Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais a réagi ce jeudi 11 janvier 2018 aux déclarations ces deux derniers jours au Conseil de sécurité de l’ONU ainsi qu’à la Commission des Relations extérieures de la Chambre des représentants à Bruxelles.
Dans une interview, Mende reconnaît la fragilité de la situation politique actuellement en RDC et précise que la question préoccupe “tout Congolais”. Au sujet de financement du processus électoral, Mende rassure que le pays a des moyens.
La communauté internationale hésite toujours à donner sa contribution financière au processus électoral, y-a-t-il à  craindre ?
Qui vous a dit qu’il n’y a pas d’argent pour financer les élections? Nous sommes en train d’avancer, il n’y a que ceux qui sont gênés par le fait que le Congo trouve les moyens de financer les élections par lui même qui sont en train de s’agiter.
L’ONU juge fragile la situation en RDC. Son Secrétaire général redoute le report des élections prévues en décembre prochain, comment réagissez-vous?
Ne mélangeons pas les genres. Je ne pense pas que le propos du Secrétaire général de l’ONU doit être mis au même diapason que la haine de la Belgique pour les patriotes congolais. Je pense que tout Congolais a une préoccupation par rapport à la fragilité de la situation que nous crée ceux qui veulent mettre le grappin sur notre pays à partir de l’Europe. Ne mélangeons donc pas les propos.
Que répondez-vous aux parlementaires belges qui demandent le durcissement des sanctions contre les autorités congolaises?
Ce n’est pas la fin du monde. Il y a déjà des personnalités sanctionnées dont moi. Vous avez l’impression que le ciel est tombé sur la tête. La Belgique n’a pas à nous sanctionner, nous ne sommes pas ses enfants. C’est depuis soixante que nous sommes indépendants. C’est vraiment une façon de faire marcher l’histoire en reculant. Le gens qui raisonnent de la sorte nous inspire pitié.
En face de vous il y a une opposition qui insiste sur une transition sans Kabila…
Cette opposition est déclassée. Même le belge le dise. C’est pourquoi ils ont confié la tâche à des structures non politiques. Vous voyez de qui je parle. Celui qui est aujourd’hui au devant de la scène, il n’est pas de l’opposition. L’opposition est déclassée d’elle même aujourd’hui.
Interview réalisée par Stanys Bujakera

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