Au lendemain des marches réprimées, le Réseau Européen pour l’Afrique Centrale (EurAc) dit dénoncer ce qu’il qualifie de résignation dans laquelle se trouve l’Union européenne. Il regrette également que « l’UE ne parle pas d’une seule voix : certains États membres semblent poursuivre leurs propres objectifs dictés par leurs intérêts économiques et géostratégiques propres ». «En réaction à cela, EurAc et ses 38 organisations membres européennes continuent de dénoncer sans relâche l’apathie et la résignation dans lesquelles se trouve l’Union européenne (UE), incapable d’agir concrètement et fermement pour dénoncer un régime congolais qui ne respecte aucun engagement. EurAc réitère ses appels à l’UE afin qu’elle prenne rapidement des mesures fortes et concrètes et dépassent les déclarations vides et faibles », ajoute le communiqué publié ce lundi 26 février. L’EurAc regrette aussi que les sanctions individuelles européennes « épargnent encore le cercle des proches de Joseph Kabila ainsi que les responsables de récents abus des droits humains perpétrés actuellement dans le pays ». Le Réseau demande la mise en place d’enquêtes « véritablement indépendantes » sur les violences des 25 février et 21 janvier 2018 et du 31 décembre 2017, ainsi que celles des mois de septembre et décembre 2016.
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