BA SANGO YA CONGO KINSHASA

GESTION DES MINERAIS ARTISANAUX « FRANSCICANS INTERNATIONAL » ET SES PARTENAIRES INVITENT LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS À INTENSIFIER SES EFFORTS

May 14, 2014

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<strong>Les professionnels des médias de Kinshasa ont, au cours de leur séjour genevois, pris part aux séances de sensibilisation sur les droits de vulnérables avec les ONGs étrangères œuvrant dans ce secteur. Cet échange qui a eu pour cadre la Pastorale à quelques mètres du Palais des nations, s’est déroulé dans une ambiance conviviale. A cette occasion, « Franciscans International » et ses partenaires ont invité le Gouvernement congolais à intensifier ses efforts dans la gestion de l’exploitation minière artisanale.</strong></h3>
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Profitant de la 19ème session de l’EPU, Francesca Restifo a, au nom de Franciscans International (FI) et des autres partenaires, abordé la question des minerais de conflit dans la partie Est de la RDC et de son impact sur la jouissance des droits humains de la population locale. Ces ONGs ont appelé le Gouvernement de la RDC à intensifier ses efforts dans la gouvernance du secteur de l’exploitation minière artisanale. Ils ont aussi invité l’Exécutif congolais, à prendre des mesures concrètes en vue de la reforme nécessaire de son secteur de la sécurité.<br />
Ces ONGs attirent cependant l’attention de la RDC sur notamment la prévention des droits humains sur les sites d’exploitation minière artisanale, y compris le travail des enfants. Elles ont mis l’accent sur l’élaboration d’un mécanisme efficace et durable pour la traçabilité dans le secteur minier et sur l’application des mesures de contrainte dans le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement pour toutes les entreprises opérant dans les secteurs de l’étain, du tantale, du tungstène et de l’or en RDC.<br />
Quant au secteur de sécurité, Francesca Restifo a insisté sur la consolidation de l’autorité de l’Etat dans la partie orientale du pays et l’identification, la criminalisation et la traduction en justice des forces de sécurité de l’Etat participant illégalement à l’exploitation et à la commercialisation des ressources naturelles.<br />
Ces ONGs sont d’avis que les liens entre les ressources naturelles et les conflits en RDC demeurent. Ces rapports contribuent par conséquent à de nombreuses violations des droits humains de la population locale. Bien que des efforts aient été réalisés entre 2009-2013 par la RDC concernant la révision du Code minier de 2002, des procédures de traçabilité et de qualification des sites miniers, une amélioration générale sur le terrain n’est pas visible.<br />
Ainsi, la représentante de ces ONGs, poursuit-elle , l’une de nombreuses conséquences réside dans la violation perpétrée par des groupes armés contre les femmes et les jeunes filles dans les villages que ces forces contrôlent. Et de noter, « la sécurité des enfants travaillant dans ces mines est constamment menacée puisqu’ils sont amenés à extraire des pierres dans des tunnels situés jusqu’à 20 m de profondeur sans aucune sécurité ». Elle n’a pas manqué de souligner que de nombreux enfants meurent suite notamment à l’effondrement de mines ou par inhalation de mercure et d’autres poussières toxiques avant de souligner que l’exploitation des enfants dans les mines les privent de l’accès au système éducatif.<br />
A cet effet, l’absence effective de traçabilité dans le processus d’extraction conduit, en définitive, à mettre sur le marché mondial des minerais impliquant l’exploitation d’enfants, ainsi que tous les actes de violence perpétrés contre une population, a-t-elle indiqué.<br />
D’après FI et ses partenaires, en mars 2014, l’Union européenne a présenté une proposition de règlement et une communication encourageante sur une base volontaire, les importateurs des 3T (Etain, tantale et tungstène) et de l’or sur le marché européen de s’approvisionner de façon responsable dans les zones de conflit et à haut risque. Bien que complémentaires, ces initiatives rencontrent de graves problèmes de faisabilité, de fiabilité et de sécurité liés au problème de la gouvernance dans les secteurs minier et sécuritaire en RDC.</div>
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<strong>FRANCISCANS INTERNATIONAL (FI) EN BREF </strong><br />
Franciscans International est une organisation non-gouvernementale qui utilise l’ONU pour défendre les droits des populations les plus marginalisées et vulnérables et protéger la planète. L’idéal de Fi est une justice sociale et environnementale, dérivée de celle de Saint François d’Assise qui vivait en solidarité avec les pauvres et en harmonie avec la nature.<br />
Présente dans 160 pays à travers le monde, cette organisation fait pression sur les dirigeants de la planète pour lutter contre les violations des droits de l’homme à travers des changements significatifs dans les législations et les politiques nationales et internationales. Fi agit comme une passerelle entre les communautés locales et les dirigeants du monde pour un changement d’envergure et durable. Les activités de plaidoyer de FI sont conduites en faveur des personnes pauvres et marginalisées, pour mettre fin aux violations des droits humains et autres injustices.<br />
Cependant, cette ONG met en œuvre des actions relatives à l’esclavage, la traite d’êtres humains, les droits des migrants, la justice environnementale et la protection des peuples autochtones. Récemment, FI a concentré ses efforts sur la problématique d’enregistrement universel des naissances et les violations des droits humains dans le secteur minier. Franciscans international travaille avec le Centre catholique international Genève (CCIG), le Centre pour les droits civiques et politiques (CCPR) et le Réseau européen pour l’Afrique centrale (EurAc). <strong>Mathy MUSAU de retour de Suisse</strong></div>
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Le direct
        
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GESTION DES MINERAIS ARTISANAUX « FRANSCICANS INTERNATIONAL » ET SES PARTENAIRES INVITENT LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS À INTENSIFIER SES EFFORTS

Economie GESTION DES MINERAIS ARTISANAUX « FRANSCICANS INTERNATIONAL » ET SES PARTENAIRES INVITENT LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS À INTENSIFIER SES EFFORTS

Les professionnels des médias de Kinshasa ont, au cours de leur séjour genevois, pris part aux séances de sensibilisation sur les droits de...

Criminalité dans la commune de Kintambo : la légende « Pull Over » mise hors d’état de nuire

May 14, 2014

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Eteinte depuis des décennies avec la triste fin de fameux Bana Us qui avaient semé la terreur et la désolation, la criminalité a resurgi des entrailles de quartiers de Kintambo avec les épisodes de Kuluna. Les ratissages des opérations Likofi ont poussé bon nombre de ces marginaux à émigrer dans de communes périphériques où l’état défectueux des routes empêche la traque des malfaiteurs et les patrouilles motorisées.</h3>
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Au tour de Kinshasa Criminalité dans la commune de Kintambo : la légende « Pull Over » mise hors d’état de nuire

Eteinte depuis des décennies avec la triste fin de fameux Bana Us qui avaient semé la terreur et la désolation, la criminalité a resurgi de...

