« Comment ferions-nous confiance à des dirigeants qui bafouent la liberté religieuse du peuple », s’interroge le Cardinal qui a condamné la répression violente de la marche des laïcs catholiques du 31 décembre par « des prétendus vaillants hommes en uniforme ».


Selon le Cardinal Laurent Monsengwo, leurs agissements traduisent la barbarie, « le fait d’empêcher les fidèles chrétiens d’entrer dans les églises pour participer à la célébration eucharistique dans les différentes paroisses de Kinshasa, le vol d’argent, d’appareils téléphoniques, la poursuite, la fouille systématique des personnes et de leurs biens dans l’église et dans les rues, l’entrée des militaires dans les cures de quelques paroisses sous prétexte de rechercher les semeurs des troubles, les tueries, les tirs à balles réelles et à bout portant sur des chrétiens tenant en mains bibles, chapelets, crucifix et statues de la Vierge Marie.»





Laurent Monsengwo intime l’ordre conseille aux « médiocres de dégager, pour que règnent la paix et la justice en RD Congo ».






Dans un discours lu après la déclaration, dans le même sens de la CENCO, le cardinal regrette « l’instrumentalisation de la liberté religieuse pour masquer les intérêts occultes comme par exemple l’accaparement des ressources, des richesses, le maintien au pouvoir par des méthodes anticonstitutionnelles, peut provoquer et provoque des dommages énormes à la société congolaise ».

Comme la conférence épiscopale qui le qualifie « d’unique voie pacifique de sortie de cette crise artificielle », Laurent Monsengwo Pasinya, estime que l’accord politique global et inclusif, parrainé par la CENCO, est « violé volontairement ».
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