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Traque des groupes armés impénitents dans l’Est de la RDC : Joseph Kabila prend le taureau par les cornes

December 28, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl1OFaQd_2okt4gZJlmGLhxOILLOdEfRLTU3Oo7_g60nlh8YyTlMv5X5S3QkXiQVWQYdOYBsP2mWFlQvUr2xLPAuK2iHDADfsPxYoUYOVLefI7Juehb6hluRo1jA0brqaMQsLqDrCP1d4/s1600/Snapshot_958.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl1OFaQd_2okt4gZJlmGLhxOILLOdEfRLTU3Oo7_g60nlh8YyTlMv5X5S3QkXiQVWQYdOYBsP2mWFlQvUr2xLPAuK2iHDADfsPxYoUYOVLefI7Juehb6hluRo1jA0brqaMQsLqDrCP1d4/s400/Snapshot_958.jpeg" width="400" /></a></div>Depuis l’entrée des rebelles rwandais sur le territoire congolais, l’Est de la RD Congo est devenu non seulement le théâtre des violences armées mais aussi le sanctuaire des pillards et groupes armés de tout bord. Ni les positions politiques occupées à Kinshasa par certains initiateurs et parrains de ces groupes terroristes, ni le nombre de morts occasionnés durant toutes ces dernières décennies n’ont pas suffi à étancher la soif des ennemis du peuple congolais et arrêter la guerre.<br />
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Tous les trois ans, un nouveau mouvement armé surgit et occupe des villes et villages du Nord ou Sud Kivu pour y faire la loi au grand dam de la communauté internationale. Après l’AFDL de Laurent Désiré, tous les groupes qui se sont succédé notamment le RCD, le CNDP, puis le M23 ont un trait commun, le soutien du Rwanda et de l’Ouganda. On ne s’étonné pas pourquoi, ces mouvements ne souffrent pas très souvent de problèmes de logistiques. En dépit de la puissance déployée par les FARDC pour stabiliser la partie Est du pays, les pesanteurs politiques font toujours obstacle au point que les opérations militaires menées sur le terrain se révèlent un coup d’épée dans l’eau. Même les opérations conjointes MONUSCO-FARDC se sont révélées inefficaces et n’ont produit qu’une paix fragile. Les groupes armés toujours nuisibles, des morts se comptent chaque jour, l’activité agricole piétine, les familles brisées, les jeunes sacrifiés, des villages incendiés et des populations déracinées.<br />
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Kabila en tournée décisive<br />
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Le chef de l’Etat vient de boucher la semaine dernière sa tournée dans l’Est de la RDC, laquelle lui a permis de prendre langue avec les populations locales, les acteurs de la société civile et les autorités politico-administratives. Après avoir entendu les uns et les autres, le président de la République Joseph Kabila a pris la mesure de l’urgence pour renforcer la traque contre les groupes armés impénitents. Lors de la réunion du haut commandement militaire qu’il a présidée samedi 26 décembre à Kinshasa, le chef de l’Etat Joseph Kabila a félicité les hommes des troupes pour le travail qu’ils abattent sur le terrain. Par ailleurs, il leur a recommandé de renforcer les opérations pour éradiquer les poches résiduelles des forces négatives dans l’est du pays.<br />
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Des attaques des groupes armés locaux ou étrangers sont très récurrentes dans l’est du pays. Par exemple, vendredi dernier, la position FARDC au village Malolu 46 dans le Nord-Kivu a été attaquée par des présumés ADF. Le bilan provisoire état de trois morts côté civil et deux coté militaire, selon la société civile locale.<br />
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La décision du Chef de l’Etat a été saluée par les notables du Nord Kivu en particulier qui attendent sans retard des résultats concrets sur terrain. Car sans une paix véritable, la tenue de prochaines élections dans cette partie du pays risque d’être compromise.<br />
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Par LRP<br />
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl1OFaQd_2okt4gZJlmGLhxOILLOdEfRLTU3Oo7_g60nlh8YyTlMv5X5S3QkXiQVWQYdOYBsP2mWFlQvUr2xLPAuK2iHDADfsPxYoUYOVLefI7Juehb6hluRo1jA0brqaMQsLqDrCP1d4/s400/Snapshot_958.jpeg" rel="image_src" width="400"></link>

la Nation Politique sécurité Traque des groupes armés impénitents dans l’Est de la RDC : Joseph Kabila prend le taureau par les cornes

Depuis l’entrée des rebelles rwandais sur le territoire congolais, l’Est de la RD Congo est devenu non seulement le théâtre des violences ar...

