La réaction de Bruxelles ne s’est pas fait attendre après la décision de Kinshasa de fermer la Maison Schengen et l’agence belge Enabel. Dans un communiqué diffusé récemment, la Belgique regrette « cette annonce qui risque d’empêcher l’agence Enabel d’opérer directement et significativement en faveur de la population congolaise ". Toutefois, Bruxelles prend acte de l’annonce par les autorités congolaises de mesures concernant l’agence de développement belge Enabel et la Maison Schengen à Kinshasa ". Selon le communiqué, la décision des autorités de la RDC va sans doute affecter des centaines de collaborateurs congolais qui travaillent pour l’agence. Défendant sa mesure de suspendre la coopération d’Etat à Etat, " la Belgique, à l’instar de ses partenaires régionaux, européens et internationaux, souhaite avant tout que les besoins et les droits fondamentaux de la population soient pris en compte et que l’on aille vers des élections crédibles ". D’après les précisions de Bruxelles, " la Maison Schengen à Kinshasa est une représentation commune qui délivre des visas vers l’espace Schengen pour le compte de 17 Etats membres de l’Union européenne ". Face à la nouvelle donne, le Royaume de Belgique promet de se concerter avec ses partenaires européens, tout autant concernés par cette décision, qui affectera la délivrance des visas pour les ressortissants congolais ". La fermeture de la Maison Schengen et l’Agence de développement belge est une réponse des autorités de Kinshasa à ce qu’elles considèrent comme de "l’ingérence de la part de l’ancienne puissance coloniale ". Comme d’autres pays occidentaux en effet, la Belgique critique régulièrement la « répression » perpétrée sur l’opposition, et de manière générale, elle dénonce ce qu’elle considère comme « les violations des droits de l’homme en RDC. Indexée, Bruxelles réitère tout de même " son attachement à un dialogue politique avec la RDC".
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