Le conseiller du président français, Emmanuel Macron, François Rémy -l’homme de l’ombre du jeune président- a fait part de cette option auprès de certaines chancelleries et diplomates au niveau de l’Union Européenne. L’option de lâcher Katumbi, -l’incertain candidat-, à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain est désormais portée par la France. Il faut lâcher Katumbi, puisque Paris est revenu dans les bons amours avec Kinshasa. Kinshasa qui entre autre aurait cédé notamment à Total les trois blocs pétroliers de l’Est ; à la France la formation des agents de renseignements, l’érection de l’Ecole des stratégies militaires, la formation des policiers au maintien à l’ordre public… Puis, ce prolongement du contrat avec PERENCO. A partir de ce moment, Paris s’est dotée mission de défendre la cause de Kinshasa auprès de l’ensemble des pays qui soutiennent d’une manière ou d’une autre Moïse Katumbi. Il s’agit de la Grande-Bretagne et de la Belgique, surtout. François Rémy mène ainsi une campagne dans ce sens. D’abord, le diplomate français veut persuader la Belgique à reprendre les relations bilatérales avec la République démocratique du Congo. Notons que la Belgique demeure jusqu’à ce jour très opposée au régime de Joseph Kabila. Le royaume apporte son soutien à Katumbi tout à azimut. Cependant, elle a ses intérêts bloqués par Kinshasa notamment la fermeture de la Maison Schengen, la limitation de rotation de Bruxelles-Airlines et la rupture de la coopération militaire… François Rémy conduit une diplomatie des couloirs pour convaincre la Belgique, -de surcroit l’ensemble de l’Union Européenne à réduire le nombre des sanctions prises contre Kabila et les siens. En échange, obtenir de Kinshasa la réouverture de la Maison Schengen et autres avantages du Royaume. Le souhait de la France dans cette démarche, que la Belgique mette fin à son soutien à Katumbi et renonce à ses mesures infligées contre certains dignitaires du régime de l’illégal et l’illégitime président de la République, Joseph Kabila. Kinshasa serait prêt à rouvrir les activités de la Maison Schengen et procéder à la relance des autres activités. Si jamais la Belgique maintenait son soutien à Katumbi et sa position radicale contre Kinshasa, François Rémy, qui avait rencontré Kabila l’année dernière à Lubumbashi, a laissé entendre que la Maison Schengen sera ouverte, mais placée sous la gestion de la France cette fois-là. Désormais, c’est une diplomatie de sape qui est menée contre Katumbi. Connaissant la position de la France au sein de l’Union Européenne, les deux Royaumes à savoir la Belgique, la Grande-Bretagne et autres pays de cette zone n’hésiteront peut-être pas à adhérer à la position de la France. Surtout quand on sait que chez ces occidentaux se sont des intérêts qui priment en lieu et place des amitiés ou autres sentiments humains.

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