Fin d’année sous insécurité : l’indifférence de Boshab

December 28, 2015

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkqubomfgfVL0GtFz5hw_tuKaNfSbMATkJqQlMFnazUo0F4LOjYr_SlbiB-1TgTb47O542eBxMRKOCwiQ1iAB1ldDFZEUzGPPrpc2xV3eEl8Bfto5y_FugELhcQBInOMzimMlbjme76y0/s1600/Snapshot_957.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkqubomfgfVL0GtFz5hw_tuKaNfSbMATkJqQlMFnazUo0F4LOjYr_SlbiB-1TgTb47O542eBxMRKOCwiQ1iAB1ldDFZEUzGPPrpc2xV3eEl8Bfto5y_FugELhcQBInOMzimMlbjme76y0/s400/Snapshot_957.jpeg" width="400" /></a></div>
Malgré la détermination des autorités de la Police nationale congolaise à assurer la sécurité de la population en cette période de fin d’année, l’actualité récente dans certaines provinces de la RDC suscite des inquiétudes. La fête de noël a été célébrée dans la peur dans une bonne partie du territoire de Béni à cause de menaces des différents groupes rebelles qui continuent de massacrer des civils. Certains habitants de cette partie du Nord-Kivu ne se sont déplacés de chez eux, préférant passer la fête de la nativité dans la méditation.<br />
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Dans certains quartiers de Kinshasa, il est devenu plus prudent de ne pas décrocher le téléphone car les voleurs à l’arraché sont à l’affût des moindres mouvements, et les bijoux ainsi que les appareils électroniques sont leurs cibles premières. Ces malfrats ne se contentent plus de dépouiller leurs victimes mais n’hésitent plus à les agresser avec des armes blanches même en plein jour. La commune de Ndjili dans la capitale congolaise est devenue une zone rouge, les malfaiteurs s’en prenant non seulement aux personnes mais s’illustrent par des viols sur les jeunes filles et des femmes de tous âges. Pendant ce temps, l’on reproche à Evariste Boshab, Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité de ne pas fournir assez d’efforts pour répondre aux attentes du Chef de l’Etat en matière de sécurité depuis sa nomination au gouvernement Matata 2. Celui qui, le jour de sa prise de fonction, avait pris l’engagement de «‘traquer jusque dans leur dernier retranchement les malfrats partout à travers le pays », s’est révélé une année après, incapable de sécuriser un seul quartier de Kinshasa, Au contraire, c’est plutôt ce malfrats, dans la capitale ou à l’intérieur du pays, qui continuent à traquer et à tuer des populations civiles jusque dans leurs domiciles. Et l’ancien Secrétaire général du PPRD est plus présent là où on l’attend le moins.<br />
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Depuis sa nomination, le territoire de Beni continue à vivre des moments d’horreur sans précédent avec des massacres à répétition des ‘populations civiles perpétrés par les présumés rebelles ougandais d’ADF. La société civile note, depuis octobre 2014, plus de 300 morts tués dans un mode opératoire cruel. Et l’Etat, représenté par le ministère en charge de l’Intérieur et Sécurité, peine à trouver une solution efficace pour mettre fin à ce cycle de violences. Le territoire de Béni est loin d’avoir le monopole de l’insécurité. Les autres coins du pays sont également concernés par ce phénomène, à l’instar du territoire de Katako-Kombe dans la province du Sankuru où plus de 200 maisons ont été brulées dans le village Owango au début de décembre courant, de suite d’un conflit coutumier opposant deux familles. Ces attaques ont également fait deux’ morts dont un policier et plusieurs blessés. Une femme arrêtée pendant les attaques a été transférée à l’auditorat de Lodja où elle subirait un traitement inhumain pendant que l’un de ses fils a été porté disparu.<br />
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Alors que des mesures ‘draconiennes devaient, être mises en place durant la période de fêtes afin que chaque Congolais puisse passer les festivités avec sérénité, conformément à la volonté du Chef dé l’Etat, du côté de la Vice-primature de l’Intérieur et de la Sécurité, l’on observe une indifférence inquiétante de Boshab. Une plus grande prise de responsabilité de sa part est souhaitée par bon nombre de congolais. « On est forcé de s’interroger sur le programme de sécurité mis en place par Evariste Boshab, car, visiblement, il est plus visible lors de débats politiques que sur son secteur. Sous son prédécesseur Richard Muyej, le ministère de l’Intérieur jouait réellement son rôle malgré quelques petits soucis. Mais avec lui, c’est tout le contraire. Le grand déçu de ce manque d’efficacité de Boshab devait être le Chef de l’Etat qui doit, nécessairement se débarrasser de lui », estime un habitant de Kinshasa.<br />
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Par ailleurs, ayant lamentablement échoué sur le secteur de la sécurité, Evariste Boshab, professeure de droit de son état, avait aussi fait sensation en juillet dernier en se substituant au président de la Commission électorale nationale, indépendante (CENI). Il avait ainsi programmé, avec autorité, les dates de l’élection des gouverneurs des nouvelles provinces, avant de se rétracter. D’un échec à un autre, il s’est révélé incapable de recadrer les choses pour une meilleure lisibilité des partis politiques en RDC. En effet, depuis l’auto-exclusion de leurs leaders de la Majorité présidentielle, certains partis politiques du G7 apparaissent sous une double facette avec des ailes dissidentes revendiquant les même logos, les mêmes emblèmes et les mêmes appellations.<br />
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Avec cette cacophonie, certains analystes estiment que Boshab permet la violation de la loi et est loin de promouvoir la cohésion nationale. Choquée par l’incapacité du Vice-premier ministre de l’intérieur et sécurité à sécuriser les populations à cette période de fin d’année, une certaine opinion demande au Chef de l’Etat de se saisir de ce dossier et de mettre hors-jeu Evariste Boshab pour l’intérêt de la nation.<br />
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Par Jean Dende</div>
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkqubomfgfVL0GtFz5hw_tuKaNfSbMATkJqQlMFnazUo0F4LOjYr_SlbiB-1TgTb47O542eBxMRKOCwiQ1iAB1ldDFZEUzGPPrpc2xV3eEl8Bfto5y_FugELhcQBInOMzimMlbjme76y0/s400/Snapshot_957.jpeg" rel="image_src" width="400"></link><br />

