Les cinq décès enregistrés dimanche dernier sur l’ensemble du pays n’ont aucun lien de causalité avec la manifestation projetée par le comité laïc de coordination de l’Eglise catholique, a annoncé mardi à la presse la Police nationale congolaise (PNC).


Selon son porte-parole, le commissaire supérieur Pierrot Mwanamputu qui donnait le bilan officiel provisoire des désordres perpétrés le dimanche 31 décembre 2017, deux « kuluna » (bandits), deux membres du groupe terroriste Kamwina Nsapu et un policier ont péri au cours de cette journée.

Les deux bandits ont été abattus par des vigiles d’une chambre froide qu’ils étaient entrain de piller au quartier Mutoto, dans la commune de Matete, a déclaré le porte-parole. Leurs corps, a-t-il ajouté, « ont été acheminés par leurs compères à la paroisse Saint Alphonse, à proximité de cet établissement commercial, ainsi que l’a certifié l’Abbé Hugues Ndongisala, curé de ladite paroisse, auprès du commandant du commissariat urbain de Mont Amba ».

Outre ces deux bandits, a précisé le commissaire supérieur Mwanamputu, ont été également tués deux membres du groupe terroriste Kamwina Nsapu. Le premier, recherché par la justice congolaise pour des faits criminels, a été mortellement blessé lors de l’attaque avec armes de guerre de deux postes de police au marché Liberté, dans la commune de Masina, tandis que l’autre, auteur d’une attaque d’un poste de police à Kananga (Kasaï Central), a été tué au cours des affrontements avec les forces de sécurité.

Quant au policier décédé, le porte-parole de la PNC a fait savoir qu’il a été abattu par les terroristes du groupe susmentionné lors de l’attaque de la Maison communale de Masina à Kinshasa-Est.

Par ailleurs, a dit le commissaire supérieur Mwanamputu, la PNC a interpelé en divers endroits à Kinshasa 77 fauteurs de troubles qui ont été libérés après interrogatoires, tandis qu’à Kamina, dans la province du Haut-Lomami, 11 fauteurs de troubles brandissant des calicots et drapeaux du parti UDPS ont été également interpelés à la sortie de la messe à la paroisse Sainte Thérèse et relâchés après interrogatoires.

Parmi les 11 fauteurs de troubles, quatre souffrant de légères blessures avaient reçu des soins à l’Hôpital général de référence de Kamina avant de regagner chacun leur domicile, a précisé le porte-parole.

En dehors des cas évoqués, a-t-il souligné, les Congolais ont tranquillement vaqué dimanche 31 décembre 2017 à leurs occupations habituelles partout ailleurs dans le pays.


politico.cd
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