BA SANGO YA CONGO KINSHASA

45 jeunes de Muanda Bénéficient d' une formation professionnelle en Divers métiers.

December 19, 2013

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW8oQTTy1af-5YVFaoMDSdQeNPrGCo9tZaF0WpHRTGJB3sPxlRcg3b6joJSfYvxK9PRzFAKRTMPQjBV6XaEYC9Z3Nm4A-AWitBICPHIo3UsgNzuSt5qdubFXLhZpmR8_ACqBRKnnMIOn8/s1600/instantan%C3%A9_079.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjW8oQTTy1af-5YVFaoMDSdQeNPrGCo9tZaF0WpHRTGJB3sPxlRcg3b6joJSfYvxK9PRzFAKRTMPQjBV6XaEYC9Z3Nm4A-AWitBICPHIo3UsgNzuSt5qdubFXLhZpmR8_ACqBRKnnMIOn8/s400/instantan%C3%A9_079.jpg" width="400" /></a></div>
Bas-Congo<br /><br />Des jeunes des villages Sud de Muanda, soit 25 filles et 20 garçons, viennent de bénéficier d’une formation intensive en divers corps de métier. Une formation rendue possible grâce à l’intervention de Perenco Rep.<br /><br />45 jeunes de la partie Sud du territoire de Muanda dans la province du Bas-Congo, dont 25 filles et 20 garçons, ont reçu, le samedi 14 décembre 2013 au complexe sportif Baudouin Bukedi, les brevets sanctionnant une formation de six mois en divers corps de métier.<br /><br />Formation initiée par le Comité de coordination et de développement de Muanda (Cocodem), avec l’appui logistique de Perenco/RDC, ces jeunes ont été recrutés dans les villages environnants de Muanda (Pensa, Mamputu, Phalanga, Kitombe, Kindofula, Kinimi et Kitona) et ont été formés spécialement en maçonnerie, menuiserie, soudure et ajustage, coupe et couture, électricité et froid ainsi que esthétique. Et leur formation a été assurée par 10 centres de formation professionnelle de Muanda retenus par le Cocodem.<br /><br />Parmi les 64 candidats retenus au départ, 19 ont arrêté la formation à mi-parcours pour des raisons personnelles et 45 sont allés jusqu’au bout de la formation professionnelle. Douze ont terminé en Coupe et couture, treize en Esthétique, cinq en électricité et froid, neuf en ajustage et soudure, quatre en maçonnerie et deux en menuiserie.<br /><br />Présent à la cérémonie de remise des brevets, l’administrateur du territoire de Muanda, Guillaume Ngongo, a loué le geste posé par Perenco ; « un geste de soutien à l’émergence de la jeunesse de Muanda ». L’occasion faisant le larron, il a appelé la population de Muanda à appuyer les activités de Perenco afin d’accroître ses capacités d’intervention en faveur des communautés locales. « Tenons-nous la main dans la main pour les intérêts de tous », a-t-il lancé.<br /><br />Les mots d’encouragement de Reza Mered<br /><br />Bien avant lui, le directeur général de Perenco, Reza Mered, a circonscrit le cadre d’intervention, de son entreprise dans ce programme de formation de jeunes. Il a fait remarquer que « la formation de ces 45 jeunes est une première expérience du genre et elle n’est pas à confondre avec celle assurée dans le cadre conventionnel pour la continuité des études supérieures et universitaires ».<br /><br />Aussi, a-t-il rappelé d’autres gestes similaires posés par Perenco, toujours dans le sens de l’encadrement et de la promotion des jeunes de Muanda en particulier, et congolais, en général. C’est le cas, a-t-il dit, de 86 jeunes qui bénéficient d’une bourse d’étude pour cette année académique et fréquentent les instituts supérieurs et universités de Kinshasa, de Matadi, de Boma, de Muanda et autres, dans différents domaines.<br /><br />Revenant sur les 45 jeunes qui viennent de boucler leur formation  professionnelle en divers métiers, Reza Mered les a invités à « saisir cette occasion qui sera peut-être la plus déterminante de leur vie », se fondant sur l’adage qui dit « ceux à qui on donne du poisson auront encore faim et vont tendre à nouveau ta main, alors que ceux à qui on apprend à pêcher n’auront plus faim car ils sauront se prendre en charge ».<br /><br />Désormais engagés dans la vie avec un métier spécifique, il a appelé des jeunes à plus d’effort et d’abnégation. « Maximisez ces acquis, devenez des créateurs d’emplois et participez activement au développement de vos villages respectifs ».<br /><br />Il s’est tourné par la suite vers le Cocodem et la notabilité à qui il a demandé « d’assurer le suivi et l’encadrement de nos jeunes bénéficiaires dans l’exercice de l’entreprenariat, de manière à combattre le chômage et à obtenir de bons résultats de cette première expérience, car c’est de sa réussite que dépendra le déploiement de nouvelles initiatives de ce genre en faveur des jeunes d’autres villages du territoire ».<br /><br />Aux parents de ces jeunes, il a fait comprendre qu’ils ont désormais un « grand rôle » à jouer dans l’encadrement et dans la responsabilisation de leurs enfants qui se lancent désormais dans la vie active. « Saisissez donc cette chance », leur-a-t-il dit. <br />Il n’a pas manqué de saluer l’implication toute particulière de l’autorité territoriale qui « nous accompagne continuellement dans la réalisation de nos actions sociales ».<br /><br />A noter qu’au terme de cette cérémonie de remise des brevets, chaque jeune a reçu, selon sa filière et formation, du matériel conforme aux nouvelles compétences qu’ils ont acquises.<br /><br />Dons de Perenco, ces kits de matériels ont été constitués de la manière suivante:<br /><br />Pour la coupe et couture : une machine à coudre électrique Super Singer, un fer à repasser électrique, un ciseau à coupe, un ciseau provisoire, un mètre ruban de couturier, un paquet de fil à coudre cône noir et blanc, un paquet d’aiguilles n°18 et un paquet d’aiguilles à main;<br /><br />Pour l’électricité et froid : une lampe à souder, un manomètre, un coupe tube, un marteau, un jeu de pinces, un jeu de tournevis, une machine à riveter, une pince ampérométrique, un jeu de clé de frigoriste, un multimètre analogique et un multimètre numérique;<br /><br />Pour l’ajustage et soudure : un poste à souder monophasé et un casque  à souder;<br /><br />Pour la maçonnerie : une truelle, une pelle, une bêche, un niveau de maçon, un fil à maçon, un marteau de 3 Kg, un moule de 13 cm, un moule de 20 cm, un mètre ruban de 5 mètres et une brouette;<br /><br />Pour l’esthétique : un casque de salon de coiffure, un séchoir, un lave-tête, un lave-pieds, une tondeuse, un babyliss ; <br />Pour la menuiserie : une scie Saint-Joseph, une presse à chariot, un petit rabot métallique, un ciseau de menuisier, une équerre à 90°, une paire de tenailles et un marteau à arracher.<div style="background-color: white; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 20px; margin-bottom: 5px; margin-top: 5px; padding: 0px; text-align: justify;">
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la Nation 45 jeunes de Muanda Bénéficient d' une formation professionnelle en Divers métiers.