la Nation sécurité Fin d’année sous insécurité : l’indifférence de Boshab

Malgré la détermination des autorités de la Police nationale congolaise à assurer la sécurité de la population en cette période de fin d’a...

Le bus des Léopards de la RDC a pris feu dimanche 27 décembre à cause de l'incompétence et de l'irresponsabilité des dirigeants de notre Fédération ( Article + vidéo)

December 28, 2015

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2G7q7_B8k3MYOUZy5057nRWMDXtSn-i3RNfAA0vhxtyBqXyIA_HnSu43Hp00CYYtjl2AcaY22wZHfNKsrDvghZ3YwLkAHD9zj1Y87vUGlRFKfaiKz4Jw5fJx64fI2W3f8EOCYYl1ugXA/s1600/lR+BUSB+S.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2G7q7_B8k3MYOUZy5057nRWMDXtSn-i3RNfAA0vhxtyBqXyIA_HnSu43Hp00CYYtjl2AcaY22wZHfNKsrDvghZ3YwLkAHD9zj1Y87vUGlRFKfaiKz4Jw5fJx64fI2W3f8EOCYYl1ugXA/s400/lR+BUSB+S.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="font-size: x-large;">Triste nouvelle. Le bus des Léopards de la RDC a pris feu dimanche 27 décembre, dans la soirée, devant le salon officiel de l'aéroport de Ndjili. L'incident est survenu après que l'engin ait déposé les joueurs de l'équipe nationale locale du Gabon qui ont joué leur match amical contre l'AS V Club. Signalons que ce bus était devenu vraiment trop dangereux, avec un groupe électrogène et un climatiseur bricollés. Heureusement, il n'y a pas eu de morts ni de blessés.</span><br />
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Le bus des léopards a pris feu à cause de l'incompétence et de l'irresponsabilité des dirigeants de notre Fédération  avec Constant  Omari ,  un jouisseur du premier rang. En Plaçant un groupe électrogène en marche dans la soute à bagage ( pour alimenter les deux climatiseurs extérieurs) il fallait s'attendre tôt ou tard à un incendie. Merci Monsieur Constant Omari.<br />
Voici le fameux bus avec deux climatiseurs à l'arrière et un groupe électrogène jaune dans la soute à bagage. L'accident était prévisible.</span><br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-YZUo0QP2ZM" width="420"></iframe>

Le bus des Léopards de la RDC a pris feu dimanche 27 décembre à cause de l'incompétence et de l'irresponsabilité des dirigeants de notre Fédération ( Article + vidéo)

Au tour de Kinshasa infos en vidéos Sport Le bus des Léopards de la RDC a pris feu dimanche 27 décembre à cause de l'incompétence et de l'irresponsabilité des dirigeants de notre Fédération ( Article + vidéo)

Triste nouvelle. Le bus des Léopards de la RDC a pris feu dimanche 27 décembre, dans la soirée, devant le salon officiel de l'aéroport...

