis de bérets rouges, ont traversé la frontière pour rencontrer les Imbonerakure, mouvement de la jeunesse burundaise soupçonné de servir d’une milice supplémentaire à l’armée burundaise pour défendre le président Nkurunziza. Ces faits ont alimenté la polémique autour des allégations selon lesquelles, la formation politique du président congolais Kabila, prépare elle-aussi les jeunes de son parti dans le but de contrer d’éventuelles mobilisations de l’opposition.
«Cela ne doit pas faire peur. Approchez ces jeunes-là, vous verrez que c’est juste des avocats, des médecins, des infirmiers, et d’autres qui n’ont pas d’emplois mais qui ont des convictions », a ajouté le secrétaire général du PPRD.
Henri Mova rassure qu’il s’agit simplement de la «révolution traditionnelle» qui s’inscrit dans le cadre de l’encadrement de la jeunesse du PPRD.
Will Cleas Nlemvo
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