* L’autorité urbaine appelée à de nouvelles stratégies en faveur de la paix. Ils ne seront pas seuls dans les rues de Kinshasa, ce dimanche 25 février. Les laïcs catholiques retrouveront sur leur chemin les membres de l’Akam, « Alliance des Kabilistes musulmans ». Un mouvement dit musulman et proche du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), qui se propose d’« affronter » les chrétiens dans une marche pacifique de soutien au processus électoral. « L’Alliance des Kabilistes musulmans » (Akam/Pprd) a informé, dans une lettre adressée hier au gouverneur de la ville de Kinshasa, qu’elle « organise une marche pacifique le dimanche 25 février 2018, en vue de soutenir la tenue des élections le 23 décembre 2018 ». Cette marche vient donc s’ajouter, en opposition, à celle qu’organise le même jour le Comité laïc de coordination (Clc) pour réclamer l’application intégrale de l’Accord de la Saint Sylvestre. De ce fait, cinq manifestations partiront des mosquées vers « des paroisses catholiques », afin d’inviter les chrétiens à « se préparer à gagner des élections et non à créer des troubles dans le pays », a affirmé à l’AFP, un des signataires de la lettre, Mondo Moussa. Il accuse l’Église catholique de chercher à « déstabiliser Joseph Kabila ». Officiellement, ce regroupement n’est reconnu ni par le parti présidentiel ni par la Communauté musulmane de RDC, minoritaire avec environ 10% de la population. Les membres de l’Akam « n’ont rien à voir avec la communauté islamique. On ne les reconnait donc pas », a déclaré à l’AFP Cheick Ali Mwinyi M’Kuu, représentant légal de la Communauté musulmane de RDC. L’AUTORITE URBAINE APPELEE A DE NOUVELLES STRATEGIES EN FAVEUR DE LA PAIX Quelle stratégie prendra la Ville cette fois-ci pour calmer les esprits dans les rangs des anti et pro Kabila ? Difficile d’y répondre pour l’instant. Car les interdictions émises par le gouverneur de la ville quant à l’organisation de deux précédentes marches des laïcs catholiques ont été bafouées par ces derniers. Les manifestations ont eu lieu et se sont soldées par des morts et des blessés graves. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la répétition est à éviter. D’aucuns savent que les catholiques vont marcher quelle que soit l’interdiction du Gouv Kimbuta. C’est dire que la stratégie de l’interdiction a déjà montré ses limites, à la lumière des deux précédentes marches. Alors pour éviter de retomber dans ce cercle infernal, cette fois-ci, proposent des analystes, la police anti-émeute, doit davantage faire preuve de professionnalisme sur terrain, dans l’encadrement des foules, en vue de permettre aux manifestants d’exprimer leurs désidérata de manière pacifique et dans le respect de l’ordre public. Côté organisateurs des marches, on devrait conscientiser les manifestants sur les objectifs poursuivis en vue d’éviter des dérapages. Car le Congo appartient à tous, anti comme pro Kabila. Il ne s’agit pas d’une chasse à la sorcière, mais plutôt de la recherche d’un idéal commun, le bien-être de toute la population congolaise.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top