Vote électronique : l’IRDH souligne l’impossibilité de sa faisabilité en RDC

December 28, 2015

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhkpHV4fnjQsg893Q8vYQsklAItjs9D3nWcbJfNDSt6bGyXM92LRFYDq2u6tsOLZslJDJzLgcD56LW_1KAo3nkxEMHZLc_1YS0q_gKnlsxO-FiZZD60wwZZh_yRk11GNOSE1Chiv3_waw/s1600/Snapshot_944.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhkpHV4fnjQsg893Q8vYQsklAItjs9D3nWcbJfNDSt6bGyXM92LRFYDq2u6tsOLZslJDJzLgcD56LW_1KAo3nkxEMHZLc_1YS0q_gKnlsxO-FiZZD60wwZZh_yRk11GNOSE1Chiv3_waw/s400/Snapshot_944.jpeg" width="400" /></a></div>
<strong style="line-height: 1.6em;"><em>L’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) a fait des analyses sur le vote électronique conseillé par Joseph Kabila, Chef de l’Etat Congolais, lors de son adresse à la nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès.  Dans les lignes qui suivent, il est détaillé les avantages et les inconvénients de ce mécanisme expérimenté dans plusieurs pays tels que la France, les Etats-Unis d’Amérique et le Canada. Pour ce faire, il y a des conditionnalités à observer. Notamment, posséder un ordinateur ou un téléphone cellulaire à connexion internet. Ce qui suppose une énergie électrique permanente et la maîtrise de manipulation de l’outil informatique. Ainsi, l’analyse de l’IRDH conclut-elle que le vote au moyen d’un bulletin à papier est l’unique modalité applicable en RDC. D’autant plus qu’il faut  respecter le délai constitutionnel pour les élections essentielles, c’est-à-dire, la Présidentielle  et les législatives.</em></strong><br />
<strong><em>Pour cela, le Président de la République ferait mieux de considérer les difficultés liées à l’usage du vote électronique qui sont très prononcées en RDC et rendent impossible cette option. Lisez plutôt, ci-dessous, l’intégralité de l’analyse de l’IRDH.</em></strong><br />
<strong><u>Elections en RDC</u></strong><br />
<strong>Avantages et inconvénients du vote électronique</strong><br />
Le projet d’Application des Droits civils et politiques (PAD-CI-PO) de l’institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) a procédé à une recherche We-biographique des avantages et inconvénients du vote électronique auquel le président Joseph  Kabila a fait allusion, lors de son discours à la nation du 14 décembre 2015.<br />
<ol>
<li>L’IRDH  se fonde essentiellement sur l’étude comparative du vote électronique</li>
<li>publiée  le 13 juin 2014 par Elections Canada,</li>
<li>l’Organe  canadien de gestion des élections qui dénombre des difficultés auxquelles sont confrontés les pays qui expérimentent le Vote électronique.</li>
</ol>
<strong>C’est quoi le vote électronique ?</strong><br />
En pratique, le vote électronique consiste à<br />
<ol style="list-style-type: lower-roman;">
<li>Voter à distance par un ordinateur connecté à l’Internet,</li>
<li>Voter par borne internet (là où « existe un terminal internet comme centre commercial ou super marché),</li>
<li>Voter par l’internet sur ordinateur d’un bureau de vote,</li>
<li>Voter par internet sur ordinateur d’une circonscription ou</li>
<li>Voter par un téléphone cellulaire connecté à l’internet.</li>
</ol>
<strong>Conditions de faisabilité</strong><br />
Cette option ne devient pratique et accessible que :<br />
(i) pour des électeurs ayant un ordinateur ou un téléphone cellulaire, et (ii) l’outil informatique doit avoir une connexion internet. Ce qui suppose deux autres conditions sous-entendues : (i) l’énergie électrique permanente et (ii) savoir manipuler l’outil informatique.<br />
<strong>Méthode de vote électronique la plus répandue</strong><br />
La méthode de vote électronique largement utilisée est le vote par internet dans un bureau de vote. Il est d’application dans les pays où la population maitrise l’outil informatique et le problème de l’électricité est résolu.<br />