Pour le «gel» de leurs salaires : Des agents de la Santé publique en colère contre BGFIBANK !

May 14, 2014

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Une opération de routine a plutôt dégénéré en une manifestation de colère contre la Banque Gabonaise et Française Internationale (BGFIBANK) hier, lundi 12 mai 2014, dans la commune de Kintambo. Pour cause, le gel du salaire des fonctionnaires de la Santé publique du district de la Lukunga par cette banque, n’a pas été bien digéré par ces agents. Ceux qui sont  affectés à cette banque se disent indignés de la qualité du travail qu’offre cette institution bancaire et, réclament le paiement immédiat de leurs salaires et primes du moi d’avril dernier.</h3>
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«Tous nos collègues de Funa qui retirent leurs salaires dans BGFIBANK ont été déjà payés. Nous, au niveau de Lukunga, les agents de la banque nous avaient dit autrefois de rentrer pour revenir ce lundi 12 mai 2014. Et, arriver ce lundi, ces mêmes agents nous intime l’ordre de renter à la maison pour revenir demain mardi», déclare un fonctionnaire de la Santé publique. Ils ont fustigé la négligence de cette banque et ont demandé au gouvernement de leur changer de banque. «Pouvez-vous imaginer que parmi nous, il y a des gens qui ont emprunté de l’argent uniquement pour arriver devant la banque avec l’idée d’être payés pour rembourser l’argent du ticket emprunté. Et, à arrivés ici, qu’on nous dise allègrement de revenir demain comme s’ils nous ont donné les moyens nécessaires pour le faire, c’est pourquoi nous avons manifesté à l’unanimité et exigé la présence des autorités de la banque», a ajouté un autre agent de l’Etat.<br />
<br />
A cet effet, cette banque a fait l’objet, hier lundi, d’un grand sit-in de la part de ces agents de la Santé publique.<br />
<br />
Sur la grande route de l’avenue Kasa-Vubu, hommes et femmes travaillant dans les différentes zones de la Santé Publique, n’ont pas hésité de barricader cette voie pour exprimer leur ras-le-bol. L’on apprendrait des sources concordantes que peu avant, les manifestants avaient même bloqué le passage au convoi du Vice-Premier ministre et Ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba qui se rendait à son cabinet de travail. Du côté de la banque, aucune explication n’a été livrée à la presse par rapport à cet incident. Mais, après l’arrivée de certains responsables de la banque, les agents avaient directement reçu l’ordre de payer ces fonctionnaires alors qu’ils avançaient comme raison la non disponibilité de leurs salaires dans la caisse de la banque. <br />
<br />
M. Kapongo & C. Yakoto

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Une opération de routine a plutôt dégénéré en une manifestation de colère contre la Banque Gabonaise et Française Internationale (BGFIBANK)...

Groupe parlementaire: UNC et alliés, Justin Bitakwira démissionne !

May 14, 2014

<h3>
Justin Bitakwira a annoncé hier, mardi 13 mai 2014, sa démission de la présidence du groupe parlementaire UNC et Alliés. Il l’a fait dans une correspondance adressée au Président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise), Vital Kamerhe.</h3>
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 Justin Bitakwira se dit «calomnié et humilié» dans ce groupe, malgré son statut de Président. Toutefois, il reste membre de l’UNC. Ce qui n’aura pas des conséquences sur son mandat de Député National. Depuis un certain temps, selon certaines indiscrétions, il se serait effacé à la tête de ce groupe parlementaire.<br />
<br />
Cette démission laisse supposer qu’il existait un malaise dans la maison UNC & Alliés.<br />
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12.727272033691406px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<span class="texte" style="font-size: 13px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative;"><strong>La Pros.  </strong></span></div>
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Politique Groupe parlementaire: UNC et alliés, Justin Bitakwira démissionne !

Justin Bitakwira a annoncé hier, mardi 13 mai 2014, sa démission de la présidence du groupe parlementaire UNC et Alliés. Il l’a fait dans u...

La leçon des expulsions du Congo-Brazza : les relations entre Etats sont régies par les rapports de force

May 14, 2014

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<span style="font-size: large;">«Les relations entre Etats sont régies par les rapports de force » : cette théorie des Relations internationales a été répétée par les députés aussi bien de la Majorité que de l’Opposition lors de la plénière d’hier lundi 12 mai 2014 à l’Assemblée Nationale, consacrée au débat sur le rapport de la commission d’information de la chambre basse du parlement congolais sur l’expulsion massive des RD Congolais de Brazzaville. </span></h3>
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<br />
Tous les députés se sont accordés sur la rupture des relations diplomatiques entre les deux Congo, le rappel de l’ambassadeur de la RDC au Congo-Brazza à Kinshasa et la fermeture des frontières. Ewanga a mis à nu la faiblesse du gouvernement congolais qui se montre passif face aux massacres perpétrés contre sa diaspora au Congo-Brazza.<br />
<br />
Pour ce député de l’UNC, la RDC est humiliée par son voisin, parce qu’elle n’a pas d’armée. Il a pointé du doigt les autorités brazzavilloises dans l’assassinat du rebelle Udjani « Etoko ».<br />
<br />
Franck Diongo a suggéré la riposte sur le terrain militaire, à l’instar de LD Kabila en 1997, quand les obus de la République du Congo, lors de la guerre opposant Sassou et Lissouba, étaient tombés sur Kinshasa. Cet élu de Kinshasa a même proposé au gouvernement congolais d’imposer le veto de la RDC comme grand pays francophone pour empêcher que le secrétariat de l’Organisation internationale de la Francophonie ne revienne au candidat de la République du Congo.<br />
<br />
Clément Kanku a enfoncé le clou en exigeant le gel des avoirs des autorités de la République du Congo se trouvant sur le sol de l’ex-Zaïre. A la fin du débat, l’Assemblée nationale a décidé de soumettre des recommandations destinées au gouvernement à la prochaine plénière, après avoir adopté le rapport de sa commission d’information sur l’expulsion massive des RD Congolais de Brazzaville. ERIC WEMBA</div>
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Au tour de Kinshasa la Nation La leçon des expulsions du Congo-Brazza : les relations entre Etats sont régies par les rapports de force

«Les relations entre Etats sont régies par les rapports de force » : cette théorie des Relations internationales a été répétée par les dépu...

Affaire des refoulés de Brazzaville : Voici 13 recommandations des Députés !