Bas-Congo Des jeunes des villages Sud de Muanda, soit 25 filles et 20 garçons, viennent de bénéficier d’une formation intensive en divers ...

Après les Chebab autrefois aux côtés du M23 : les ADF-Nalu sèment la terreur à Beni, 21 personnes tuées

December 18, 2013

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKz0M8a1tjp1QtE5Slml3w0JS8xSM6SU1KfAROe7JtsBaBCJvUdnAUOQ5cyujhBaevPyMd6n-aqAhMmXYQPcqCnhK7bCGalKFEm54bJeSBsV_eEK-Lz9DN8GqBDjo-lVe9P6EDN7ERTDo/s1600/instantan%C3%A9_066.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKz0M8a1tjp1QtE5Slml3w0JS8xSM6SU1KfAROe7JtsBaBCJvUdnAUOQ5cyujhBaevPyMd6n-aqAhMmXYQPcqCnhK7bCGalKFEm54bJeSBsV_eEK-Lz9DN8GqBDjo-lVe9P6EDN7ERTDo/s400/instantan%C3%A9_066.jpg" width="400" /></a></div>
Selon la société civile, cette attaque porte la signature des ADF-Nalu, l’un des groupes rebelles les plus secrets et le plus redoutés en République démocratique du Congo.<br />
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Dans l’est de la RDC, au moins 21 personnes ont été tuées dans une attaque d’une extrême brutalité, a rapporté la Monusco dans un communiqué publié ce lundi 16 décembre.<br />
Selon la société civile, cette attaque porte la signature des ADF-Nalu, l’un des groupes rebelles les plus secrets et le plus redoutés en RDC. Depuis des années, les ADF-Nalu terrorisent des dizaines de milliers de civils dans la région de Beni, dans le Nord-Kivu.<br />
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Des prières sous une pluie battante. Rassemblés dans une petite maison aux murs de terre et au toit de tôle, ils sont une dizaine venus soutenir la famille qui habite là. L’angoisse est palpable. Il y a 15 jours, Véronique est partie planter des haricots. Elle n’est pas revenue.<br />
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Pour son fils, il n’y a aucun doute, sa disparition porte la signature des ADF-Nalu. « Ce qui nous a surpris, c’est que ce champ, il est tout près de la route principale. Et à cet endroit l’armée régulière est là. Donc on n’arrive pas à comprendre comment les ADF-Nalu viennent kidnapper jusqu’à 200 m de la route ! Ça me met en colère », s’emporte-t-il.<br />
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Kidnapper des femmes, des jeunes, parfois des familles entières pour peu qu’elles se soient trouvées dans les champs au mauvais moment, c’est en effet la marque de fabrique des ADF-Nalu, une rébellion ougandaise à l’origine qui demeure peu connue. La pratique est devenue frénétique. « Les cas d’enlèvement sont passés de 24 à 382 de 2010 à 2013 », indique Teddy Kataliko, président de la société civile à Beni.<br />
660 kidnappings en trois ans<br />
Au total, en trois ans, la rébellion a enlevé 660 personnes. Des recrutements forcés pour former des combattants ou travailler dans les champs. Selon John (pseudonyme), enlevé à l’âge de 19 ans et qui a passé six ans avec les ADF-Nalu, le mouvement se radicalise parce qu’il se sent menacé. « Avant, l’armée et les ADF cohabitaient très bien. Depuis que le gouvernement a lancé des opérations contre les ADF en 2010, ils sont devenus agressifs. Ils sont au courant qu’il y a une coopération entre l’armée ougandaise et congolaise pour lancer une offensive. C’est pour ça qu’ils sont plus méchants avec la population », affirme-t-il.<br />
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« Les ADF-Nalu interdisent aux civils d’aller dans les champs, car il peut y avoir des militaires qui se déguisent en civils pour essayer de les attraper. Du coup, quand ils voient quelqu’un dans les champs, ils le kidnappent plutôt que de prendre le risque que ce soit un militaire ou quelqu’un qui puisse révéler leurs positions », explique-t-il encore.<br />
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Depuis un mois, et après la victoire sur le M23, l’armée congolaise annonce une offensive imminente contre les ADF-Nalu. Mais à Oïcha, en plein cœur du territoire de la rébellion, l’offensive se fait trop attendre. Depuis un an, malgré la présence de l’armée et de casques bleus, la sécurité n’a fait que se dégrader. « Il faut que l’État en finisse une bonne fois pour toutes avec ces rebelles, pour qu’on puisse retourner dans nos champs cultiver. Car c’est ça notre activité ! Sinon, comment on va pouvoir manger ? », lance un habitant.<br />
Qui sont les ADF-Nalu ? Un ex-rebelle témoigne<br />
Les ADF-Nalu, ou « forces démocratiques alliées », sont un groupe armé ougandais au départ créé en 1995 pour renverser le président Yoweri Museveni. Aujourd’hui, le groupe figure en bonne place sur la liste des groupes rebelles à éliminer pour l’armée congolaise et la mission des Nations unies. Le mouvement est très peu connu, car il fait disparaître tous ceux qui s’en approchent.<br />
John (pseudonyme) a quitté la rébellion il y a six ans. Enrôlé de force à l’âge de 19 ans avec la promesse de travailler dans une mine d’or, il a passé six ans aux côtés des ADF-Nalu, un mouvement très organisé, selon lui, où la religion occupe une place prépondérante :<br />
« En arrivant là-bas, on commence par vous envoyer à l’école coranique. On vous enseigne ce qu’est l’Islam, ce qui est interdit, ce qui est permis. Si vous êtes ADF-Nalu, vous devez obligatoirement être musulman ».<br />
« Souvent, ce sont les femmes qui coupent les têtes »<br />
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Et pour monter en grade, il faut être particulièrement pratiquant. John raconte une discipline de fer : des journées rythmées par le travail dans les champs, l’entraînement physique, les prières. Et l’interdiction absolue de transgresser les règles.<br />
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« Si vous tentez de vous évader et qu’ils vous rattrapent, ils rassemblent tout le monde et vous exécutent en public, pour effrayer les autres et empêcher toute nouvelle tentative. Souvent, ce sont des femmes qui coupent les têtes. Quand vous êtes nouveau, on vous initie. On passe beaucoup de temps avec des femmes, elles vous accompagnent au champ par exemple, essaient de vous séduire. Si vous succombez, vous êtes fouettés ».<br />
En 2007, après une offensive violente de l’armée, John décide de prendre la fuite. Aujourd’hui, il est incapable d’estimer le nombre de combattants ADF, mais selon lui, l’objectif serait toujours de renverser le président ougandais : « Selon l’enseignement qu’on reçoit, l’objectif est de combattre l’Ouganda et de renverser Museveni. Et par rapport au Congo, les commandants disent en rigolant : "Mobutu n’a pas su nous déloger, est-ce que le gouvernement de Kabila va y parvenir ?" ».<br />
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L’on se rappellera qu’après la Somalie qui se trouve être leur pays et le Kenya, les Al Chebab avaient  franchi les frontières de la Rd-Congo dans sa partie orientale. Ils y étaient signalés depuis des semaines. Ce groupe terroriste a étendu son champ d’action sur le sol congolais. <br />
Selon le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu, Omar Kavota, ces terroristes somaliens étaient venus prêter mains fortes aux différentes forces négatives sévissant dans l’Est dont le principal est le M23 face au déploiement de la force internationale neutre des Nations-unies.<br />
D’après Omar Kavota, les éléments d’Al Chebab étaient entrés dans le fief de la rébellion du M23. Ils ont été visibles, affirme-t-il, dans cette contrée contrôlée autrefois par les rebelles.<br />
« Ces éléments sont spécialisés en artillerie et en guérie humaine », a déclaré Omar Kavota. Ils ont voulu aider les rebelles à contrecarrer la mission d’intervention neutre des Nations Unies.<br />
C’était un danger de plus et d’envergure pour les congolais de l’Est surtout quand l’on considère les exactions que commette cette organisation.<br />
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la Nation Après les Chebab autrefois aux côtés du M23 : les ADF-Nalu sèment la terreur à Beni, 21 personnes tuées