A ce sujet, l’étude est illustrée par les cas de l’Australie, la Belgique, le Brésil, le Canada, la Finlande, la France, Allemagne, l’Inde, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, l’Espagne, la Suisse, le Royaume-Uni, et les Etats-Unis.<br />
<strong>Avantages du vote électronique</strong><br />
Outre les avantages liés à la simplification du processus électoral, l’assurance <strong>d’une plus grande confidentialité aux personnes vivant avec handicap, ainsi que</strong> l’obtention des résultats électoraux plus rapides et plus fiables.<br />
<strong>Les inconvénients du vote électronique</strong><br />
Les inconvénients sont liés notamment <strong>à :</strong><br />
<strong>(i) La sécurité du vote. </strong>Les menaces de virus informatiques et d’attaques de systèmes orchestrées par des pirates inquiètent le plus.<br />
La fraude et la coercition (ou achat de votes) font que chaque vote comptabilisé ne reflète plus l’opinion de l’électeur.<br />
(ii) <strong>les pannes d’électricité</strong>. La distribution de l’énergie électrique doit être permanente.<br />
(iii) Les problèmes de connexion internet, ainsi que les fermetures ou les pannes de serveur. La connexion Internet est moins rapide et coûteuse rend le vote électronique impossible.<br />
(iv) L’éducation électorale demande beaucoup de temps et d’argent, afin de s’assurer que le public est au courant de l’existence du vote électronique et qu’il comprend comment l’utiliser.<br />
Outre les coûts initiaux, très élevés, liés à l’acquisition des appareils et des bornes électroniques, l’étude illustre des préoccupations majeures que rencontrent les pays, cités ci-haut, ayant expérimentés le vote électronique. C’est notamment<br />
<ol style="list-style-type: lower-roman;">
<li>L’accès limité à l’internet ou la compréhension limitée de certains électeurs,</li>
<li>Le vol de trousses de vote ou cartes d’identités</li>
<li>La fraude ou l’utilisation, à l’insu de l’électeur, de sa carte d’identité électronique et de ses renseignements personnels,</li>
<li>La difficulté à vérifier l’identité de l’électeur,</li>
<li>Les pressions sur l’électeur afin qu’il vote d’une certaine façon s’il est en présence d’autres personnes,</li>
<li>Le piratage ou virus modifiant les résultats des élections,</li>
<li>Des problèmes  techniques, erreurs de programmation ou défaillances du serveur et</li>
<li> Des erreurs sur la liste électorale donnant lieu à l’envoi de cartes d’électeurs aux mauvais destinataires.</li>
</ol>
Par ailleurs, le plus grand problème vient de la privatisation de l’administration électorale à une firme. L’octroi de contrats à des entreprises privées pour la portion électronique des élections mine la confiance du public envers le Gouvernement et le processus électoral.<br />
<strong>Recommandation</strong><br />
A propos de l’option à lever entre le bulletin à papier et le vote électronique, les deux modalités prévues à l’article 47 de la loi électoral, (4) l’analyse de l’IRDH conclut que le vote au moyen d’un bulletin à papier est l’unique modalité applicable à la RDC.<br />
En conclusion, le Président de la République, Joseph Kabila, ferait mieux de considérer les difficultés liées à l’usage du vote électronique qui sont  très prononcées en RDC et rendent impossible cette option.<br />
Par conséquent, il convient d’orienter les efforts et les moyens  financiers existants vers le vote avec bulletin à papier afin de répondre aux délais constitutionnels pour les élections essentielles de 2016 (les présidentielles et les législatives)<br />
<strong>Pour l’IRDH,</strong><br />
<strong>Maître Tshiwaka  Masoka Hubert</strong><br />
<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />
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<link height="400" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhkpHV4fnjQsg893Q8vYQsklAItjs9D3nWcbJfNDSt6bGyXM92LRFYDq2u6tsOLZslJDJzLgcD56LW_1KAo3nkxEMHZLc_1YS0q_gKnlsxO-FiZZD60wwZZh_yRk11GNOSE1Chiv3_waw/s400/Snapshot_944.jpeg" rel="image_src" width="400"></link><br />