May 13, 2014

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<strong>La colère était lisible sur les visages des Honorables Députés Nationaux qui ont pris d’assaut, ce lundi 12 mai 2014, la Tribune de la Représentation nationale, après l’audition du rapport de la mission parlementaire d’information relative à la situation des expulsions massives des congolais de la RDC du Congo-Brazzaville.</strong></h3>
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<strong><br /></strong>
<strong><br /></strong>
<strong> Aubin Minaku a usé de toute sa sagesse et de son autorité pour empêcher le débordement. Qu’à cela ne tienne, certains élus ne se sont pas empêchés d’appeler à des réactions fermes de Kinshasa. Quant à la mission, elle a proposé treize recommandations majeures, en guise de conclusion dans son rapport. Entre autres, la mise en œuvre scrupuleuse de principe de la réciprocité prévu par la convention liant les deux Etats sur l’établissementet la circulation des personnes et des biens, signée le 3 décembre 1999 ; la saisine par voie diplomatique desinstances internationales compétentes notamment, la CPI et la Cour Africaine des Droits de l’Homme aux fins d’obtenir la condamnation de la République du Congo-Brazzaville et l’indemnisation des victimes de l’opération «Mbata ya Bakolo» pour crime contre l’humanité et violation des droits de l’homme. Il y aaussi l’amélioration des conditions de transport des expulsés de Brazzaville à Kinshasa et du Beach Ngobila aux sites d’hébergement ; l’organisation du départ volontaire des expulsés dans leurs familles à Kinshasa ou dans leurs provinces respectives, en associant les Gouverneurs de provinces ; l’organisation de la réinsertion des expulsés dans la société congolaise…</strong><br />
Conduite par les Présidents des Groupes Parlementaires, la mission d’information avait pour mission de comprendre les vraies raisons de ces expulsions brutales des congolais de la RDC du Congo-Brazzaville. Ainsi, au cours des entretiens qu’ils ont eus  avec leurs interlocuteurs d’en face, les Honorables Députés ont soulevé certaines préoccupations  notamment, les conditions d’expulsion qui violent les droits humains, le non-respect de la dignité humaine et des instruments internationaux qui régissent les relations diplomatiques et consulaires, particulièrement le non-respect de l’article 16 de la convention sur l’établissement et la circulation des personnes et des biens signée le 3 décembre 1999 par l’Angola, la RDC et la République du Congo. Cette  dernière disposition stipule que : <em>«Lorsque l’un des Etats parties se propose de procéder à l’expulsion d’un ou plusieurs ressortissants d’un Etat dont l’activité menace l’ordre ou la sécurité publique, elle en avise préalablement l’autre partie par voie diplomatique. La partie qui procède à l’expulsion doit prendre toutes les dispositions appropriées pour sauvegarder les biens, les intérêts et l’intégrité physique de la ou des personnes expulsées».</em><br />
Hier, lors de la séance plénière de restitution, des révélations graves ont été faites par l’Honorable Emmanuel Ramazani Shadary, Président de cette mission, sur les contours de l’opération «mbata ya bakolo ». Notamment, les viols des congolaises à Brazzaville. Manifestement exaspérés, les élus de la RDC ont proposé un certain nombre de recommandations, tout en considérant les atrocités auxquelles les populations de Kinshasa ont été victimes lors de l’application de cette opération qui, selon  l’Honorable Botumbula, vise à humilier le peuple RD. congolais.<br />
S’agissant du prélude à l’expulsion, le rapporteur de la mission, l’Honorable Boniface Balamage a soutenu que, bien avant les expulsions proprement dites, le climat d’hostilité et de haine contre les ressortissants congolais de la RDC à Brazzaville s’est manifesté notamment, à travers la déclaration Xénophobe du Général NDENGE, Chef de la Police congolaise à la télévision, appelant aux massacres de tout congolais de la RDC vivant en République du Congo . Ce climat, a-t-il poursuivi, s’est amplifié,  le 4 avril 2014 lorsque la Police de Brazzaville a présenté à la télévision un criminel prétendu congolais de la RDC, auteur d’assassinat d’une femme enceinte et de son mari. C’est ainsi qu’utilisant ce prétexte, dans la nuit du 4 au 5 avril 2014, elle a déclenché des arrestations arbitraires et des expulsions massives des ressortissants de la RDC, même ceux en situation régulière.<br />
C’est ainsi que  face à la gravité de la situation et à l’échec de toutes les démarches entreprises pour juguler la crise entre les deux Etats, le Gouvernement de la RDC avait institué un Comité gouvernemental pour gérer cette épineuse question, en mettant en place un système de transport des expulsés et ce, après contrôle et identification.<br />
Pour l’Honorable Boniface Balamage, l’opération «Mbata ya mokolo» contre les ressortissants du Congo-Kinshasa est un crime contre l’humanité dont les auteurs doivent réparer le préjudice causé aux victimes.<br />
La mission a, par ailleurs, critiqué et condamné les viols, les extorsions et le traitement inhumain réservés aux ressortissants du Congo-Kinshasa.<br />
Pour la partie brazzavilloise, cependant, la décision de mettre hors frontières les étrangers en situation irrégulière est un acte de souveraineté et qu’elle n’avait pas de leçon à recevoir de qui que ce soit.<br />
Découvrez, ci-après, les recommandations de la mission parlementaire au gouvernement de la RDC.<br />
<strong>Rapport de la Mission Parlementaire d’Information relatif à la situation des expulsions massives des congolais de la RDC de la République du Congo Brazzaville.</strong><br />
<strong>RECOMMANDATIONS</strong><br />
Face à cette situation déplorable, la mission recommande au Gouvernement de la République Démocratique du Congo ce qui suit :<br />
<ol>
<li>Améliorer les conditions de transport des expulsés de Brazzaville à Kinshasa et du Beach Ngobila au site d’hébergement ;</li>
<li>Organiser le départ volontaire des expulsés dans leurs familles à Kinshasa ou dans leurs provinces respectives en associant les Gouverneurs de provinces ;</li>
<li>Organiser la réinsertion des expulsés dans la société congolaise ;</li>
<li>Saisir par voie diplomatique les instances internationales compétences notamment la Cour Pénale Internationale et la Cour Africaine des Droits de l’Homme aux fins d’obtenir la condamnation de la République du Congo et l’indemnisation des victimes de l’opération «Mbata ya Bakolo » pour crime contre l’humanité et violation des droits de l’homme ;</li>
<li>Encadrer logistiquement et socialement les expulsés dans le site d’hébergement ;</li>
<li>Rappeler l’Ambassadeur de la RDC en République du Congo pour consultation ;</li>
<li>Renforcer l’application des lois relatives à la police des étrangers ;</li>
<li>Renforcer le contrôle et la surveillance le long des frontières qui nous séparent de la République du Congo ;</li>
<li>Mettre en œuvre scrupuleusement le principe de la réciprocité prévu par la convention liant les deux Etats sur l’établissement et la circulation des personnes et des biens signée le 3 décembre 1999 ;</li>
<li>Prendre des mesures de gel et de restriction des échanges commerciaux entre les deux Etats ;</li>
<li>Expulser les congolais de Congo Brazzaville en situation irrégulière dans le respect des droits de l’homme et sans verser dans la xénophobie ;</li>
<li>Sensibiliser les familles à Kinshasa pour accueillir les expulsés ;</li>
<li>Activer les travaux de la Commission technique mixte RDC-République du Congo.</li>
</ol>
Fait à Kinshasa, le 9 mai 2014<br />
<strong>Le Rapporteur,  </strong><br />
<strong>BALAMAGE NKOLO Boniface</strong><br />
<strong>Député national</strong><br />
<strong>Le Président,  </strong><br />
<strong>RAMAZANI SHADARY Emmanuel                     </strong><br />
<strong>Député national </strong><br />
<span class="texte" style="color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; margin-left: 10px; margin-right: 15px; position: relative; text-align: justify;"></span><span style="background-color: white;"></span><br />
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la Nation Politique Affaire des refoulés de Brazzaville : Voici 13 recommandations des Députés !