Selon la société civile, cette attaque porte la signature des ADF-Nalu, l’un des groupes rebelles les plus secrets et le plus redouté...

2014 arrive : Matata, prolongation assurée !

December 18, 2013

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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP52Rso7fkrrwWuj1egBXbRvAmrZtPPVMz1Ia2edm9wtv1ETLU8daL56UZL0Rzi03UJcPy-zBebGUi3YeidD5pf_onWCCtooQSqel2_MKRN6X7J1_6-hdQExjXie3xENwHpx_B-Gi6Wzw/s1600/instantan%C3%A9_064.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="332" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP52Rso7fkrrwWuj1egBXbRvAmrZtPPVMz1Ia2edm9wtv1ETLU8daL56UZL0Rzi03UJcPy-zBebGUi3YeidD5pf_onWCCtooQSqel2_MKRN6X7J1_6-hdQExjXie3xENwHpx_B-Gi6Wzw/s400/instantan%C3%A9_064.jpg" width="400" /></a></div>
En vacance depuis le dimanche 15 décembre dernier, jour de la clôture de la session dite budgétaire, le Parlement est vivement sollicité pour une session extraordinaire qui aura essentiellement la mission de doter le pays de la loi de finances, exercice 2014. Expression chiffrée du programme gouvernemental, ce projet de loi ne peut être défendu que par son concepteur qui n’est autre que Matata Ponyo et, avec lui,  ses ministres qui devront être à l’entière disposition des Commissions ECofin de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour d’éventuels éclaircissements. C’est dire, en d’autres termes, que le Chef de l’Etat ne peut désigner un autre Premier Ministre, expert soit-il, pour défendre un Budget élaboré par l’équipe actuelle, avec le concours des partenaires traditionnels que sont le Fmi et la Banque mondiale. C’est une prolongation tacite qui, tout de même, amène d’autres interrogations. Si session extraordinaire il y aura, elle devrait  débuter le 15 janvier prochain, alors que les crédits provisoires votés ne peuvent prendre en charge que le mois de janvier 2013. Que deviendront février et mars si le Budget n’est pas adopté, surtout lorsqu’on s’imagine le processus alambiqué de son adoption qui passe par sa présentation, sa recevabilité, son examen en commission et en plénière à la Chambre basse du Parlement, avant de refaire le même exercice au Sénat ? Une deuxième urgence de cette session voulue impérative, c’est le vote du projet de loi sur l’amnistie, afin de permettre à Kinshasa d’entamer la mise en œuvre des engagements souscrits,  le 12 décembre 2013 à Nairobi. Enfin, il y a l’urgence de l’examen de la feuille de route des élections locales, municipales et urbaines. On est là devant un tableau qui complique, dans une certaine mesure, la tâche du Chef de l’Etat dans sa volonté de mettre en place un Gouvernement de cohésion nationale qu’il a  promis,  depuis le 23 octobre dernier. La tenue des concertations nationales, la fin de la guerre, les tractations autour de la conclusion de Kampala, la tournée dans les territoires libérés des provinces du Nord et Sud-Kivu, la tournée d’itinérance au Maniema et dans la Province Orientale,  le Sommet de l’Elysée, à Paris,  les funérailles de Nelson  Mandela, en Afrique du Sud, et sans nul doute l’ensemble de  l’agenda très chargé de Joseph Kabila  auront été pour beaucoup dans l’élasticité de  cette équation dont la solution ne saurait peut-être pas venir, avant mars 2014.                    <br />
<br />
La République Démocratique du Congo vit, manifestement, un blocage qui ne dit pas son nom. D’un côté, le Parlement est allé en congé, sans avoir eu le temps matériel nécessaire, pour le  débat de la loi de finances, exercice 2014. La faute serait imputée  au Gouvernement qui n’a pas déposé en  temps utile,  le  projet du budget  à la Représentation nationale, accusent Kengo et Minaku, les Présidents de deux Chambres du Parlement.<br />
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A l’Exécutif National, l’on soutient que ce retard est plutôt causé par le processus d’élaboration du projet de loi sur la réédition des  comptes des exercices antérieurs. Et,  même ici, les parlementaires ne se sont pas fait prier,  pour appeler à la sanction contre le Gouvernement,  voire contre les dirigeants des Régies financières. Conséquence, le pays entre, dans exactement 13 jours, en 2014, sans loi de finances.  Pourtant, ce n’est  pas une première en RDC. Cependant, la particularité de cette année, est que le projet du Budget 2014 est déposé au Parlement par un Gouvernement quasi démissionnaire, le Chef de l’Etat ayant promis un autre  dit de ‘’cohésion nationale’’, le 23 octobre dernier, après la clôture des concertations nationales. <br />
<br />
Une session extraordinaire s’impose<br />
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La Constitution prévoit, en son article 126, que si le projet de loi de finances n’a pas été déposé en  temps utile pour être promulgué avant le début de l’exercice, le Gouvernement demande à l’Assemblée nationale et au Sénat l’ouverture des  crédits provisoires qui permettent de prendre le pays en charge du 1er au 31 janvier du nouvel exercice. A ce jour, c’est chose faite. Daniel Mukoko Samba, VPM en charge du Budget a déposé et défendu ce projet de loi qui a été adopté par le Parlement. <br />
<br />
Toutefois, le Parlement ayant clôturé la session budgétaire,  le dimanche 15 décembre dernier, il s’avère qu’une session extraordinaire s’impose, au regard de la situation actuelle.  Car, si janvier est pris en charge par les crédits provisoires, en attendant la prochaine session ordinaire, février et mars n’en  sont pas concernés.  Ce faisant, le Parlement devra se réunir,  le 15 janvier 2014, en vue de doter le pays d’une loi de finances.<br />
<br />
Des priorités <br />
<br />
La prochaine session extraordinaire qui s’impose, naturellement d’ailleurs, aurait  trois urgences primordiales.  La première, la loi de finances ; la seconde, la loi sur l’amnistie pour fait de guerre et, enfin, la dernière, la feuille de route pour les élections locales, municipales et urbaines qui, elles, deviennent aussi une urgence pour l’Abbé Apollinaire Muholongu  Malumalu, le Président de la CENI.<br />
<br />
Matata, la prolongation ?<br />
<br />
Ce n’est pas demain, en tout cas, que  Matata Ponyo va quitter l’Hôtel du Gouvernement. Ayant présenté le projet de loi de finances, bien avant l’arrivée du nouveau gouvernement promis par le Président de la République, il lui revient de le défendre. Et, avec lui,  les membres de son équipe qui devront rester à l’entière disposition de la Commission Ecofin de l’Assemblée nationale,  voire du Sénat, pour d’éventuels éclaircissements.<br />
<br />
Devant ces  scenarii, il serait  difficile,  pour le Chef de l’Etat,  de nommer un autre Chef du Gouvernement, expert soit-il, pour défendre un projet de loi de finances qu’il ne connaît ni d’Adam, ni d’Eve et qui a été élaboré avec le concours des partenaires extérieurs dont la Banque mondiale et le Fmi. Comme pour dire que Matata et son équipe ont encore quelques jours devant eux. D’autant plus que, même si Kabila Joseph décidait de mettre en place un nouvel Exécutif, celui-ci devra commencer par le commencement, c’est-à-dire, élaborer un programme et le défendre. Et,  bien entendu avec son expression chiffrée qui n’est autre que le Budget.            <br />
<br />
Au sujet du projet de loi sur l’amnistie, le Président de la République devra  attendre son adoption au Parlement, pour pouvoir prendre une Ordonnance y relative. Là, également, le débat sera très animé, les blessures causées par la rébellion pro-rwandaise étant encore fraîches.<br />
<br />
La dernière urgence concerne les élections locales, urbaines et municipales pour lesquelles la CENI est à pied d’œuvre, avec les préparatifs. A ces urgences, il faudra ajouter les sempiternels arriérés  législatifs.<br />
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Politique 2014 arrive : Matata, prolongation assurée !

En vacance depuis le dimanche 15 décembre dernier, jour de la clôture de la session dite budgétaire, le Parlement est vivement solli...

2014 arrive : Matata, prolongation assurée !

