C’est décidé. L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) que pilote le tandem Kabund-Fatshi sera en congrès extraordinaire les 26 et 27 février courant à Kinshasa pour élire un nouveau président en remplacement d’Etienne Tshisekedi décédé le 1er février 2017 à Bruxelles. Un candidat déjà déclaré, le fils biologique du Lider maximo, Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, dit FATSHI. L’information a été livrée aux médias par le Secrétaire général de cette formation politique, Jean-Marc Kabund A Kabund, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue hier jeudi 8 février au siège du parti . Le SG lui-même n’est pas en lice. Pour briguer la présidence du parti, les candidats président doivent remplir un certain nombre de conditions, notamment être de nationalité congolaise et avoir 20 ans d’ancienneté au sein parti. Un niveau d’études égal au moins au graduat ou une expérience professionnelle et politique éprouvée à travers un parcours régulier au sein du parti est également requis. Le budget à mobiliser pour ce congrès électif est arrêté à 176 370 dollars. Au dire du SG Kabund, quelque 617 délégués, détenant une carte de membre du parti ou une quittance d’achat de la carte, sont attendus à ce forum, en plus de 100 invités externes. FATSHI ULTRA FAVORI POUR SUCCEDER A SON DEFUNT PERE Placées sous le thème : « Le nouveau président de l’UDPS pour la continuité du combat du Dr Étienne Tshisekedi et la conquête du pouvoir en RDC », ces assises sont censées amorcer une nouvelle ère dans la vie de l’UDPS qui ne semble pas encore totalement remise du décès de son charismatique leader. Or compte tenu des enjeux électoraux à venir, le parti doit se donner un président qui va pouvoir remobiliser les troupes. Pour les responsables de l’UDPS, les élections restent leur cheval de bataille. Pour sa participation aux prochaines élections, la première force de l’opposition a demandé à ses militants de s’inscrire massivement sur les listes électorales. L’ambition affichée est donc de participer activement à ces consultations. Pour relever le défi électoral, l’UDPS devrait formellement cette fois-ci se doter d’une nouvelle direction. Et Félix Tshisekedi parait l’homme de la situation. Car depuis la disparition de son chef historique, Etienne Tshisekedi, c’est en fait le Secrétaire général adjoint du parti, Félix Tshisekedi, qui est à la manœuvre. C’est donc lui qui tient la base du parti. C’est sans doute fort de cette réalité que Félix Tshisekedi a été désigné président du Rassemblement. Au Congrès électif de février, il sera question de faire correspondre les textes aux réalités. En des termes un peu plus clairs, c’est propulser Félix Tshisekedi officiellement président du parti. Puisque depuis la mort de son père, c’est lui qui incarne le leadership du parti et non le Secrétaire général Jean-Marc Kabund. Le porte-parole de l’UDPS, Augustin Kabuya, l’avait dit en des termes voilés lors d’une matinée politique en novembre. « Nous irons là-bas (au Congrès, NLDR) pour formaliser ce que la base a réclamé ». Il s’agira d’introniser Félix Tshisekedi comme successeur de son défunt père. Et pour peu qu’on connaisse le fonctionnement de l’UDPS, on ne sait pas qui peut se risquer à aller contre la volonté des combattants. En ne se portant pas candidat, Jean-Marc Kabund l’a sans doute compris. Refondation de l’UDPS post-tshisekediste Reste à savoir si le Congrès sera aussi une occasion pour réunifier toutes les tendances ou ailes de l’UDPS. Certains membres y ont travaillé et appellent de tous leurs vœux cette unité du parti. Notamment Valentin Mubake, les fondateurs Protais Lumbu, Lusanga Ngiele et l’actuel chef du Gouvernement Bruno Tshibala. Ces personnalités affirment incarner chacune un courant de l’UDPS et désirent participer à la refondation de l’UDPS post-tshisekediste.
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