Près de trois semaines après la marche du réveillon à Kinshasa, l'opposition congolaise en Afrique du Sud s'est rassemblée jeudi 18 janvier. A l'initiative de l'Eglise catholique congolaise de Johannesburg, les marcheurs se sont retrouvés à Yeoville, un quartier où résident beaucoup de membres de la diaspora. Bien que l'Eglise refuse tout rôle politique, le cortège était mené par un prêtre et un pasteur congolais pour demander le départ de Joseph Kabila.


A la tête des quelque 1500 marcheurs, le père Jean-Marie Kuzituka de la paroisse Saint-François à Johannesburg. Il se place dans la même ligne que le cardinal Laurent Monsengwo et souhaite un départ de Joseph Kabila.

« Bien que nous soyons en-dehors du pays, on reste toujours congolais et nombre de nos familles sont toujours là-bas, et ce sont elles qui sont en train de subir cette oppression, cette dictature de Kabila. »

Des drapeaux congolais flottent, mais aussi angolais et zimbabwéens. Alors que Robert Mugabe est tombé, il y a quasiment deux mois, le secrétaire général du parti communiste zimbabwéen, Nicolas Mabhena, est venu soutenir ses frères congolais : « Le président Kabila ne cesse de repousser les élections. Nous sommes là pour demander à la SADC (SADEC) et à l'Union européenne de faire pression sur lui pour la tenue d'élections. »

Dans le cortège, quasiment aucun Sud-Africain. Une absence de solidarité qui choque Daniel. « L'Afrique du Sud est parmi les géants africains qui détruisent le Congo. A l'époque de l'apartheid, nous avons tous condamné l'apartheid. J'étais encore dans mon pays, je pleurais pour l'Afrique du Sud. »

Le petit fils par alliance de Nelson Mandela est présent. Thierry Bashala sera candidat aux prochaines présidentielles, pour l'heure prévue le 23 décembre en RDC.


RFI / MCN
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