December 17, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuGv2PhBtujTtuYjj4PtK_0mhJNk2II5oWFTc2nfvEwujeZjchk1nm6MRM_JG8K4SZso8OPgyUSWbtQ52hatLdiLi5mg5U3VO4HzjAPin_Ndl79wf04ZMzgMgKTHt_TLpJ0T1ALRYay1c/s1600/instantan%C3%A9_061.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuGv2PhBtujTtuYjj4PtK_0mhJNk2II5oWFTc2nfvEwujeZjchk1nm6MRM_JG8K4SZso8OPgyUSWbtQ52hatLdiLi5mg5U3VO4HzjAPin_Ndl79wf04ZMzgMgKTHt_TLpJ0T1ALRYay1c/s400/instantan%C3%A9_061.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em>En vacance depuis le dimanche 15 décembre dernier, jour de la clôture de la session dite budgétaire, le Parlement est vivement sollicité pour une session extraordinaire qui aura essentiellement la mission de doter le pays de la loi de finances, exercice 2014. Expression chiffrée du programme gouvernemental, ce projet de loi ne peut être défendu que par son concepteur qui n’est autre que Matata Ponyo et, avec lui,  ses ministres qui devront être à l’entière disposition des Commissions ECofin de l’Assemblée nationale et du Sénat, pour d’éventuels éclaircissements. C’est dire, en d’autres termes, que le Chef de l’Etat ne peut désigner un autre Premier Ministre, expert soit-il, pour défendre un Budget élaboré par l’équipe actuelle, avec le concours des partenaires traditionnels que sont le Fmi et la Banque mondiale. C’est une prolongation tacite qui, tout de même, amène d’autres interrogations. Si session extraordinaire il y aura, elle devrait  débuter le 15 janvier prochain, alors que les crédits provisoires votés ne peuvent prendre en charge que le mois de janvier 2013. Que deviendront février et mars si le Budget n’est pas adopté, surtout lorsqu’on s’imagine le processus alambiqué de son adoption qui passe par sa présentation, sa recevabilité, son examen en commission et en plénière à la Chambre basse du Parlement, avant de refaire le même exercice au Sénat ? Une deuxième urgence de cette session voulue impérative, c’est le vote du projet de loi sur l’amnistie, afin de permettre à Kinshasa d’entamer la mise en œuvre des engagements souscrits,  le 12 décembre 2013 à Nairobi. Enfin, il y a l’urgence de l’examen de la feuille de route des élections locales, municipales et urbaines. On est là devant un tableau qui complique, dans une certaine mesure, la tâche du Chef de l’Etat dans sa volonté de mettre en place un Gouvernement de cohésion nationale qu’il a  promis,  depuis le 23 octobre dernier. La tenue des concertations nationales, la fin de la guerre, les tractations autour de la conclusion de Kampala, la tournée dans les territoires libérés des provinces du Nord et Sud-Kivu, la tournée d’itinérance au Maniema et dans la Province Orientale,  le Sommet de l’Elysée, à Paris,  les funérailles de Nelson  Mandela, en Afrique du Sud, et sans nul doute l’ensemble de  l’agenda très chargé de Joseph Kabila  auront été pour beaucoup dans l’élasticité de  cette équation dont la solution ne saurait peut-être pas venir, avant mars 2014.                    </em></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
La République Démocratique du Congo vit, manifestement, un blocage qui ne dit pas son nom. D’un côté, le Parlement est allé en congé, sans avoir eu le temps matériel nécessaire, pour le  débat de la loi de finances, exercice 2014. La faute serait imputée  au Gouvernement qui n’a pas déposé en  temps utile,  le  projet du budget  à la Représentation nationale, accusent Kengo et Minaku, les Présidents de deux Chambres du Parlement.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
A l’Exécutif National, l’on soutient que ce retard est plutôt causé par le processus d’élaboration du projet de loi sur la réédition des  comptes des exercices antérieurs. Et,  même ici, les parlementaires ne se sont pas fait prier,  pour appeler à la sanction contre le Gouvernement,  voire contre les dirigeants des Régies financières. Conséquence, le pays entre, dans exactement 13 jours, en 2014, sans loi de finances.  Pourtant, ce n’est  pas une première en RDC. Cependant, la particularité de cette année, est que le projet du Budget 2014 est déposé au Parlement par un Gouvernement quasi démissionnaire, le Chef de l’Etat ayant promis un autre  dit de ‘’cohésion nationale’’, le 23 octobre dernier, après la clôture des concertations nationales. </div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Une session extraordinaire s’impose</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
La Constitution prévoit, en son article 126, que si le projet de loi de finances n’a pas été déposé en  temps utile pour être promulgué avant le début de l’exercice, le Gouvernement demande à l’Assemblée nationale et au Sénat l’ouverture des  crédits provisoires qui permettent de prendre le pays en charge du 1<sup>er</sup> au 31 janvier du nouvel exercice. A ce jour, c’est chose faite. Daniel Mukoko Samba, VPM en charge du Budget a déposé et défendu ce projet de loi qui a été adopté par le Parlement. </div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Toutefois, le Parlement ayant clôturé la session budgétaire,  le dimanche 15 décembre dernier, il s’avère qu’une session extraordinaire s’impose, au regard de la situation actuelle.  Car, si janvier est pris en charge par les crédits provisoires, en attendant la prochaine session ordinaire, février et mars n’en  sont pas concernés.  Ce faisant, le Parlement devra se réunir,  le 15 janvier 2014, en vue de doter le pays d’une loi de finances.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Des priorités </strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
La prochaine session extraordinaire qui s’impose, naturellement d’ailleurs, aurait  trois urgences primordiales.  La première, la loi de finances ; la seconde, la loi sur l’amnistie pour fait de guerre et, enfin, la dernière, la feuille de route pour les élections locales, municipales et urbaines qui, elles, deviennent aussi une urgence pour l’Abbé Apollinaire Muholongu  Malumalu, le Président de la CENI.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
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<strong>Matata, la prolongation ?</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Ce n’est pas demain, en tout cas, que  Matata Ponyo va quitter l’Hôtel du Gouvernement. Ayant présenté le projet de loi de finances, bien avant l’arrivée du nouveau gouvernement promis par le Président de la République, il lui revient de le défendre. Et, avec lui,  les membres de son équipe qui devront rester à l’entière disposition de la Commission Ecofin de l’Assemblée nationale,  voire du Sénat, pour d’éventuels éclaircissements.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Devant ces  scenarii, il serait  difficile,  pour le Chef de l’Etat,  de nommer un autre Chef du Gouvernement, expert soit-il, pour défendre un projet de loi de finances qu’il ne connaît ni d’Adam, ni d’Eve et qui a été élaboré avec le concours des partenaires extérieurs dont la Banque mondiale et le Fmi. Comme pour dire que Matata et son équipe ont encore quelques jours devant eux. D’autant plus que, même si Kabila Joseph décidait de mettre en place un nouvel Exécutif, celui-ci devra commencer par le commencement, c’est-à-dire, élaborer un programme et le défendre. Et,  bien entendu avec son expression chiffrée qui n’est autre que le Budget.            </div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Au sujet du projet de loi sur l’amnistie, le Président de la République devra  attendre son adoption au Parlement, pour pouvoir prendre une Ordonnance y relative. Là, également, le débat sera très animé, les blessures causées par la rébellion pro-rwandaise étant encore fraîches.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
La dernière urgence concerne les élections locales, urbaines et municipales pour lesquelles la CENI est à pied d’œuvre, avec les préparatifs. A ces urgences, il faudra ajouter les sempiternels arriérés  législatifs.</div><script async src="//pagead2.googlesyndication.com/pagead/js/adsbygoogle.js"></script>

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Au tour de Kinshasa la Nation Politique 2014 arrive : Matata, prolongation assurée !

En vacance depuis le dimanche 15 décembre dernier, jour de la clôture de la session dite budgétaire, le Parlement est vivement sollicité ...

Notre Dame du Congo : Cardinal Laurent Monsengwo, le jubilé d’Or célébré en musique !

