La Mission onusienne en RDC (Monusco) a noté un dispositif plus allégé des forces de l’ordre lors des manifestations du 25 février 2018 dernier à travers le pays, a fait valoir mercredi Mme Florence Marchal, porte-parole de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC.

Pour la porte-parole de la Monusco, ceci est un exemple de la mission des bons offices de la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC auprès des autorités politiques congolaises. « Nos équipes ont pu voir certains endroits où des marches pacifiques ont eu lieu ».

La Monusco a pris note du décès des deux personnes. Indignation de la Monusco. Par ailleurs la Monusco marque son indignation face à l’attaque et l’enlèvement de cinq agents humanitaires survenus le 5 février dernier, sur l’axe Koze-Lukige, dans le territoire de Shabunda (Sud-Kivu) et orchestrés par des éléments du groupe armé Rahiya Mutomboki. Ces agents ont été maintenus en captivité pendant 6 jours.
Tensions interethniques au Nord-Kivu selon la Monusco


Par ailleurs, le porte-parole militaire de la Monusco, Adil Esserhir, a indiqué à partir de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu que la situation sécuritaire dans cette province reste dominée par des tensions interethniques, en particulier dans les territoires de Lubero et Rutshuru qui demeurent des points chauds pour diverses activités des forces négatives.

A cet effet, la Force de la Monusco poursuit ses actions en vue de restaurer l’autorité de l’Etat et d’assurer, a-t-il dit, la protection des populations civiles. En plus des patrouilles de routine, les troupes onusiennes ont intensifié leurs déploiements par la conduite de nombreuses missions de longue durée dans les zones affectées par cette résurgence de violence intercommunautaire.

Trois bases opérationnelles temporaires ont été déployées à Nyakakoma, au Nord de Nyamilima, Mutanda et Walikale.
 ACP

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