La colère était lisible sur les visages des Honorables Députés Nationaux qui ont pris d’assaut, ce lundi 12 mai 2014, la Tribune de la Repr...

QUATRE RESSORTISSANTS DE LA RDC DÉPOSÉS VIVANTS À LA MORGUE DE BRAZZA

May 13, 2014

<br />
<h3>
<span style="font-size: large;">La situation des expulsés de rd-Congolais de la République du Congo Brazzaville préoccupe au plus haut point l’Assemblée nationale. C’est du moins ce qui justifie le rapport de la mission parlementaire d’information que la Chambre avait dépêchée à Brazzaville. </span></h3>
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<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTtVjTuF0MIrs_nSdyGBkpBCUGbFNZt85D6ovWUfrxl-p-bdDBmESKD18sjw-O6WVWx-G05HtBFSeC3YaKif1ek-UnWH_GSWQ_qFAvBrUVXqeWOYqDaAw6xD2BBVMekzTvewnZU0Y8_Mk/s1600/Snapshot_23~1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTtVjTuF0MIrs_nSdyGBkpBCUGbFNZt85D6ovWUfrxl-p-bdDBmESKD18sjw-O6WVWx-G05HtBFSeC3YaKif1ek-UnWH_GSWQ_qFAvBrUVXqeWOYqDaAw6xD2BBVMekzTvewnZU0Y8_Mk/s1600/Snapshot_23~1.jpg" width="400" /></a></div>
<div>
En livrant ce rapport, le président de ladite mission, le député Emmanuel Ramazani Shadari n’a pas manqué de relever le manque d’intérêt, mieux encore l’indifférence de leurs collègues du Congo d’en face à ce dossier. « La preuve en est que pendant que nous étions à Brazzaville, les expulsions ont continué. Et nous avons même refusé de boire ou de manger tout ce qu’ils nous ont offert », a souligné le président de ladite mission parlementaire.</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Dans son rapport, la mission a formulé quelques recommandations à l’endroit du Gouvernement de la RDC. Parmi ces recommandations, figure celle consistant à saisir par voie diplomatique les instances internationales compétentes, notamment la Cour pénale internationale et la Cour africaine des Droits de l’homme aux fins d’obtenir la condamnation du Congo-Brazzaville et d’indemnisation des victimes de l’opération « Mbata ya bakolo » pour crime contre l’humanité et violation des droits de l’homme. </div>
<div>
Le rappel de l’ambassadeur de la RDC en République du Congo pour consultation fait partie des recommandations formulées par les députés membres de cette mission.</div>
<div>
Dans le débat général qui a suivi le rapport, la colère des députés a été grande. Grande dans la mesure où certains ont même proposé la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. D’autres ont suggéré l’expulsion des Congolais d’en face vivant sur le sol de la RDC. DK<br />
<br />
RAPPORT DE LA MISSION PARLEMENTAIRE D’INFORMATION RELATIF À LA SITUATION DES EXPULSIONS MASSIVES DES CONGOLAIS DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO BRAZZAVILLE<br />
<br />
1. DE LA COMPOSITION DU BUREAU<br />
Le Bureau de la mission était composé comme suit :<br />
- Honorable RAMAZANI SHADARY Emmanuel, Président ;<br />
- Honorable BADIBANGA NTITA Samy, Vice-président ;<br />
- Honorable BALAMAGE NKOLO Boniface, Rapporteur ;<br />
- Honorable BAZAIBA MASUDI Eve, Rapporteur adjointe.<br />
<br />
2. DE LA MÉTHODE DE TRAVAIL<br />
Dans le souci de faire aboutir son travail dans le délai qui lui a été imparti, la mission a procédé de la manière suivante :<br />
- constituer son bureau ;<br />
- organiser des séances de travail avec les autorités de la République Démocratique du Congo dont l’audition était jugée utile sur la question des expulsés de Brazzaville en République du Congo ;<br />
- organiser dans le cadre de la diplomatie parlementaire, une descente à Brazzaville pour s’informer de ce problème auprès des parlementaires de la République du Congo.<br />
<br />
I. ETAPE DE KINSHASA<br />
Soucieuse de s’informer à la source sur ce problème des expulsés de Brazzaville, la mission a organisé des fructueuses séances de travail avec les personnalités de la RDC suivantes :<br />
- Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;<br />
- Monsieur le Vice-ministre des Affaires étrangères ;<br />
- Monsieur le Vice-ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières ;<br />
- Monsieur l’Ambassadeur de la RDC en République du Congo.<br />
Au cours de ces différents entretiens sur ce problème, les Honorables Députés ont exprimé les préoccupations ci-dessous :</div>
<div>
a. les conditions des expulsions massives des Congolais de la RDC en violation des. droits humains, du non respect de la dignité humaine et des instruments : internationaux qui régissent les relations diplomatiques et consulaires, particulièrement le non respect de l’article 16 de la Convention sur l’établissement et la circulation des personnes et des biens signée le 3 décembre 1999 par l’Angola, la RDC et la République du Congo, qui dispose : " Lorsque l’un des Etats parties se propose de procéder à l’expulsion d’un ou plusieurs ressortissants d’un Etat dont l’activité menace l’ordre ou la sécurité publique, elle en avise préalablement l’autre partie par voie diplomatique. La partie qui procède à l’expulsion doit prendre toutes les dispositions appropriées pour sauvegarder les biens, les intérêts et l’intégrité physique de la ou des personnes expulsées " ;<br />
b. la présence manifeste des expulsés en situation de détresse ;</div>
<div>
c. l’existence d’un seul site d’hébergement, en l’occurrence, celui de la Commune de Kinshasa ;</div>
<div>
d. l’imminence d’une éventuelle épidémie due à la concentration des expulsés ;</div>
<div>
e. les mesures envisagées par le Gouvernement pour une assistance humanitaire et sociale des victimes des expulsions massives ;</div>
<div>
f. le refus de la République du Congo de rencontrer la délégation des experts du Comité technique de la RDC afin d’échanger sur le problème de la gestion concertée des expulsions et d’organiser le rapatriement au pays ainsi que le suivi de leur retour dans le milieu de provenance ;</div>
<div>
g. le danger d’infiltration éventuelle dans la masse des expulsés, des éléments susceptibles de mettre en péril la sécurité intérieure et extérieure de la RDC et les dispositions prises par le Gouvernement quant à ce ;</div>
<div>
h. la violation par la République du Congo de l’esprit et de la lettre du communiqué de presse du 10 avril 2014 et son intention de poursuivre unilatéralement l’opération des expulsions massives des congolais de la RDC dans les conditions de non respect de leurs droits élémentaires et leur dignité ;</div>
<div>
i. l’extension des expulsions au-delà de la ville de Brazzaville, à savoir les villes de Dolisie, Pointe noire, Ifondo et Djambala, sans identification préalable des personnes expulsées par la République du Congo créant l’insécurité pour la République Démocratique du Congo ;</div>
<div>
j. l’expulsion des congolais de Kinshasa en situation régulière ;</div>
<div>
k. le constat des coups et blessures, viols et pillages.<br />
<br />
En réponse aux préoccupations formulées ci-dessus, les personnalités entendues par la mission ont brièvement rappelé les faits déclencheurs de l’opération "Mbata ya bakolo " qui a conduit aux expulsions des congolais de la République Démocratique du Congo.<br />
<br />
<b>1. Prélude à l’expulsion</b></div>
<div>
Bien avant les expulsions proprement dites, le climat d’hostilité et de haine contre les ressortissants congolais de la RDC à Brazzaville s’est manifesté notamment à travers la déclaration Xénophobe du Général NDENGE, Chef de la Police congolaise à la télévision appelant aux massacres de tout congolais de la RDC vivant en République du Congo.</div>