December 17, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW0PlQ__SA6qVTKpT5A2QQTs1FboEVhGjuYR782_lrB3roskE3jc3J1YU301rctzBjP3v4tSsKA2CpUNeArvYB7IwC-PqYYPhQpnio8Vf06PpwAQcrjH9O9D2tjAy7k9JtxXvM5m7uIgU/s1600/instantan%C3%A9_060.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgW0PlQ__SA6qVTKpT5A2QQTs1FboEVhGjuYR782_lrB3roskE3jc3J1YU301rctzBjP3v4tSsKA2CpUNeArvYB7IwC-PqYYPhQpnio8Vf06PpwAQcrjH9O9D2tjAy7k9JtxXvM5m7uIgU/s400/instantan%C3%A9_060.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
La jeunesse catholique réunie à Notre Dame de Lingwala a tenu à manifester sa reconnaissance à son Eminence le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, pour sa longue carrière sacerdotale. La célébration a eu lieu le dimanche 15 décembre dernier dans une cathédrale Notre Dame de Lingwala pleine de jeunes, venus de toutes les paroisses de la ville de Kinshasa. C’était l’occasion de rendre grâce à Dieu par un concert, pour la vie sacerdotale du Cardinal. Et ceci, sous l’animation de la Présentatrice de l’émission télévisée Karibu Variété de la RTNC, Mamie Ilela. Après la prière d’ouverture dite par Monseigneur  Edward Kisonga, Evêque auxiliaire de l’archidiocèse de Kinshasa ainsi que le mot de circonstance du Président du comité organisateur de la cérémonie, les différentes chorales sélectionnées pour animer la dite manifestation ont agrémenté cette soirée. Cela, avec des mélodies variées et des répertoires riches en folklores. Six chorales ont presté à cette cérémonie, à savoir : la chorale Monseigneur Luc Gillon de la paroisse Notre Dame de la sagesse, Magnificat junior venue de la paroisse Saint Gabriel de Yolo, Regina Caeli de Saint Léopold, Rossignol de Saint Albert, Senga Maria de Sacré-cœur et la chorale Joie éternelle de la paroisse Saint Edward située à Binza télécom. Chaque chorale a exécuté 4 morceaux de chansons. Et, devant le Cardinal, elles se sont illustrées par leurs mélopées. Pour lui faire honneur, les différentes chorales ont exécuté l’œuvre musicale composée par le Cardinal Monsengwo. Il sied de signaler que l’artiste Papa Wemba a aussi uni sa voie aux chorales, en entonnant le chant «Kinshasa telema ongenge» composé par l’archevêque Métropolitain. Le Cardinal a conclu la cérémonie par une prière remerciant Dieu et bénissant la foule pour cette mobilisation.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Danny NGUBAA</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Bref survol de la vie de Laurent Monsengwo Pasinya</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
 Né le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/7_octobre" title="7 octobre">7</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Octobre_1939" title="Octobre 1939">octobre</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1939" title="1939">1939</a> à <a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mongobel%C3%A9&action=edit&redlink=1" title="Mongobelé (page inexistante)">Mongobelé</a>, un village situé dans la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bandundu_(province)" title="Bandundu (province)">province de Bandundu</a>. Après ses études primaires à Nioki et secondaires au petit séminaire de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bokoro" title="Bokoro">Bokoro</a>, Laurent Monsengwo intègre le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9minaire_(catholique)" title="Séminaire (catholique)">grand séminaire</a> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Kabwe" title="Kabwe">Kabwe</a> où il suit le cycle de philosophie avant de partir pour Rome suivre à l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_pontificale_Urbaniana" title="Université pontificale Urbaniana">Université Pontificale Urbanienne</a> le cycle de théologie. Il est <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordination_sacerdotale" title="Ordination sacerdotale">ordonné prêtre</a> le<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/21_d%C3%A9cembre" title="21 décembre">21</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cembre_1963" title="Décembre 1963">décembre</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1963" title="1963">1963</a> pour le diocèse d'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Inongo" title="Inongo">Inongo</a> par le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cardinal_(religion)" title="Cardinal (religion)">cardinal</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A9goire-Pierre_XV_Agagianian" title="Grégoire-Pierre XV Agagianian">Agagianian</a>, préfet de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Congr%C3%A9gation_pour_l%27%C3%A9vang%C3%A9lisation_des_peuples" title="Congrégation pour l'évangélisation des peuples">Congrégation pour la propagation de la foi</a>.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Prêtre</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Il poursuit ses études à Rome et en 1970, il est le premier Africain à obtenir son <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctorat" title="Doctorat">doctorat</a> à l'<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_biblique_pontifical" title="Institut biblique pontifical">Institut biblique pontifical</a> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rome" title="Rome">Rome</a>.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
De retour au Congo devenu <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Za%C3%AFre" title="Zaïre">Zaïre</a>, il occupe différents postes de professeur de théologie aux Facultés catholiques de Kinshasa et dans plusieurs séminaires, notamment <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_XXIII" title="Jean XXIII">Jean XXIII</a> à Kinshasa.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