la Nation Politique Vote électronique : l’IRDH souligne l’impossibilité de sa faisabilité en RDC

L’Institut de Recherche en Droits Humains (IRDH) a fait des analyses sur le vote électronique conseillé par Joseph Kabila, Chef de l’Etat ...

28 novembre -28 décembre 2015 : dialogue, déjà un mois depuis le discours de Kabila !

December 28, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDq6Atb2CXUg3MCKD2KDLsKHX-zr_1rIU7lJfopZFdEFwg3rBV6EInbFSfMRLLQLWRP73a77UKcAe5nCdNV5ganiOkzBZaWRdQ9tNqAVZJl-P9UZFvh-Y1OEzwkaPigvbJh4TgdKBK2Z8/s1600/Snapshot_943.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDq6Atb2CXUg3MCKD2KDLsKHX-zr_1rIU7lJfopZFdEFwg3rBV6EInbFSfMRLLQLWRP73a77UKcAe5nCdNV5ganiOkzBZaWRdQ9tNqAVZJl-P9UZFvh-Y1OEzwkaPigvbJh4TgdKBK2Z8/s400/Snapshot_943.jpeg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong style="line-height: 1.6em;">28 novembre -28 décembre 2015. Ça fait exactement un mois depuis que le Président Joseph Kabila a prononcé son discours dans lequel il convoquait le dialogue politique national inclusif. Le 30 novembre, pour matérialiser sa pensée, il a pris une Ordonnance qui définissait les contours du dialogue. Au passage, Joseph Kabila annonçait la mise sur pied, dans un délai de dix jours, d’un Comité Préparatoire du dialogue. </strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong style="line-height: 1.6em;"><br />
</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong style="line-height: 1.6em;"><br />
</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong style="line-height: 1.6em;">Le 14 décembre, dans son discours sur l’état de la Nation, il a davantage insisté sur la nécessité,  pour la RDC,  d’aller au dialogue. Dans trois jours, il en sera fini avec l’année 2015. Rien n’indique que le dialogue pourrait bientôt débuter. Comme pour en rajouter au suspense, un communiqué de la Présidence a invité les Congolais à attendre les conclusions des consultations menées dernièrement au pays par Said Djinnit,  l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU dans la région des Grands Lacs.  C’est comme si les regards des politiciens congolais étaient, à nouveau, tournés vers New York, siège de l’ONU, implorant le ciel pour que Ban Ki-Moon se résolve, enfin, à désigner un Facilitateur international.</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
En effet, la nomination d’un médiateur international, doté de pleins pouvoirs, est la condition non négociable posée par l’UDPS d’Etienne Tshisekedi pour participer au dialogue. Pourtant, le Président de la République ne croit pas un seul instant, du moins si l’on s’en tient à son discours sur l’état de la Nation, que la solution aux problèmes de la RDC proviendrait de l’extérieur ; ni de l’ONU, ni de l’Occident ou encore de l’Orient.<br />
<strong>Les deux tendances</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
A examiner de près la situation politique en RDC, on réalise que l’on se dirige droit au mur. Les jours passent et se ressemblent. Comment débloquer le processus électoral ? Deux grandes tendances s’affrontent. L’Opposition, composée principalement de la Dynamique et du G7, considère que la stabilité du pays réside dans le respect absolu des lois de la République, particulièrement,  de la Constitution. La Majorité Présidentielle estime, plutôt, que le dialogue politique est l’unique voie pour des élections apaisées. Les Institutions du pays donnent l’impression d’effectuer un saut vers l’inconnue. Dans le camp des pro-dialogue, on y rencontre des forces politiques qui exigent la présence de la Communauté internationale. C’est le cas de l’UDPS dont la participation au dialogue est vivement souhaitée par la Majorité Présidentielle. A priori, on serait tenté de prendre position. Seulement voilà, il est plus facile d’anticiper sur les conséquences des décisions que prendront les uns et les autres ; au lieu d’épouser les thèses des gens bornés qui réduisent des millions de Congolais en esclavage. Selon toute évidence, il n’y a aucun mal à respecter et faire respecter la Constitution. La campagne nationale d’éducation civique devrait, d’ailleurs, porter essentiellement sur l’observance des lois du pays. Il n’est pas, non plus, interdit de privilégier le dialogue comme mode de résolution des conflits. Des groupes organisés, à l’instar de l’Eglise catholique et d’autres forces de la Société civile, sont favorables au dialogue, à la condition que la Constitution de la République ne soit pas contournée. Mais, pour quelle raison, un tel discours passe mal ? La réponse, il faudra la trouver dans le discours développé par les acteurs politiques qui cherchent à confier au futur forum politique un caractère souverain. C’est-à-dire, un dialogue fondateur, une répétition du Dialogue inter Congolais de Sun City. Pour rééditer un tel exploit, les organisateurs se doivent de rechercher un large consensus. Ce qui est loin d’être acquit. Comment imposer à la Nation les décisions issues d’une portion congrue de la population congolaise ? C’est le nœud du problème. Dans tous les cas, les ambitions personnelles, résultant de la folie de grandeur, ne doivent pas l’emporter sur le destin du pays. A chacun de respecter ses limites.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>La Pros. </strong></div>
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la Nation Politique 28 novembre -28 décembre 2015 : dialogue, déjà un mois depuis le discours de Kabila !

28 novembre -28 décembre 2015. Ça fait exactement un mois depuis que le Président Joseph Kabila a prononcé son discours dans lequel il co...

Secrétaire Général aux Sports : Barthélemy Okito juge les 90 jours de Denis Kambayi largement positifs

