Ce lundi 12 mars, le capitaine Katumbi aura son équipe au complet. Une équipe estampillée « Forces du changement » qui sera présentée ce jour à Johannesburg en Afrique du sud. Avec comme ambition affichée gagner le match du 23 décembre 2018. Super champion sur le terrain de foot avec son team TP Mazembe, Moïse Katumbi a un tout autre défi à relever. Celui de l’emporter au fond des urnes. Devant les délégués présents au conclave qui se clôture ce lundi au pays de Mandela, le déjà candidat à l’élection présidentielle semble avoir pris toute la mesure du challenge. « Soyons disciplinés et dignes des attentes de notre peuple pour être au rendez-vous du 23 décembre prochain et apporter le changement qu’ils exigent ». Ci-dessous le discours de l’opposant devant les conclavistes. Mes chers amis, Nous voilà réunis sur la terre bénie d’Afrique pour partager nos vues et ensemble donner un nouvel élan à notre cher, grand et beau pays, la République Démocratique du Congo. Je vois beaucoup de visages connus, certains que je n’ai pas revus depuis des années. J’en suis très heureux. Merci d’être là. Merci d’avoir répondu sans hésiter à mon invitation. De toutes les provinces du Congo, d’Afrique et au-delà, vous avez parcouru des milliers de kilomètres pour me rejoindre ici en Afrique du Sud. Votre engagement, votre disponibilité me touchent profondément. Ensemble, nous allons travailler à l’avenir de notre pays. Je tiens à remercier aussi les autorités sud-africaines. Chaque fois que le destin du Congo a été menacé, la République Sud-africaine a répondu présent pour apporter son soutien. Les négociations de Sun City continuent de marquer notre mémoire collective. Ces négociations ont mis fin à la guerre. Elles ont scellé notre destin. Aujourd’hui, à cause de l’arbitraire et de l’injustice au. Congo, je ne peux pas lancer mon mouvement à partir de mon pays, votre pays, notre pays ! Et c’est à nouveau l’Afrique du Sud qui nous offre l’hospitalité. Au pays de Nelson Mandela, la démocratie se vit au jour le jour. Les institutions fonctionnent. La Justice est indépendante. Quand le bon exemple vient d’ailleurs, n’ayons pas peur de nous en inspirer. Ce pays nous montre que la démocratie en Afrique n’est pas qu’un rêve. Mes chers amis, Ce qui nous réunit ici, c’est avant tout le rejet de la dictature qui s’est installée dans notre beau pays et la volonté de bâtir un monde meilleur pour nos compatriotes. Ces derniers mois, ces dernières années, nos compatriotes se sont mis debout pour défendre ces valeurs. Des millions de Congolais ont marché à travers tous les pays et ont affronté les bâties. Certains ont perdu ta vie. Ce sont des héros. Ils sont dans nos cœurs et dans nos souvenirs. Nous ne les oublierons jamais. En la mémoire de tous ces martyrs, je vous demande une minute de silence. Mes chers amis, Inspirons-nous du courage de nos compatriotes, Pendant ces trois jours soyons à la hauteur de leur sacrifice. Si vous êtes la, c’est que vous aussi, vous n’avez pas peur, que vous aussi, vous défendez des convictions. Ces convictions que nous partageons, ensemble, nous allons les transformer en actions, et les faire gagner. Les Congolais nous regardent et veulent voir une opposition forte. A titre personnel, j’étais gouverneur et vous le savez, lorsque mes convictions n’étaient plus en accord avec les choix politiques imposés, j’ai pris mes responsabilités. Je n’ai pas eu peur de démissionner, de m’opposer car, en toutes circonstances, il faut savoir concilier la morale et la politique. Ces trois jours ensemble vont permettre de construire l’alternance de demain et montrer aux Congolais qu’ils ne sont pas seuls, que nous travaillons et que nous vaincrons. Mes chers amis, Nous voilà arrivés dans la dernière ligne droite avant l’alternance que notre peuple réclame. Les conditions qui permettent d’envisager des élections crédibles, justes et honnêtes sont très loin d’être remplies. De nombreux compatriotes croupissent encore en prison injustement privés de leur liberté. D’autres sont condamnés à l’exil. Les manifestations pacifiques sont réprimées dans le sang. Les médias privés proches de l’opposition sont menacés ou fermés. La décrispation politique est toujours lettre morte. Le processus électoral est toujours menacé par la dictature. La CENI veut imposer une machine à tricher... Le fichier électoral doit être audité et nettoyé. La question du vote des Congolais de l’Etranger n’a toujours pas été réglée. La loi sur la répartition des sièges n’a pas encore été votée. Tout cela nous oblige à nous engager. Si nous voulons des élections en temps et heures, nous devons nous préparer. Telle est la raison de notre rencontre ici en Afrique du Sud. Mes chers amis, Je m’adresse à vous en capitaine de l’équipe qui veut gagner. Notre victoire tient avant toute chose au sérieux, à l’application et au travail que nous devons abattre tous ensemble. Ne laissons aucune place à l’improvisation. Organisons-nous ! Travaillons dur et avec exigence ! Notre pays le mérite. Il y a urgence. Dès aujourd’hui, je vous demande de travailler ensemble. A ne pas regarder l’avenir les yeux rivés dans le rétroviseur. Il n’y a pas ici de G7, AR, Dynamique, société civile. Il n’y a pas ici des anciens et des nouveaux. Il y a ici des patriotes qui sont ensemble déterminés à construire un nouveau Congo. Soyons disciplinés et dignes des attentes de notre peuple pour être au rendez-vous du 23 décembre prochain et apporter aux Congolais le changement qu’ils exigent. Je sous souhaite un bon travail et vous remercie encore.
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