<div>
Le climat s’est amplifié le 4 avril 2014 lorsque la Police de Brazzaville a présenté à la télévision un criminel prétendu congolais de la RDC, auteur d’assassinat d’une femme enceinte et de son mari. C’est ainsi qu’utilisant ce prétexte, dans la nuit du 4 au 5 avril 2014, elle a déclenché des arrestations arbitraires et des expulsions massives des ressortissants de la RDC même ceux en situation régulière.</div>
<div>
Saisi de cette situation, l’Ambassadeur de la RDC en République du Congo a protesté par une note verbale adressée au Ministre des Affaires étrangères du Congo, restée sans suite.<br />
II sied de faire remarquer que trois mois avant cette opération, l’Ambassadeur de la République du Congo avait quitté Kinshasa pour des raisons non élucidées, Tout cela laisse croire que l’opération " Mbata ya bakolo " n’est pas un fait du hasard.<br />
<b><br />2. L’opération " Mbata ya bakolo " et ses contours</b></div>
<div>
L’opération "Mbata ya bakolo" qui signifie " gifle des grands " était initiée par les autorités de la République du Congo contre les ressortissants de la RDC.<br />
Selon les autorités de la République du Congo, l’opération " Mbata ya bakolo " avait un caractère général et concernait tous les étrangers en République du Congo. Mais en réalité, cette opération ne visait que les Congolais de la RDC.</div>
<div>
Pour la mise en oeuvre de son plan d’expulsion, la police de la République du Congo a instruit tous les chefs de communes et quartiers à identifier tous les ressortissants de la RDC en vue de leur expulsion.</div>
<div>
A la suite des renseignements fournis par ces Chefs de communes et de quartiers, la police de la République du Congo a exécuté sans ménagement le plan d’expulsion, à partir de 2h00 du matin. Force est de constater que l’opération d’expulsion a concerné non seulement les Congolais de la RDC en situation irrégulière, mais également ceux en situation régulière notamment les enseignants, les pasteurs, les femmes enceintes et les enfants.</div>
<div>
Il convient de relever que les ressortissants de la RDC qui ont osé protester contre la brutalité et l’irrégularité de cette opération ont été tout simplement molestés, tabassés, violés, spoliés et soumis à un traitement dégradant et inhumain.</div>
<div>
Plus grave encore, comme pour les achever, la police de la République du Congo a conduit quatre de nos compatriotes agonisants à la morgue alors qu’ils étaient encore vivants. Bien plus, les biens des expulsés étaient systématiquement pillés.</div>
<div>
Face à cette situation tragique, l’Ambassadeur de la RDC a entrepris tôt le matin du 5 avril 2014 des démarches pour atteindre les autorités de la République du Congo, mais en vain. Le même jour, l’Ambassade de la RDC est envahie par les Congolais fuyant les exactions.</div>
<div>
En guise de réaction, l’Ambassadeur a adressé une note verbale de protestation aux autorités de la place et a saisi par la même occasion le Gouvernement de la RDC.</div>
<div>
Saisi de la situation, le Ministre des Affaires étrangères de la RDC convoque le Chargé d’affaires en l’absence de l’Ambassadeur. Au cours de leurs échanges, le Chargé d’affaires précise qu’il s’agit d’une simple opération de police qui ne visait que les criminels.</div>
<div>
En dépit de la réponse du Chargé d’affaires, sur instruction du Chef de l’Etat, le Gouvernement de la RDC a dépêché une délégation ministérielle pour obtenir l’arrêt de l’opération des expulsions massives des Congolais de la RDC.</div>
<div>
Dans le souci de trouver une solution durable, la délégation ministérielle de la RDC a été reçue par le Ministre de l’intérieur faisant l’intérim du Ministre des Affaires étrangères de la République du Congo.<br />
Au cours de cette rencontre, on note que les échanges entre les deux délégations étaient tumultueux et polémiques. </div>
<div>
<br /></div>
<div>
Pour la partie de la République du Congo, la réunion de ce jour n’était pas opportune, étant donné que l’opération des expulsions rentrait dans le cadre de leur souveraineté et de leur sécurité interne.<br />
Par contre, pour la partie de la RDC, la rencontre avait tout son sens, étant donné que les méthodes utilisées violaient massivement les Droits de l’homme et les Conventions internationales.</div>
<div>
Après de chauds échanges, les deux parties ont approuvé le principe de la tenue de la réunion. Cette réunion a été sanctionnée par la mise sur pied d’une Commission technique mixte chargée de la gestion concertée des expulsions des ressortissants de la RDC et la lecture d’un communiqué conjoint.<br />
Cependant, malgré la présence de la délégation de la RDC à Brazzaville, l’opération "Mbata ya bakolo" se poursuit avec atrocité.</div>
<div>
Soulignons de plus, qu’en dépit de démarches entreprises par l’Ambassadeur de la RDC auprès des autorités de la République du Congo pour recevoir la délégation des experts de la Commission technique de la RDC et rappeler le bien-fondé de la Convention sur l’établissement et la circulation des personnes et des biens du 3 décembre 1999, la délégation de la RDC n’a pu travailler conformément au communiqué conjoint.</div>
<div>
Par contre, la République du Congo justifie l’inopportunité de la rencontre en invoquant l’expulsion des Congolais de la RDC par l’Angola en violation de ladite Convention tripartite.</div>
<div>
Face à la gravité de la situation et à l’échec de toutes les démarches entreprises pour juguler la crise entre les deux Etats, le Gouvernement de la RDC a institué un Comité gouvernemental pour gérer cette épineuse question en mettant en place un système de transport des expulsés et ce, après contrôle et identification.<br />
Ensuite, le Gouvernement de la RDC a organisé le transport des expulsés de Brazzaville à Kinshasa vers leurs familles ou vers les provinces du Bas-Congo, de Bandundu et de l’Equateur.</div>
<div>
Le président de la République Démocratique du Congo a dépêché le Ministre des Affaires étrangères auprès de son homologue de la République du Congo pour lui transmettre un message personnel relatif à cette situation.</div>
<div>
Le Premier Ministre, quant à lui, a dit à la mission avoir institué le Comité de crise ayant pour mission de gérer la situation avec circonspection, de privilégier toutes les voies diplomatiques et de faire respecter les droits de l’homme.<br />
Pendant le séjour du Ministre des Affaires étrangères de la RDC à Brazzaville, les expulsions s’amplifiaient toujours.</div>
<div>
En réalité, le traitement réservé aux Congolais de la RDC n’avait rien de commun avec le prétexte de préservation de l’ordre public avancé par la République du Congo. En tout état de cause, les motivations d’ordre politique, sécuritaire et autres ne sont pas à exclure, la RDC doit s’attendre à tout.</div>
<div>
Les contours de l’opération "Mbata ya bakolo " ont dépassé le cadre amical entre les Etats et prennent les allures d’un conflit entre les deux Etats au point de se poser la question sur ce que cache cette opération.<br />
Malgré la présence du Député maire de la ville de Brazzaville à Kinshasa, venu présenter les excuses, l’opération " Mbata ya bakolo " se poursuit toujours, soufflant ainsi le chaud et le froid.</div>
<div>