December 28, 2015

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWUfrwHFLEaIzOCENoNFMFRfruSgYbtewP5e03Mwu-fyQJP7P1Mctyx8KSHKE1zH_RtBA6h20_pLAnUjHTUAntDVMEWvZOcQk2IooQrB1ivUNv7rFzzDBrnWMh2F2XiMuTsoNTJl5tDKI/s1600/Snapshot_942.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWUfrwHFLEaIzOCENoNFMFRfruSgYbtewP5e03Mwu-fyQJP7P1Mctyx8KSHKE1zH_RtBA6h20_pLAnUjHTUAntDVMEWvZOcQk2IooQrB1ivUNv7rFzzDBrnWMh2F2XiMuTsoNTJl5tDKI/s400/Snapshot_942.jpeg" width="400" /></a></div><strong style="line-height: 1.6em;"><em>Ce n’est pas dans ses habitudes. Il ne s’est peut-être pas soumis à un tel exercice, ce haut fonctionnaire de l’Etat qui a connu et travaillé avec beaucoup de Ministres en sa qualité de Secrétaire Général aux sports. Barthélemy Okito, c’est de lui qu’il s’agit, en tout cas, ne met pas sa langue en poche face à une vague de réalisations de Denis Kambayi, qui n’a fait, jusque-là, que trois mois à la tête Ministère de la Jeunesse, Sports et Loisirs. Faisant une sorte de bilan dans une interview exclusive accordée à La Prospérité, rien que dans son volet des sports et Loisirs, Barthélemy Okito juge les 90 jours de Denis Kambayi largement positifs. Avec des mots justes et corrects, le Patron de l’Administration pense que le sport congolais a trouvé quelqu’un. Ci-après, l’intégralité de cette interview.</em></strong><br />
<strong>La Prospérité : Monsieur Barthélemy Okito bonjour !</strong><br />
<strong>Barthélemy Okito :</strong> Bonjour Monsieur le journaliste.<br />
<strong>La Pros. : Quelle est la santé actuelle des sports congolais ?</strong><br />
<strong>B.O</strong> : les sports congolais vont bien, voire très bien. Comme vous le savez, depuis aujourd’hui trois mois, du 25 septembre au 25 décembre 2015, il a plu au Chef de l’Etat que je remercie sincèrement en passant, de confier la gestion de la politique sportive de notre pays à un sportif, en la personne de Denis Kambayi. Et depuis, tout va bien. Un bilan largement positif.<br />
<strong>La Pros. : Parce que vous parlez de trois mois, qu’est-ce qu’on peut retenir de ces 90 jours du Ministre Kambayi à la tête des sports congolais?</strong><br />
<strong>B.O : </strong>Beaucoup de choses. D’abord, vous le savez, le Ministre Denis Kambayi était président de la commission lors des états généraux des sports. Il était parmi les gens qui ont élaboré la loi sportive en vigueur, promulguée par le Chef de l’Etat depuis décembre 2011. Comme Député national à l’époque, il a participé activement au vote de cette loi au Parlement. Ainsi, le premier point qu’il s’est donné comme mission, c’est d’imposer le respect de cette loi sportive. Il a donné une dérogation de 45 jours à toutes les Fédérations afin  d’harmoniser leurs textes, et passer vite à l’application de la loi dans toutes ses dispositions.<br />
<strong>La Pros. : Qu’est-ce qu’on a appris à propos du nombre des joueurs étrangers dans un club congolais ?</strong><br />
<strong>B.O : </strong>Oui, le Ministre a signé deux notes circulaires. La première, il demande la limitation des joueurs étrangers dans nos clubs. Beaucoup de congolais ne comprennent peut-être pas. Cette circulaire n’est pas une spécialité congolaise, même en Europe, en France particulièrement, la Fédération française limite le nombre des joueurs étrangers, je crois à quatre. Beaucoup de joueurs qui évoluent là bas sont des binationaux. Ils ont contourné cette disposition dans ce sens. Même Lionel Messi, c’est un espagnol. Le Ministre Denis Kambayi l’a fait ici chez nous pour la simple raison de promouvoir les talents nationaux. Celui qui veut faire jouer beaucoup d’étrangers, il n’a qu’à leur changer les nationalités. Si ce joueur de Dcmp qu’on l’appelle communément «Obama» change la nationalité, je crois que Ibenge va vite le récupérer à l’équipe nationale locale. C’est simple. L’Etat congolais débourse beaucoup d’argents du trésor public pour les clubs congolais, et nous pensons que cet argent doit servir pour l’encadrement des talents nationaux, en lieu et place des étrangers.<br />
La deuxième note circulaire concerne l’organisation des matches afin de maximiser les recettes. L’expérience a payé lors du match RDC – Burundi du 15 novembre 2015.<br />
<strong>La Pros. : Monsieur le Secrétaire Général, qu’en est-il des Fédérations sportives qui ne reçoivent aucun franc de l’Etat congolais. Il semble qu’il y en a qui ne sont pas  financées ?</strong><br />
<strong>B.O :</strong> C’est là une action parmi tant d’autres actions phares du Ministre Denis Kambayi. Dès sa prise des fonctions, il s’est lancé dans la bataille pour que, désormais, 12 Fédérations soient financées. Plus question seulement du football, hand-ball, taekwondo et cyclisme. Il a écrit officiellement au Premier Ministre en disant que : «je ne souhaite pas qu’on augmente le crédit, qu’on garde le même crédit, mais qu’il soit partagé dans 12 disciplines. Le Ministre Denis Kambayi a fait le bilan depuis les années 60 à nos jours, il a pris toutes les Fédérations qui ont gagné au moins une médaille dans n’importe quelle compétition internationale. Elles sont au total 12 Fédérations. Elles méritent du soutien. Les restes doivent continuer à travailler, à implanter les Ligues à travers le pays avant qu’elles ne soient prises en charge par l’Etat. Le sport congolais a trouvé quelqu’un.<br />
