Pour ce faire, Laurent Onyemba et d’autres Katumbistes doivent batailler dur pour que leur champion rentre au pays avant la tenue des élections, condition essentielle pour concrétiser son rêve de succéder à Joseph Kabila au Palais de la Nation. Il est conscient de la responsabilité qui lui incombe et promet de se vouer entièrement à cette cause, afin d’obtenir l’alternance politique tant attendue en RDC. Contacté par Alternance. CD, il croit au retour de Katumbi au pays dans les prochaines semaines et, fixe le rendez-vous au peuple dans les urnes à la fin de cette année. Interview.
Alternance. Cd: Moise Katumbi fait face à des ennuis judiciaires qui rendent son retour au pays incertain. N’est-ce pas un pari perdu d’avance que d’espérer sa victoire à la présidentielle du 23 décembre prochain
Laurent Onyemba: Je peux vous jurer que Katumbi reviendra au pays pour compétir démocratiquement. Nul ne peut forcer un candidat à l’exile. Si nous voulons d’une vraie démocratie, il faut que le jeu électoral soit libre, inclusif et pluriel. La communauté internationale y veille. Le contraire ne serait qu’une parodie d’élection et de surcroît une démocratie à résidence surveillée.
La création des « Ensemble » n’a-t-elle pas signé la mort du Rassemblement des Forces politiques et Sociales acquises au changement ?
Ensemble est une plateforme électorale. Le Rassop est un regroupement politique avec les objectifs distincts. Le président Félix Tshisekedi à même soutenu la création de la plate-forme électorale de Moise Katumbi.
Sur quoi repose l’assurance des Katumbistes de gagner l’élection présidentielle du 23 décembre ?
La victoire de Katumbi est certaine. Tous les sondages le présentent comme gagnant. Son bilan dans la gestion de 9 ans de l’ex-Province du Katanga est un atout majeur. Je viens de parcourir 17 États des Etats-Unis d’Amérique et plusieurs pays d’Afrique et de l’Europe, toute la diaspora est derrière sa candidature. Il est aujourd’hui porteur des attentes de toute la population congolaise.
Interview réalisée par LPA