A ce jour, on estime environ 80.000 Congolais de la RDC sont expulsés du Congo Brazzaville. Les expulsions s’étendent dans les villes de Brazza, de Dolisie, de Pointe-Noire, d’lfondo et de Ndjambala.<br />
<br />
II.<b> ETAPE DE BRAZZAVILLE, EN RÉPUBLIQUE DU CONGO</b></div>
<div>
En date du 2 mai 2014, la délégation des Députés nationaux de la RDC a fait le déplacement de Brazzaville pour s’informer et protester auprès des parlementaires de la République du Congo sur la question des expulsions massives des Congolais de la RDC, accompagnées des actes d’extrême violence notamment le viol, le pillage, Le dénudement des femmes, le tabas comme signalés ci-haut.</div>
<div>
Ouvrant la séance, le Président de l’Assemblée nationale de la République du Congo a circonscrit le cadre des échanges dont le but était de s’informer sur les expulsions massives des Congolais de la RDC et de proposer des pistes des solutions afin d’assainir le climat de paix entre les deux Etats frères.</div>
<div>
Le Chef de la délégation de la mission d’information sur la question des expulsés de la RDC a préalablement présenté les civilités du peuple congolais et de l’Honorable Président de l’Assemblée nationale, Aubin MINAKU, à son homologue de la République du Congo.</div>
<div>
Par rapport aux expulsions des Congolais de ta RDC, la mission a dit ce qui suit aux parlementaires du Congo Brazzaville :</div>
<div>
La mission, à travers son Président, a exprimé la désapprobation du peuple congolais de la RDC contre les méthodes de l’opération " Mbata ya bakolo ", les extorsions et les conditions inhumaines dans lesquelles les ressortissants de la RDC ont été expulsés du Congo Brazzaville en violation des droits de l’homme et de la dignité humaine.</div>
<div>
Elle a, en outre, rappelé que la RDC et la République du Congo sont des pays frères et amis liés par les différentes Conventions internationales, notamment celle sur l’établissement et la circulation des personnes et des biens signée le 3 décembre 1999 par l’Angola, la RDC et la République du Congo dont l’article 16 dispose : " Lorsque l’un des Etats parties se propose de procéder l’expulsion d’un ou plusieurs ressortissants d’un Etat dont l’activité menace l’ordre ou la sécurité publique, elle en avise préalablement l’autre partie par voie diplomatique. La partie qui procède à l’expulsion doit prendre toutes les dispositions appropriées pour sauvegarder les biens, les intérêts et l’intégrité physique de la ou des personnes expulsées ".</div>
<div>
<br /></div>
<div>
Force est de constater, a renchéri le Chef de la délégation, que la République du Congo a procédé d’autorité aux expulsions massives des ressortissants congolais de Kinshasa sans concertation préalable entre les deux pays et dans les conditions barbares et de violation des droits de l’homme.<br />
Le Chef de la délégation a fustigé le refus manifeste des autorités congolaises de Brazzaville de collaborer avec celles de Kinshasa pour gérer la crise au mieux dés intérêts de deux peuples, en dépit des démarches entreprises qui se sont avérées utiles au point de se poser la question sur les vraies motivations de l’opération " Mbata ya bakolo ".</div>
<div>
Pire encore, a ajouté le Chef de ta délégation, pendant le séjour des autorités gouvernementales de la RDC à Brazzaville, l’opération " Mbata ya bakolo " s’accentuait avec atrocité.<br />
Il a, enfin, fait remarquer aux parlementaires congolais que l’opération précitée n’a été menée que contre les seuls ressortissants de Congo Kinshasa sans distinction des personnes en situation régulière ou irrégulière et ont été tabassés, molestés, dénudés, violés et pillés.</div>
<div>
Après l’intervention du Chef de la délégation, les autres membres de la mission ont relevé ce qui suit :<br />
L’opération "Mbata ya bakolo" contre les ressortissants de Congo Kinshasa est un crime contre l’humanité dont les auteurs doivent réparer le préjudice causé aux victimes.<br />
Ces expulsions des ressortissants du Congo Kinshasa sont faites en violation des droits de l’homme et de la Convention du 3 décembre 1999.<br />
La mission a critiqué et condamné les viols, les extorsions et le traitement inhumain réservés aux ressortissants de Congo Kinshasa,<br />
En réplique, la partie de la République du Congo a dit que la décision de mettre hors frontières les étrangers en situation irrégulière est un acte de souveraineté et qu’elle n’avait pas de leçon à recevoir de qui que ce soit.<br />
Cette opération, selon les parlementaires congolais de Brazzaville, est une simple opération de police et de sécurité interne.<br />
Ils ont reconnu, par ailleurs, le dérapage et le débordement quant aux méthodes utilisées par la police pour expulser les congolais de Kinshasa et ont présenté leurs excuses.<br />
A la suite des échanges, la mission note que les parlementaires congolais de Brazzaville s’inscrivent dans la droite ligne des autorités gouvernementales et de la Police du Congo Brazzaville et soutiennent la continuité de l’opération.<br />
<br />
<b>RECOMMANDATIONS</b></div>
<div>
Face à cette situation déplorable, la mission recommande au Gouvernement de la République Démocratique du Congo ce qui suit :<br />
1. améliorer les conditions de transport des expulsés de Brazzaville à Kinshasa et du Beach Ngobila au site d’hébergement ;<br />
2. organiser le départ volontaire des expulsés dans leurs familles à Kinshasa ou dans leurs provinces respectives en associant les Gouverneurs de provinces ;<br />
3. organiser la réinsertion des expulsés, dans la société congolaise ;<br />
4. saisir par voie diplomatique les instances internationales compétentes notamment la Cour Pénale Internationale et la Cour Africaine des Droits de l’Homme aux fins d’obtenir la condamnation de la République du Congo et l’indemnisation des victimes de l’opération "Mbata ya bakolo " pour crime contre l’humanité et violation des droits de l’homme ;<br />
5. encadrer logistiquement et socialement les expulsés dans le site d’hébergement ;<br />
6. rappeler l’Ambassadeur de la RDC en République du Congo pour consultation ;<br />
7. renforcer l’application des lois relatives à la police des étrangers ;<br />
8. renforcer le contrôle et la surveillance le long des frontières qui nous séparent de la République du Congo ;<br />
9. mettre en oeuvre scrupuleusement le principe de la réciprocité prévu par la Convention liant les deux Etats sur l’établissement et la circulation des personnes et des biens signée le 3 décembre 1999 ;<br />
10. prendre des mesures de gel et de restriction des échanges commerciaux entre les deux Etats ;<br />
11. expulser les Congolais de Congo Brazzaville en situation irrégulière dans le respect des droits de l’homme et sans verser dans la xénophobie ;<br />
12. sensibiliser les familles à Kinshasa pour accueillir les expulsés ;<br />
13. activer les travaux de la Commission technique mixte RDC - République du Congo.<br />
Honorable Président, Honorables Membres du Bureau, Honorables Députés et Chers Collègues, telles sont les conclusions des travaux de la mission d’information qu’elle vous demande d’approuver.<br />
<br />
<br />
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<b>Fait à Kinshasa, le 09 mai 2014</b></div>
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la Nation le JT de la RTVS1 QUATRE RESSORTISSANTS DE LA RDC DÉPOSÉS VIVANTS À LA MORGUE DE BRAZZA

