L’Union européenne rappelle aux autorités congolaises que les violences qui ont émaillé les marches des chrétiens dimanche ne sont pas propices à l’organisation des élections prévues au 23 décembre 2018.

“Il s’agit d’un élément essentiel qui, combiné aux mesures de “décrispation” prévues dans l’Accord, est indispensable pour l’organisation d’élections crédibles. Il incombe aux autorités congolaises de garantir le respect et le plein exercice des droits humains et des libertés fondamentales, y compris le droit de manifester pacifiquement”, dit l’UE dans un communiqué ce mardi 23 janvier 2018.

L’UE mentionne les lignes tracées notamment par l’accord de la Saint Sylvestre ainsi que la résolution de l’ONU afin de la tenue d’élections.

“Il appartient à l’ensemble des acteurs congolais de tout mettre en œuvre pour parvenir à l’organisation d’élections en 2018, dans un esprit de dialogue. Le cadre est tracé par la Constitution et l’Accord politique de la Saint Sylvestre, et rappelé par le Conseil de Sécurité des Nations Unies dans sa résolution 2348 (2017)”.

Les manifestations de dimanche ont fait au moins 6 morts et des dizaines de blessés.

Lundi, la Belgique a demandé, par la voie de son ministre des affaires étrangères Didier Reynders que la situation politique de la RDC soit de nouveau inscrite à l’ordre du jour du Conseil des affaires étrangères (CAE) de l’Union Européenne (UE), à la suite des événements survenus dimanche.

“Elle utilisera tous les instruments à sa disposition pour contribuer à une alternance politique pacifique en RDC”, conclut le communiqué de l’UE.
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