De 1976 à 1980, il est secrétaire général de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_%C3%A9piscopale" title="Conférence épiscopale">Conférence épiscopale</a> du Zaïre.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Évêque</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/13_f%C3%A9vrier" title="13 février">13</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9vrier_1980" title="Février 1980">février</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1980" title="1980">1980</a> il est nommé <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89v%C3%AAque_auxiliaire" title="Évêque auxiliaire">évêque auxiliaire</a> d'Inongo. Il reçoit la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordination_%C3%A9piscopale" title="Ordination épiscopale">consécration épiscopale</a> le 4 mai suivant, des mains même du pape <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_II" title="Jean-Paul II">Jean-Paul II</a>. Dès le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/7_avril" title="7 avril">7</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Avril_1981" title="Avril 1981">avril</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1981" title="1981">1981</a> il est transféré à <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Kisangani" title="Kisangani">Kisangani</a>, toujours comme évêque auxiliaire.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
En 1984, il est élu président de la Conférence épiscopale du Zaïre (CEZ), poste qu'il conserve jusqu'en 1992. En 1987, il est également élu membre du Conseil du secrétariat général du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Synode_des_%C3%A9v%C3%AAques" title="Synode des évêques">synode des évêques</a>, poste auquel il est réélu en 1990 et en 2001.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1er_septembre" title="1er septembre">1<sup>er</sup></a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Septembre_1988" title="Septembre 1988">septembre</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1988" title="1988">1988</a>, il est promu <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Archev%C3%AAque" title="Archevêque">archevêque</a> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Archidioc%C3%A8se_de_Kisangani" title="Archidiocèse de Kisangani">Kisangani</a>. À ce poste, il s'impose comme l'un des acteurs politiques majeurs de la période de retour à la démocratie qui a suivi le régime du dictateur <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mobutu" title="Mobutu">Mobutu</a>. Ainsi en 1991, il devient président du Bureau de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_nationale_souveraine_(RDC)" title="Conférence nationale souveraine (RDC)">Conférence nationale souveraine</a> puis, de 1992 à 1996 du Haut conseil de la république, érigé en parlement de transition en 1994.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
En 1997, après en avoir été premier vice-président pendant trois ans, il est élu président du <a href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Symposium_des_conf%C3%A9rences_%C3%A9piscopales_d%27Afrique_et_de_Madagascar&action=edit&redlink=1" title="Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (page inexistante)">Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar</a> (SCEAM), poste qu'il conserve jusqu'en 2003.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
En 2002, il devient vice-président de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pax_Christi" title="Pax Christi">Pax Christi</a> international et en 2004 il est élu président de la Conférence épiscopale nationale du Congo. Suite à cette désignation, face aux rumeurs l'annonçant candidat à l'élection présidentielle, il déclare lors d'un point presse, « Je n'envie pas le pouvoir politique.., si je le voulais, je l'aurais pris en 1997, avec la chute de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mobutu_Sese_Seko" title="Mobutu Sese Seko">Mobutu</a>, mais je ne l'ai pas fait, car mon pouvoir ecclésiastique est 1000 fois supérieur au pouvoir politique ».</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/6_d%C3%A9cembre" title="6 décembre">6</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cembre_2007" title="Décembre 2007">décembre</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2007" title="2007">2007</a>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_XVI" title="Benoît XVI">Benoît XVI</a> le transfère au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Archidioc%C3%A8se_de_Kinshasa" title="Archidiocèse de Kinshasa">siège métropolitain de Kinshasa</a>.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Il est créé <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cardinal_(religion)" title="Cardinal (religion)">cardinal</a> par <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Beno%C3%AEt_XVI" title="Benoît XVI">Benoît XVI</a> lors du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_cardinaux_cr%C3%A9%C3%A9s_par_Beno%C3%AEt_XVI#Cr.C3.A9.C3.A9s_le_20_novembre_2010" title="Liste des cardinaux créés par Benoît XVI">consistoire du 20 novembre 2010</a>. Il reçoit alors le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Titre_cardinalice" title="Titre cardinalice">titre</a> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cardinal-pr%C3%AAtre" title="Cardinal-prêtre">cardinal-prêtre</a> de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Santa_Maria_%22Regina_Pacis%22_in_Ostia_mare_(titre_cardinalice)" title="Santa Maria "Regina Pacis" in Ostia mare (titre cardinalice)"><em>Santa Maria "Regina Pacis" in Ostia mare</em></a>.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Il participe au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Conclave_de_2013" title="Conclave de 2013">conclave de 2013</a> qui élit le pape <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_(pape)" title="François (pape)">François</a>. Le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/13_avril" title="13 avril">13</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Avril_2013" title="Avril 2013">avril</a> <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2013" title="2013">2013</a>, le nouveau pape constitue un groupe de neuf prélats issus de tous les continents, chargés de l'épauler dans la réforme de la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Curie_romaine" title="Curie romaine">Curie romaine</a> et la révision de la constitution apostolique<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pastor_Bonus" title="Pastor Bonus">Pastor Bonus</a>. Pour l'Afrique, c'est le cardinal Monsengwo qui est choisi.</div>
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Au tour de Kinshasa Réligion Notre Dame du Congo : Cardinal Laurent Monsengwo, le jubilé d’Or célébré en musique !

