Le Président rwandais a succédé dimanche à Alpha Condé à la tête de l’Union Africaine. Paul Kagamé qui a prononcé son discours inaugural dans la journée au siège de l’UA à Addis Abeba, entame ainsi un mandat de 12 mois, essentiellement consacré à la réforme institutionnelle de l’Organisation panafricaine.

« Son engagement personnel envers ce programme de transformation pour le continent reste la clé », s’est réjoui le président de la commission, Moussa Faki.

Paul Kagamé a, en effet, mené des mains de maître ce processus de transformation des institutions de l’Union dont les grandes lignes ont été adoptées lors du sommet de l’UA à Kigali en janvier 2017.

« Il n’existe pas de changements faciles, la route qui nous attend est longue et peut même être inconfortable, mais il est important que nous ne gâchions pas cette opportunité », exhortait le président rwandais en mai dernier.

On sait par exemple qu’il est question de prioriser les interventions de l’UA dans quatre domaines clés de portée continentale : les affaires politiques, la paix et la sécurité, l’intégration économique et les moyens pour l’Afrique de faire entendre sa voix sur la scène internationale.

Alors que financièrement l’Afrique dépend à plus de 80% de ses partenaires extérieurs, le numéro un rwandais a la lourde tâche de faire aboutir une réforme qui veut doter l’UA d’une autonomie financière.

Mais comme il n’y a pas que la reforme de l’UA dans la vie, Paul Kagamé devra aussi gérer les conflits sur le continent. Notamment celui qui est juste aux portes de son pays, la crise politique en RDC. Le nouveau président en exercice de l’UA est appelé à y jouer un rôle, a averti le Président français Emmanuel Macron en novembre dernier.


Cas-info
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top