Contrairement aux deux dernières années, le Gouvernement congolais a enregistré un excédent budgétaire à la fin du mois de décembre 2017, indique le compte rendu de la 7ème réunion extraordinaire du Conseil des ministres, tenu le lundi 22 janvier dernier. Ce résultat est consécutif à la gestion rigoureuse des finances publiques, dans le cadre de l’application de 28 mesures urgentes du Gouvernement. Pour le ministre des Finances, Yav Mulang, la situation économique au cours de six derniers mois de l’année 2017 a été marquée par l’accélération de la dépréciation du taux de change du franc congolais par rapport au dollar américain, ainsi que l’augmentation du taux d’inflation et la baisse de niveau de réserves. C’est dans cette optique que le Gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour pallier ces difficultés. Il s’agit des mesures de resserrement budgétaire, et de celles visant à une mobilisation plus accrue des recettes, et une reconstitution progressive des mesures de change. A ce jour, poursuit le communiqué, le Gouvernement retient comme principaux axes, l’adoption de plusieurs textes juridiques, l’accalmie de la surchauffe enregistrée sur le marché de change ; une stabilisation relative de la valeur de la monnaie nationale ; la réduction du taux d’inflation mensuel et le relèvement progressif et substantiel du niveau des recettes de l’Etat et des réserves internationales. A en croire le ministre des finances, l’évolution des finances publiques a été globalement bonne grâce à la gestion rigoureuse des ressources. La discipline budgétaire, marquée par le refus de déficit de trésorerie, a amené le gouvernement à appliquer, non seulement l’essentiel des dépenses contraignantes, mais aussi a clôturer l’année 2017 avec des excédents de trésorerie, après deux années successives qui se sont terminées par des déficits. Comme perspectives, le ministre des finances a présenté des actions prioritaires retenues pour l’année 2018. Parmi ces actions, le Gouvernement devra consolider les acquis et amplifier les résultats obtenus pour une relance de la production locale. La production intérieure devra être relancée, principalement par le développement la production agro industrielle ; le financement des investissements dans le secteur agricole et dans les infrastructures de voies d’évacuation de la production. Sont aussi envisagées la transformation des produits agricoles et la réalisation des projets à impact visible, ayant des effets directs sur les conditions de vie de la population tant rurale qu’urbaine. Toutes ces actions sont tirées des 28 mesures urgentes du Gouvernement, fait remarquer le communiqué.
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