<strong>La Pros. : Que peut-on alors retenir du volet infrastructures sportives ?</strong><br />
<strong>B.O :</strong> Aussitôt qu’il est arrivé, le Ministre a fixé ses regards au stade des Martyrs en réfection. Il a mis sa touche avec une série de Salongo, et aujourd’hui, le stade est très propre. Je vous informe qu’à l’époque, les Chinois avait fait 80% des travaux. Ils n’avaient pas fini par manque de fonds de contrepartie. Quand ils sont revenus, ils n’ont réfectionné que sur base de 80 %. Par exemple, ils ont enlevé 12.000 chaises, ils ont remplacé 12.000 chaises ainsi de suite. Le Premier Ministre leur a demandé d’enchaîner les travaux et terminer le stade à 100%. Outre le stade des Martyrs, le Ministre Denis Kambayi a, dans son agenda, la réhabilitation du stade Kibasa Maliba et le stade Tata Raphaël où il a aussi mis la propreté.<br />
En plus, vous l’avez vu partir au Bas-Congo soutenir le Gouverneur Jacques Mbadu dans la construction du stade Lumumba. Bientôt, il va aller à Kindu et à Mbuji-Mayi. Donc, il est dans la réhabilitation de trois stades nationaux, construction de quatre autres ainsi que les stades municipaux. Il y a, au total, 14 stades municipaux : 4 à Kinshasa et 10 à travers le pays. A Kinshasa, les stades de Barumbu et de Matete sont déjà fin prêts. L’on attend plus que l’inauguration. Je précise, ces stades sont construits conformément aux normes de la Fifa. Il a, aussi, arraché la construction du Palais de Sports, en partenariat avec les Nord-coréens.<br />
<strong>La Pros. : Parlons maintenant du championnat de football congolais, la Linafoot.</strong><br />
<strong>B.O : </strong>En ce qui concerne le championnat du football congolais, le Ministre a mis en place la commission de sports professionnels. Il souhaite instaurer une division d’honneur, une division qui ne concernera que les clubs professionnels. Il a démontré que le championnat congolais actuel se joue avec les clubs professionnels et les clubs non professionnels. Ce qui n’est pas bon, d’autant plus qu’ils n’ont pas les mêmes chances. Le Ministre tient à en finir avec un championnat où les trois premiers sont connus d’avance. Si on s’organise dans ce sens, il va contribuer pour donner à ces équipes la facilité de transport. Il a déjà pris langue avec Congo Airways. Une autre commission qu’il a mise en place, c’est la commission de sport de haut niveau. Ici, c’est pour s’occuper de tous les médaillés, tous les talents congolais. Ils bénéficieront des stages à l’étranger et consorts.<br />
<strong>La Pros. : Du côté loisirs, le Ministre s’est engagé aussi sérieusement ?</strong><br />
<strong>B.O :</strong> Oui, vous avez suivi le tournoi de Nativité du 19 au 26 décembre 2015. Les groupements sportifs particuliers ont été à l’honneur. Le Ministre veut relancer le sport dans ce secteur, où à l’époque on avait des bons athlètes comme Kabasu, Luyeye, Ndume pour ne citer que ceux-là. La première édition a pris fin, l’année prochaine, ce sera la deuxième et l’éclosion totale. Il y a aussi du catch qui oppose les catcheurs de l’Europe et ceux de Kinshasa. C’est du tao-tao. Sans oublier le «Nzango moderne» avec l’organisation d’un tournoi avec la participation de toutes les 24 communes de la Capitale.  <br />
<strong>La Pros. : Qu’a-t-il fait de cette crise qui paralyse le judo congolais ?</strong><br />
<strong>B.O :</strong> Il faut avouer qu’il y avait une crise. Avec l’arrivée du Ministre Denis Kambayi, il m’a instruit pour que je trouve une solution. Au moment où je vous parle, il n’y a plus rien. L’Union Internationale de Judo vient de nous transmettre les textes, et toutes les parties sont pour la tenue très prochainement de l’Assemblée Générale Extraordinaire et Elective.<br />
<strong>La Pros. : Le Chan c’est bientôt, où sommes-nous avec la délégation congolaise ?</strong><br />
<strong>B.O :</strong> Il y aura 150 supporters et 30 joueurs. Le Ministre Denis Kambayi veut que l’équipe ramène la coupe de ce Chan Rwanda 2016 au pays. Toutes les structures des supporters ont déjà déposé les listes. D’ici-là, il va publier et signer l’Ordre de mission.<br />
<strong>Propos recueillis par Guy Elongo</strong><br />
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Politique Sport Secrétaire Général aux Sports : Barthélemy Okito juge les 90 jours de Denis Kambayi largement positifs

Ce n’est pas dans ses habitudes. Il ne s’est peut-être pas soumis à un tel exercice, ce haut fonctionnaire de l’Etat qui a connu et travaill...

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