L’Union européenne (UE) a pris plus d’une semaine pour réagir à la note verbale du ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo exigeant la fermeture dans un « bref délai » de la Maison Schengen installée à Kinshasa. En réalité, les Etats parties de l’espace Schengen n’approuvent pas la décision de Kinshasa de mettre fin à cette structure qui octroie des visas aux habitants de Kinshasa désireux de se rendre dans l’espace Schengen.


Dans un langage diplomatique bien huilé, l’UE répond à Kinshasa que les Etats parties à l’espace Schengen sont plutôt « ouverts au dialogue ». En clair, ces Etats veulent faire comprendre aux dirigeants congolais le bien-fondé de cette institution et plaider pour son maintien.

La grande question est de savoir si Kinshasa pourra reconsidérer sa position alors que les autorités congolaises sont dans la logique de revendiquer, par des méthodes fortes, la souveraineté de la RDC.

Sur la décision de suspendre les activités de l’agence belge de coopération, l'UE souligne l’importance de la complémentarité de ses actions et de celles des États membres en faveur du développement de la RDC. Ici aussi, l’UE prévient Kinshasa sur les risques encourus en cas du maintien de sa position. « Des restrictions envers l'un des États membres risquent de porter atteinte à l'effort collectif au bénéfice des Congolais », note le communiqué de l’UE.

Ci-jointe, en annexe, la déclaration commune de l'UE :
http://mediacongo.net/dpics/files/2018-02-3-07-57-35_eeas_-_declaration_conjointe_sur_la_suspension_des_activites_de_la_maison_schengen_a_kinshasa_-_2018-02-02.pdf

MCN TEAM / mediacongo.net
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