*‘’L’esclandre du Président Kengo apparaît comme un « baroud d’honneur » destiné à montrer à ceux qui voulaient absolument faire subir une défaite à un texte appuyé par la Majorité Présidentielle qu’il pouvait encore livrer un dernier combat en leur faveur. En termes de « baroud d’honneur », le pari du Président finissant du Sénat a été, plutôt, un « baroud de la honte » agissant comme un réflexe révélateur. En accompagnant sa parole d’une frappe violente de son marteau, Kengo wa Dondo a utilisé l’argument de la force en lieu et place de la force de l’argument qu’il n’avait plus’’, soutient, un analyste pro-Majorité, dans une nouvelle tribune articulée sur la façon dont la loi électorale a été examinée et adoptée au Sénat. Qui plus, dans cette même réflexion reprise ci-dessous, il dénonce le diktat et considère, par ailleurs, qu’à la surprise générale, du haut de sa tribune de Président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a scandaleusement imposé à la majorité des Sénateurs son point de vue personnel consistant à ramener au niveau de la circonscription électorale, le seuil d’éligibilité de 1 % des suffrages exprimés. Pourtant, ‘’la majorité sénatoriale voulait que cette règle soit appliquée sur l’ensemble du territoire national. C’est d’ailleurs seulement en appliquant le seuil d’éligibilité de 1% au niveau national que ce mécanisme correcteur aurait dû avoir un impact sur la vie politique nationale’’, insiste-t-il. Scandale de Kengo au Sénat Pour construire une démocratie, il faut des démocrates. Mais pour se dire démocrate, il ne suffit pas de le proclamer et de le crier sur tous les toits. Un incident parlementaire vient de nous le rappeler. Pour être un vrai démocrate, il faut encore démontrer son attachement à agir, en toutes circonstances et surtout lorsque les pressions deviennent fortes, en conformité avec les principes à la base de ce système tant prisé. Etre démocrate, c’est certes, adhérer aux principes du respect des libertés fondamentales, mais c’est aussi et surtout demeurer dans la conviction que la contradiction et l’acceptation de l’avis contraire font partie intégrante de la doctrine démocratique et de sa pratique. La démocratie ne comporte pas que des droits, elle implique aussi des devoirs ; ceux-ci s’avèrent parfois difficiles, voire contraignants. Qui plus est, la doctrine démocratique considère la règle de la majorité comme étant au cœur de ses valeurs. Usuellement, la technique consiste à laisser les contradictions s’exprimer jusqu’à ce qu’un vote à la majorité des voix décide de l’option à prendre. L’histoire a démontré que ce principe constitue la voie la moins mauvaise pour résoudre les divergences. Du point de vue de la démocratie, cette règle est désormais universelle. Dès lors que l’on va à l’encontre de cette méthode aujourd’hui millénaire qui veut que c’est l’opinion du plus grand nombre qui prime, l’on a quitté la démocratie. Ce que les Parlementaires et les téléspectateurs congolais ont vécu en cette soirée du vendredi 15 décembre 2017 est révélateur des difficultés que rencontrent ceux qui ont construit toute leur conscience et culture politique sous la dictature mobutiste. En effet, à la surprise générale, du haut de sa tribune de Président du Sénat, l’Honorable Sénateur Léon Kengo wa Dondo a scandaleusement imposé à la majorité des Sénateurs son point de vue personnel consistant à ramener au niveau de la circonscription électorale le seuil d’éligibilité de 1 % des suffrages exprimés. Rappelons que la majorité sénatoriale voulait voir cette règle appliquée sur l’ensemble du territoire national. C’est d’ailleurs seulement en appliquant le seuil d’éligibilité de 1% au niveau national que ce mécanisme correcteur pourrait avoir un impact sur la vie politique nationale. Oubliant que la dictature mobutiste était déjà morte depuis belle lurette, le Premier Ministre du dictateur déchu a renoué avec les anciennes habitudes du Conseil législatif national d’autrefois. Comme quoi, chasser le naturel, il revient au galop ! Il est vrai qu’à l’époque, les lois étaient parfaitement concoctées dans les officines et imposées aux Chambres du Parlement qui ne faisaient que les enregistrer. Depuis lors, les choses ont bien évolué. Sous la Constitution du 18 février 2016, les lois se préparent, certes, mais chacun garde le droit de les critiquer, de les amender. Un texte n’acquiert force de loi que lorsqu’il est accepté par la majorité issue du peuple et selon les règles préétablies. L’esclandre du Président KENGO apparaît comme un « baroud d’honneur » destiné à montrer à ceux qui voulaient absolument faire subir une défaite à un texte appuyé par la Majorité Présidentielle qu’il pouvait encore livrer un dernier combat en leur faveur. En termes de « baroud d’honneur », le pari du Président finissant du Sénat a été un « baroud de la honte » agissant comme un réflexe révélateur. En accompagnant sa parole d’une frappe violente de son marteau, Kengo wa Dondo a utilisé l’argument de la force en lieu et place de la force de l’argument qu’il n’avait plus. Quels que soient les efforts déployés et le temps mis à l’œuvre, on ne transforme pas aisément un fasciste en démocrate, quand bien même il feindrait de l’être. Les vrais démocrates de notre pays doivent se rappeler et le répéter, si nécessaire, que le combat pour la conversion des esprits de manière à rendre la démocratie effective et surtout efficiente, sera une lutte de longue haleine. Ce combat des valeurs nous réserve encore plusieurs batailles et de nombreuses embuches. Maintenant que cette nouvelle loi, étape nécessaire aux nombreux efforts destinés à rationaliser nos institutions, a été adoptée par le Parlement et que nous attendons sa promulgation, nous devons nous préparer à contrer les extrémistes. Suivant le schéma de la démagogie, l’opposition congolaise, partisane de l’émiettement de la classe politique, tentera certainement, par des méthodes déjà usitées, d’occuper la rue avec l’aide de la machine de propagande des Occidentaux, intéressés à l’affaiblissement de notre pays. Il faut donc retenir que la victoire parlementaire du vendredi 15 décembre 2017 n’en est qu’une étape. Force est donc de s’armer pour affronter les combats de demain. Courage, patriotes !!!
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