Des ONG françaises ont adressé une lettre ouverte au président Emmanuel Macron pour non seulement exiger la transparence dans la coopération sécuritaire avec la RDC, mais aussi pour réclamer la fin de cette coopération eu égard aux répressions des manifestations. « Monsieur le Président, alors qu’une nouvelle manifestation est prévue ce dimanche 25 février, vous avez la possibilité d’entendre enfin l’appel des démocrates congolais : pour fragiliser l’appareil répressif auquel ils font face et isoler politiquement le régime qui ordonne de les réprimer violemment, vous pouvez annoncer la suspension immédiate de toute coopération policière et militaire française avec ce pays », dit cette lettre diffusée la veille de la marche. Ces ONG s’interrogent sur le contenu réel de la coopération militaire. « Combien de coopérants militaires et policiers sont dépêchés ? À quel poste ? Les officiers militaires ou de police congolaise qui participent aux formations prodiguées ou appuyées par la France (par exemple au sein des formations de l’entreprise française Themiis) sont-ils ceux qui ordonnent de réprimer toute manifestation ? Les matériels utilisés dans cette répression brutale proviennent-ils de fournisseurs français soutenus dans le cadre de cette coopération ? », s’interrogent-elles. Pour ces organisation, il y a donc une double urgence démocratique : « en France, rendre enfin transparents ces programmes de coopération militaire et policière ; en RDC, la suspendre immédiatement pour cesser de soutenir un régime criminel » Cette lettre ouverte est signée par Clément Boursin, responsable des programmes Afrique à l’ACAT-France, Julien Moisan, coordinateur des campagnes de l’association Survie, Tony Fortin, chargé d’études de l’Observatoire des armements, et Laurent Duarte, coordinateur international de la campagne « Tournons la page », Secours catholique Caritas France.
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