“Lamentable”, regrette un de nos interlocuteurs à Kinshasa, désolé. Il était à Notre-Dame, dans le quartier de La Gombe, là où Félix Tshisekedi, président du Rassemblement d’opposition et secrétaire général adjoint de l’UDPS (le parti de feu son père) assistait à la messe de dimanche. “La police empêchait les gens de sortir s’ils étaient à plus que cinq personnes à la fois. Les femmes étaient sorties, il ne restait que des hommes. Félix Tshisekedi est sorti et est monté dans sa voiture pour partir. Les gens qui étaient dehors ont commencé à le huer, à taper sur sa voiture en criant “Tu nous abandonnes”. Beaucoup étaient des jeunes qui croyaient que Félix allait marcher avec eux”.

Une fuite qui n’est pas la première même si elle est la plus visible. Le 10 avril dernier, Félix Tshisekedi avait convoqué une manifestation – mais avait préféré partir à Addis Abeba plutôt que d’y participer, laissant ses lieutenants se débrouiller seuls, tout en assurant sur les médias sociaux : “Je suis bel et bien à Kinshasa aux côtés du peuple congolais”. Ce 30 novembre, il avait convoqué une autre manifestation mais avait quitté si tard son domicile, pour s’y rendre, que la police avait eu le temps d’encercler sa maison et de l’empêcher ainsi de sortir.


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