La défense de Jean-Pierre Bemba demande la réduction de la peine de son client condamné à 18 ans de prison à la Cour pénale internationale (CPI). 


Lors du procès en appel, ouvert mardi 9 janvier, elle estime que le président du MLC est le seul accusé et qu'aucun auteur ayant eu une responsabilité directe dans les évènements en Centrafrique n'a été arrêté ni jugé. Pour sa part, le bureau du procureur sollicite l’alourdissement de la peine à 84 ans de prison.

Au cours de l’audience, la défense a tenté de démontrer en apportant des arguments que l’ensemble du verdict est à revoir, notamment la peine de 18 ans de prison infligée à Jean-Pierre Bemba.

Selon elle, le président du MLC, le seul à être jugé et condamné, n'était pas lui-même sur le terrain. Aucun auteur ayant eu une responsabilité directe dans les évènements en Centrafrique n'a été arrêté ni jugé.

Dans son argumentaire, la défense a estimé que la Cour a confondu, en première instance, le concept de «contrôle effectif» des troupes de la rébellion du MLC.

Car selon ses avocats, Jean-Pierre Bemba n’avait ni le contrôle ni le commandement opérationnel de ses troupes sur place en Centrafrique.

Pour eux, la peine infligée à leur client est beaucoup trop élevée par rapport à ce qui s'est fait dans d'autres procès internationaux.

En revanche, le bureau du procureur, qui a aussi fait appel de la décision des juges, a demandé le cumul les peines infligées pour crime, soit 84 ans au total.

Quatre journées sont prévues au total pour ce procès en appel.

Jean-Pierre Bemba a été condamné en juin 2016 à 18 ans de prison. Il est accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, à la suite des violences qu’auraient commises ses troupes en Centrafrique en 2002 et 2003.
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