Dans certains salons huppés de la capitale rd-congolaise, on n’arrête pas de gratter la sortie médiatique très offensive de l’Archevêque métropolitain de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, au lendemain de la marche organisée le 31 décembre dernier par le Comité laîc de coordination. Selon des sources kinoises bien informées, le combat du prélat aurait "une dimension ethnico-tribale. " D’après les mêmes sources, le cardinal Laurent Monsengwo souhaiterait "faire nommer un ressortissant du Bandundu à la tête du Gouvernement en remplacement de Bruno Tshibala. " Et les trois candidats de l’autorité diocésaine de Kinshasa seraient tous de sa province. Au regard des actions qu’il pose en coulisse et avec un objectif bien précis, on en vient à se demander si l’archevêque de Kinshasa ne serait pas le vrai leader de l’Opposition rd-congolaise. Ces sources vont jusqu’à voir "un coup d’Etat en gestation soutenu par quelques pays européens". Des sources affirment que la marche qu’il a initiée" le 31 décembre dernier en se servant du CLC aurait pour soubassement "de renverser l’actuel Premier Ministre pour le remplacer par quelqu’un de chez lui. " " Ses actes sont éloquents depuis la conférence nationale souveraine ; Il les assume sans sourciller. C’est ici que tous les opposants qui prétendent se battre pour l’alternance politique devraient ouvrir l’œil et le bon, puisque l’agenda de Monsengwo leur est suicidaire ", préviennent-elles. Des informations glanées par ces sources laissent entendre que depuis la nomination par le chef de l’Etat de Bruno Tshibala à la tête du gouvernement, le cardinal Laurent Monsengwo n’aurait jamais digéré l’arrivée d’un ressortissant de l’espace Kasaï à la Primature. Et de rappeler que " cette nomination a respecté bel et bien l’Accord dit de la Saint Sylvestre en ce que Bruno Tshibala est issu du Rassemblement puisque porte-parole de cette plate-forme politique même du vivant d’Etienne Tshisekedi, mais aussi Secrétaire général Adjoint de l’UDPS, Laurent Monsengwo lui, a toujours crié à la violation dudit Accord. " D’après ces sources, l’histoire semblerait se répéter avec le HCR-PT où le prélat avait, en 1994, crié à la violation de l’acte constitutionnel de la transition. " Etienne Tshisekedi meurt, le cardinal se met à réclamer l’application stricte de l’Accord du 31 décembre 2016 ", font-elles remarquer. Dans sa quête effrénée du pouvoir, le prélat catholique a préféré s’appuyer prétendument sur l’amélioration des conditions de vie des Congolais, afin de faire louper la primature, non seulement à un ressortissant du centre du pays, mais encore moins à l’UDPS. Des sources indiquent que Laurent Monsengwo qui entretiendrait toujours des relations privilégiées avec les institutions du pays, se battrait désormais pour obtenir le départ de Bruno Tshibala. L’homme aurait déjà proposé trois noms sur la table du chef de l’Etat, tous trois ressortissants du Bandundu et aucun d’eux, de l’UDPS. Pour prouver de quoi il est capable, affirme-t-on, l’archevêque de Kinshasa aurait saisi la balle au bond. Profitant de l’échec avéré dans la mobilisation des Congolais par l’UDPS/Limete et le Rassemblement, contre le pouvoir en place, Monsengwo se serait prévalu auprès du pouvoir qu’il est le seul capable d’offrir la paix au président Kabila et par voie de conséquence, l’interlocuteur valable à consulter dans les efforts de sortie de crise que traverse la RD-Congo. D’après des sources, la stratégie que l’autorité diocésaine de Kinshasa met en place sort d’une réflexion qu’il aurait murie depuis plusieurs mois. Celle-ci, explique-t-on, consiste à " rallier l’opinion nationale à ses idéaux. C’est dans ce cadre que le vendredi 10 novembre dernier, il avait, en effet, été l’initiateur d’une rencontre organisée, en la Cathédrale Notre Dame du Congo, avec les artistes musiciens congolais, venus nombreux pour l’écouter. L’Archevêque métropolitain de Kinshasa avait souhaité sensibiliser les leaders d’opinion à véhiculer auprès des congolais des messages dits d’unité, ce qui profiterait à sa stratégie. " Pour ces mêmes sources, le face-à-face Monsengwo-Musiciens n’était rien d’autre qu’une "messe noire, en raison de ses motivations et soubassements qui étaient jusque là difficiles à décrypter." " Ses tournées en Europe à la rencontre de la diaspora pour finir par être élu comme président de la transition sans Kabila, ont fait dire aux plus avisés qu’un coup fourré serait toujours en perspective en RD. Congo. Et qu’en pareil cas, les autorités congolaises devraient se préparer, logiquement, à y faire face. Et bien, nous y voilà. " Se prévalant également détenteur d’un Plan B contre le président Kabila, révèlent des sources, Laurent Monsengwo est passé par les laïcs de son archevêché pour inciter les kinois à la révolte. Son objectif est précis. A défaut d’obtenir le départ de Joseph Kabila, il joue une autre carte : Convaincre le pouvoir à nommer l’un de ses frères de province à la Primature en remplacement de Bruno Tshibala. Même Félix Antoine Tshilombo. " Après l’échec de la marche du 31 décembre, le Comité laïc de coordination a décidé de revenir à la charge pour forcer, dit-il, le départ de Kabila. C’est encore là un prétexte pour Laurent Monsengwo d’obtenir en contre partie la nomination de ses candidats originaires de l’ex-Bandundu. Pourtant, des manifestants catholiques de bonne foi, ont exprimé leur écœurement suite à cette manipulation et confirment la présence des Kuluna (des désœuvrés violents), des combattants armés et autres inciviques dans les cortèges qui ont pour mission de mettre du feu au pays, afin de bloquer de l’intérieur la marche irréversible vers les élections. La stratégie est qu’une fois qu’un de ses poulains est nommé Premier Ministre, il aura pour mission de remettre en cause tout l’ordre politique afin de provoquer des troubles civiles pour la prise de pouvoir politique effectif. Les affaires pourront reprendre ", analysent ces sources. Celles-ci déplorent l’attitude des curés des paroisses qui, sachant que l’autorité urbaine avait interdit la marche pour raison de sécurité, ont bravé les lois de la République. Ces laïcs en tête des cortèges en marche, assure-t-on, se dirigeaient vers des points de ralliement. "Si vérité est à dire, l’on devrait commencer par condamner ceux qui ne respectent pas les lois de la République", fait-on remarquer. " Il faut noter que le prélat catholique est fin stratégie. D’une part, il perçoit les subsides du gouvernement et de l’autre, il vilipende ces mêmes autorités. L’homme est donc à la quête d’une condamnation internationale contre ce qu’il qualifie de barbarie. Aussi dans son plan, les membres du gouvernement Tshibala seraient les prochaines victimes du lynchage ou assassinat par les commandos de l’opposition que le cardinal présente comme des Laïcs. D’où cette interrogation : A quand la vérité par l’archevêque sur ses véritables motivations ? ", se demandent-elles. Pour conclure, ces sources conseillent à ceux des Congolais qui suivraient encore des appels à manifester des laïcs catholiques de savoir qu’" ils sacrifieraient leurs vies pour satisfaire les appétits politiques de l’archevêque de Kinshasa qui, pendant la deuxième République, n’avait pas réussi à offrir ciel et terre qu’il promet actuellement aux Congolais. "
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