Le Comité des sanctions de l’ONU a ajouté le jeudi 1 février 2018 dans sa liste noire les noms des quatre personnalités congolaises qui d’après lui représentent une “menace pour la paix, la stabilité et la sécurité” en RDC.

Parmi les nouveaux sanctionnés figure Muhindo Akili Mundos, Général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

“En septembre 2014, il a été nommé commandant du secteur opérationnel des FARDC dans les zones de Beni et de Lubero, notamment l’opération Sukola I contre les Forces démocratiques alliées (ADF), fonctions qu’il a occupées jusqu’en juin 2015”, dit le Comité des sanctions.

Selon l’ONU, le Général Muhindo Akili Mundos qui fait partie de l’unité de la Garde Républicaine représente une “menace pour la paix, la stabilité et la sécurité de la République démocratique du Congo au titre du paragraphe 7 de la résolution 2293.

La résolution 2293 adoptée en 2017 porte notamment sur la circulation des armes, gèle financière et restriction des déplacements applicables aux personnes et entités que le Comité aura désignées comme se livrant ou apportant un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la RDC.

Guidon Shimiray Mwissa, actuellement à la tête de la milice “Nduma Defence of Congo/NDC Renové qui opère dans les territoires de Lubero et Walikale, est également sanctionné.

“En 2008, il a participé à la formation de Nduma défense du Congo (NDC), devenant le commandant en second chargé de la brigade Aigle Lemabé.  Il représente également une menace pour la paix, la stabilité et la sécurité en République démocratique du Congo”, note l’ONU.

L’ONU indexe aussi Lucien Nzambamwita qu’elle identifie comme un sujet rwandais sans donner assez d’information sur lui.

Gédéon Kyungu Mutanga Wa Bafunkwa aussi a été dans la liste des sanctionnés de l’ONU.

“En 1999, il a rejoint le mouvement Maï Maï.  Depuis 2003, il commande l’un des groupes les plus actifs dans la province du Katanga.  En 2006, il a pris contact avec les forces de maintien de la paix de l’ONU afin d’être intégré au programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR).  En 2011, il s’est échappé de prison puis s’est rendu en octobre 2016”, indique le Comité des sanctions de l’ONU.

Selon les Nations Unies, les trois derniers sujets représentent une menace pour la paix, la stabilité et la sécurité de la République démocratique du Congo au titre du paragraphe 7 de la résolution 2293. Cette résolution adoptée en 2016 réprime entre autres, “les formes de violence et autres activités déstabilisatrices, notamment l’exploitation des ressources naturelles”.

Patrick Maki
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