La jeunesse catholique réunie à Notre Dame de Lingwala a tenu à manifester sa reconnaissance à son Eminence le Cardinal Laurent Mons...

« Rochereau avait coaché Zaïko », selon Nyoka Longo

December 17, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqyiB42g07TTEBWSpYMQrffCpeyRlRyY6xTNOT8w1EPANsojV8aySpVEP9GGL2sThiMyeX89XLb5LcEV6WYlKPXqhicI4tn9txkrTypwsXFzrWUzsakKLBfYDr-qNFn07w-qucPPOv44U/s1600/instantan%C3%A9_059.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqyiB42g07TTEBWSpYMQrffCpeyRlRyY6xTNOT8w1EPANsojV8aySpVEP9GGL2sThiMyeX89XLb5LcEV6WYlKPXqhicI4tn9txkrTypwsXFzrWUzsakKLBfYDr-qNFn07w-qucPPOv44U/s400/instantan%C3%A9_059.jpg" width="400" /></a></div>
Nyoka Longo a fait observer que le défunt était en quelque sorte le parrain de Zaiko. C’est lui qui a « coaché » leurs premières oeuvres.<br />
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<br />
Les stars congolaises de la chanson présentes à la piste de l’aéroport de Ndjili le samedi 7 décembre en compagnie des officiels pour accueillir la dépouille mortelle de Tabu Ley ont fait des témoignages sur leur collègue. Nyoka Longo a fait observer que le défunt était en quelque sorte le parrain de Zaiko. C’est lui qui a « coaché » leurs premières oeuvres. Tabu Ley est notre modèle et même notre source, a-t-il ajouté.<br />
<br />
Pour sa part, Shungu Wembadlo dit Papa Wemba a rappelé qu’en 1979, il s’était rendu à Dakar avec l’orchestre Afrisa. Et là, il avait vu Tabu Ley causer amicalement avec le premier Président sénégalais Léopold Sédar Senghor. Cet entretien lui a offert l’opportunité de serrer la main de ce poète illustre.<br />
<br />
Tshala Muana a affirmé que 73 ans, c’est beaucoup, mais c’est aussi peu. Dommage que Tabu Ley quitte la terre des hommes à l’age de 73 ans. Le défunt était le plus grand des artistes musiciens congolais, a précisé cette cantatrice.<br />
<br />
Le député provincial Paka a déclaré à quelques journalistes présents à l’aéroport de Ndjili le samedi 7 décembre 2013 que le défunt était l’un de ses meilleurs amis. Il a passé avec lui de bons moments. Ajoutant aussi que toutes ses chansons avaient une histoire particulière. Il s’est même mis à frédonner des extraits d’une chanson de son ami.
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Au tour de Kinshasa Musique « Rochereau avait coaché Zaïko », selon Nyoka Longo

Nyoka Longo a fait observer que le défunt était en quelque sorte le parrain de Zaiko. C’est lui qui a « coaché » leurs premières oeuv...