La situation des expulsés de rd-Congolais de la République du Congo Brazzaville préoccupe au plus haut point l’Assemblée nationale. C’es...

Fermeture du Stade Tata Raphaël à la demande des dirigeants de MAZEMBE :MAZEMBE VEUT RESTER SEUL REPRESENTANT CONGOLAIS SUR LA SCENE AFRICAINE

May 12, 2014

Après avoir maltraité la délégation de V.CLUB à Lubumbashi notamment dans les tribunes de son Stade de Kamalondo, Après avoir brutalisé les joueurs de Sa majesté Sanga balende toujours à Kamalondo, le instigateur de la haine entre les kinois et les Lushois qui utilisent leur équipe B ( Cs Don Bosco ) pour s'assurer de triompher dans la compétition nationale, veulent à présent anéantir les chances de l'As V.CLUB dans la compétition Africaine.<br />
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Profitant des incidents malheureux du Stade Tata Raphaël où les 20 supporteurs sont morts victimes d'une panique provoquée par des policiers inconscients, <a href="http://www.tpmazembe.com/fr/actualite/6024/il-faut-fermer-le-stade-tata-raphael" target="_blank">le TP Mazembe via son site qui</a> ressemble à la Radio 1000 collines de triste mémoire, veut faire délocaliser les rencontres à domicile de l'As V.CLUB dans le but à peine caché de ne pas jouer à Kinshasa la dernière rencontre du groupe en ligue de champion orange de la Can edition 2014.</div>
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 Le Tp mazembe est -il entrain de servir les intérêts du football Congolais en pénalisant les internationaux Congolais aux profit de ses joueurs et Entraîneur majoritairement Etrangers !!!! ?<br />
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sangoyacongo </div>
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Fermeture du Stade Tata Raphaël à la demande des dirigeants de MAZEMBE :MAZEMBE VEUT RESTER SEUL REPRESENTANT CONGOLAIS SUR LA SCENE AFRICAINE

la Nation Sport Fermeture du Stade Tata Raphaël à la demande des dirigeants de MAZEMBE :MAZEMBE VEUT RESTER SEUL REPRESENTANT CONGOLAIS SUR LA SCENE AFRICAINE

Après avoir maltraité la délégation de V.CLUB à Lubumbashi notamment dans les tribunes de son Stade de Kamalondo, Après avoir brutalisé les ...

Mutebusi trouve la mort au Rwanda…Udjani «Etoko» à Brazza

May 12, 2014

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Le dernier week-end a été marqué par la mort de deux anciens insurgés congolais, le colonel Jules Mutebusi et le paysan Udjani Mangbama, mieux connu sous le pseudonyme d’Etoko. Le premier cité est décédé le vendredi 09 mai 2014 dans un hôpital de Kigali, au Rwanda, son véritable pays d’origine, à la suite d’une longue maladie. L’homme s’était rendu célèbre en juin 2004, en signant l’exploit d’occuper militairement la ville de Bukavu du 2 au 9 juin, en compagnie de son mentor, le général Laurent Nkundabatware, ancien patron du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple). </h3>
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Mais leur aventure militaire allait tourner court, suite à l’offensive des troupes des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), conduites par feu le général Mbudja Mabe. Après sa fuite au Rwanda, avec plus de trois cents militaires, il ne s’était plus fait parler de lui qu’à travers la demande d’extradition adressée en son temps par le gouvernement congolais à son homologue rwandais. Cette requête était restée lettre morte, Kigali arguant que le colonel Jules Mutebusi, à l’instar de son compère Laurent Nkundabatware, était un sujet rwandais. Et pourtant, dans le fichier du RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) comme dans celui des FARDC, il était renseigné que cet officier militaire était Congolais.<br />
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« Etoko » trahi par ses protecteurs<br />
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Quant au paysan Udjani Mangbama « Etoko », chef d’un groupe insurrectionnel dénommé « Enyele », qui avait semé la mort et la désolation dans une partie de la province de l’Equateur en 2009, il est mort le samedi 10 mai à Brazzaville, des suites des balles qu’il avait reçues la veille à Owando, après une altercation avec la police locale. A en croire les autorités du Congo/Brazzaville, il aurait refusé de se rendre aux policiers ayant investi sa résidence pour un contrôle de routine.<br />
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On lui impute l’initiative d’avoir tiré le premier et provoqué la mort de quatre éléments de la police, d’où la riposte ayant entraîné son décès à retardement dans un hôpital de Brazzaville. Réagissant à la nouvelle du décès d’Etoko, le porte-parole du gouvernement et ministre des Médias, chargé des Relations avec le Parlement et de l’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, Lambert Mendé, a déploré le jeu de cache-cache pratiqué par Brazzaville. Ce membre de l’exécutif national congolais a relevé la mauvaise foi du Congo voisin, qui avait réservé une fin de non recevoir à la demande d’extradition de ce seigneur de guerre, sous prétexte que l’intéressé se trouvait en détention dans une prison.<br />
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L’exécution d’Etoko à partir de sa résidence, à indiqué Lambert Mende, constitue la preuve que l’homme était en liberté, prêt à nuire à ses propres protecteurs.<br />
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Alors qu’Udjani Mangbama n’est plus de ce monde, son père est encore en vie, mais en train de croupir à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, après sa condamnation à mort, en 2010, par le tribunal militaire de Mbandaka. Ibrahim Mangbama était accusé d’être un des animateurs des « Enyele », le mouvement insurrectionnel créé par son fils.<br />
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Kimp</div>
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la Nation Mutebusi trouve la mort au Rwanda…Udjani «Etoko» à Brazza

Le dernier week-end a été marqué par la mort de deux anciens insurgés congolais, le colonel Jules Mutebusi et le paysan Udjani Mangbama, mi...

Elections 2015-2016 : MLC, Thomas Luhaka se lance dans les préparatifs à Tshangu I !

May 12, 2014

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*Les échéances électorales de 2015-2016 s’annoncent rudes pour le Mouvement de Libération du Congo (MLC). Pour mieux poser les jalons d’une alternance politique en 2016, ce parti  cher au Chairman Jean-Pierre Bemba, a organisé,  le samedi 10 mai 2014, à Tshangu I, dans la commune de Kimbanseke, une grande matinée politique. Thomas Luhaka, Secrétaire général du parti, est monté sur ses quatre chevaux pour s’engager dans ce combat d’alternance au pouvoir.</h3>
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Politique Elections 2015-2016 : MLC, Thomas Luhaka se lance dans les préparatifs à Tshangu I !

*Les échéances électorales de 2015-2016 s’annoncent rudes pour le Mouvement de Libération du Congo (MLC). Pour mieux poser les jalons d’une...

Comptes suspects du ministère des Finances : des têtes commencent à tomber !

May 12, 2014

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Dans le lot : Xavier Ndusha, directeur administratif et financier du Bureau central de coordination(BCECO) est déjà dans la ligne de mire de la justice pour avoir initié et signé un contrat confidentiel avec le numéro 1 d’Access Bank pour cette sale besogne, alors qu’il n’en a ni droit, ni qualité. Quant au co-signataire de cet arrangement, François Ngenyi, directeur général d’Access Bank, il a été contraint à la démission à la suite de cette affaire. Son homme de main, Eric Kasongo, trésorier général à Access Bank au moment des faits, a été déchu pour avoir, à plusieurs reprises, canalisé les intérêts de ces comptes de la RDC vers des sous-comptes obscurs. Acces Bank a révoqué ses cadres et agents qui avaient alors la charge des comptes de l’Etat et les a traduits en justice, à la suite des irrégularités constatées. La liste n’est pas exhaustive, car, avons-nous appris, le dossier est devant les cours et tribunaux pour instruction à la suite d’une dénonciation des mouvements des comptes non ordonnancés par le ministre délégué auprès du Premier ministre, en charge des Finances.<br />
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Il convient de noter que le sénateur Polycarpe Mongulu avait fait état des mouvements suspects des fonds. Il a particulièrement ciblé « Access Bank RD Congo SARL », où pareille situation a été enregistrée le 6 septembre 2012, le 1er avril 2013 et le 10 avril 2013, pour un montant total de 687.605.622FC.<br />
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Cet ancien Procureur Général de la République a sollicité  les explications du ministre délégué aux Finances, Patrice Kitebi, sur la réaction tardive de son ministère et les dispositions prises pour que ce type d’incident ne puisse plus se répéter dans la gestion des comptes de ce ministère, logés dans les autres banques commerciales.<br />
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Dans sa réplique, le ministre Kitebi a affirmé que les mouvements des comptes de l’Etat auprès d’Access Bank en dates du 6 septembre 2012, du 1er avril 2013 et du 10 avril ne relevaient pas de ses instructions. C’est du reste en raison de cette anomalie que le ministère des Finances avait saisi Acces Bank pour requérir plus d’information. Des investigations que nous avons menées attestent également que le contrat confidentiel signé entre Xavier Ndusha et François Ngenyi s’est fait de gré à gré car l’institution BCECO ne peut être engagée, selon la loi, que lorsqu’au minimum deux signatures sont apposées dans un document officiel.<br />
<br />
S’agissant des disposions prises par le ministère des Finances pour éviter un nouveau tripatouillage, Le Phare a appris que des missions ponctuelles de la Direction du Trésor et de l’Ordonnancement sont diligentées auprès de toutes les banques partenaires, en vue de s’assurer de la régularité des opérations dans les différents comptes de l’Etat.  Enfin, le rapport du commissaire aux comptes d’Access Bank que certains médias ont malencontreusement imputé au ministère des Finances, avons-nous appris, sera prochainement publié dans les colonnes du Phare afin de fixer l’opinion sur une manipulation de la vérité qui commençait à prendre corps autour de cette affaire des « comptes suspects ».<br />
<br />
Tshieke Bukasa

Economie la Nation Comptes suspects du ministère des Finances : des têtes commencent à tomber !

Les choses sont allées très vite le week-end passé dans l’affaire des « Comptes suspects de la RDC logés dans des banques commerciales »,...

BA SANGO YA CONGO KINSHASA

GESTION DES MINERAIS ARTISANAUX « FRANSCICANS INTERNATIONAL » ET SES PARTENAIRES INVITENT LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS À INTENSIFIER SES EFFORTS

Criminalité dans la commune de Kintambo : la légende « Pull Over » mise hors d’état de nuire

Pour le «gel» de leurs salaires : Des agents de la Santé publique en colère contre BGFIBANK !

Groupe parlementaire: UNC et alliés, Justin Bitakwira démissionne !

La leçon des expulsions du Congo-Brazza : les relations entre Etats sont régies par les rapports de force

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QUATRE RESSORTISSANTS DE LA RDC DÉPOSÉS VIVANTS À LA MORGUE DE BRAZZA

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Comptes suspects du ministère des Finances : des têtes commencent à tomber !

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