Scènes de panique après une fusillade à Brazzaville

December 17, 2013

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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTT6C4HUpH82cScioXIuCuj1O3744KHwVOZo7YZwRE4RsNpFHuZAtvP2QPCV-PpCzLNnlzWqiGrIVTiHmcf9V3kFrDHlI0fHBjfzG7ruU88NXhBDq1i1UyOPkpLhzznaGgyJWB9Tof8GA/s1600/instantan%C3%A9_049.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTT6C4HUpH82cScioXIuCuj1O3744KHwVOZo7YZwRE4RsNpFHuZAtvP2QPCV-PpCzLNnlzWqiGrIVTiHmcf9V3kFrDHlI0fHBjfzG7ruU88NXhBDq1i1UyOPkpLhzznaGgyJWB9Tof8GA/s400/instantan%C3%A9_049.jpg" width="400" /></a></div>
<br />Des échanges de tirs ont eu lieu, lundi à Brazzaville, entre les forces de l'ordre et des hommes du colonel Ntsourou. Ce dernier, accusé par les autorités congolaises de "détenir un important stock d'armes", a été arrêté.<br /><br /><br />C’est le dernier épisode d’un conflit qui oppose le colonel Marcel Ntsourou aux autorités congolaises. Selon des sources policières, cet officier de l’armée, condamné à cinq ans de travaux forcés avec sursis après l’explosion meurtrière, en mars 2012, du dépôt de munitions de Mpila, a été arrêté, lundi 16 décembre, à son domicile du centre-ville de Brazzaville, encerclé depuis la veille par les forces de l'ordre. L'ancien secrétaire général du Conseil de sécurité est soupçonné de "détenir un important stock d'armes".<br /><br /><br />Son interpellation intervient après qu'une fusillade a éclaté entre les soldats et des fidèles de l’officier, suscitant la panique dans la capitale congolaise. Selon un habitant cité par l’AFP, la police a fait sortir les élèves des écoles alentours et des boutiques de la ville ont fermé. Certains affirment même avoir vu des chars dans la ville. Une information qu’un diplomate interrogé par l’AFP a démentie. Les échanges de tirs ont cessé vers 12 heures [heure locale].<br /><br /><br />"Nous nous défendrons jusqu’à ce que le dernier d’entre nous tombe"<br /><br /><br />"L’armée est en train d’attaquer mon domicile. Depuis hier soir, des troupes sont concentrées autour de ma maison", avait rapporté le colonel Ntsourou, joint au téléphone par RFI<a href="http://www.rfi.fr/afrique/20131216-congo-brazza-ntsourou-attaque-explosion-mpila-"> </a>durant la fusillade qui, selon lui, a fait plusieurs morts parmi ses hommes. Et d’ajouter : "Il s’agit des ordres du président Sassou [...]. Nous nous défendrons jusqu’à ce que le dernier d’entre nous tombe".<br /><br /><br />"Les militaires sont sur le pied de guerre. Ils ont reçu mandat du haut-commandement pour déloger le colonel Tsourou, qui n'est plus au Conseil national de sécurité, avait indiqué un peu plus tôt à l’AFP un adjudant de gendarmerie. Alors il doit quitter la maison de fonction qu'il occupe. De gré ou de force, on doit le faire partir aujourd'hui."<br /><br /><br />Six militaires condamnés<br /><br /><br />Ancien compagnon d’armes du l’actuel président Denis Sassou Nguesso, le colonel Tsourou avait été condamné en septembre à cinq ans de travaux forcés avec sursis pour complicité d'incendie involontaire et détention illégale d'armes de guerre dans le cadre de l'affaire des explosions meurtrières de Mpila, le 4 mars 2012 à Brazzaville.<br /><br /><br />Depuis, l’officier en disgrâce affirme que l'explosion du dépôt de munitions serait un accident maquillé en attentat pour couvrir les responsables d'une série de négligences coupables.<br /><br /><br />L'explosion dans le quartier résidentiel de Mpila avait fait officiellement près de 300 morts, plus de 2 300 blessés et 17 000 sans abris en mars 2012. Six militaires avaient été condamnés et 26 autres prévenus acquittés par la justice congolaise dans le cadre de cette affaire.<br /><br /><br />Avec dépêches AFP<br /><br /> <script>
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la Nation Politique Scènes de panique après une fusillade à Brazzaville

Des échanges de tirs ont eu lieu, lundi à Brazzaville, entre les forces de l'ordre et des hommes du colonel Ntsourou. Ce dernier...

L’Orage est passé : UDPS & Alliés, le Groupe Badibanga résiste contre le démon de la division !

December 17, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh_duQIjtVbbi7H9hvjmbOOYtsKVywBnTHOyXEnsAKTocZ7yqd_Fe2PSPN7BB4mESitNAzIn1GFUEMrIUtJrm7qD5Gaebhce_5piZNANBrEdBr4gUePVLRJaR3y8Z-bCTGxqg-Jqqu3rk/s1600/instantan%C3%A9_048.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgh_duQIjtVbbi7H9hvjmbOOYtsKVywBnTHOyXEnsAKTocZ7yqd_Fe2PSPN7BB4mESitNAzIn1GFUEMrIUtJrm7qD5Gaebhce_5piZNANBrEdBr4gUePVLRJaR3y8Z-bCTGxqg-Jqqu3rk/s400/instantan%C3%A9_048.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>L’Assemblée Nationale a clôturé sa session de septembre le dimanche 15 décembre 2013. C’est l’heure des comptes,  pour maints  analystes politiques intéressés à la chronique de l’actualité du pays.  Particulièrement ciblé, le groupe parlementaire UDPS et Alliés  a tiré,  finalement,  son épingle du jeu. Le groupe n’a pas éclaté,  comme certains alchimistes de la cacophonie, l’auraient peut-être  souhaité.  Bien au contraire,  il en est  sorti  ragaillardi. Nombre de ses Députés qui avaient signé une lettre de contestation du bureau sont rentrés dans les rangs. Ainsi,  le groupe UDPS et Alliés ressoude-t-il son unité autour de ses principes fondamentaux.  Il est l’un des  plus stables  de l’opposition au sein de l’Assemblée Nationale.</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Tout au long de  deux dernières sessions, le groupe parlementaire de l’UDPS et Alliés, le premier de l’opposition congolaise, a traversé de nombreuses épreuves. Le 1<sup>er</sup> juin 2013, à la veille de la clôture de la session de mars, l’Assemblée nationale avait alors connu une chaude journée avec la question du changement d’appellation du principal groupe d’opposition. Ce qui aurait dû, en temps normal, n’être qu’une démarche banale, a plutôt suscité des chaudes empoignades entre la majorité des membres de ce groupe et un groupe de quatre députés – Serge Mayamba, Emery Okundji, Albert-Fabrice  Pwela et Martin Fayulu. Au regard des explications des uns et des autres, la chambre basse a  dû trancher en faveur de la majorité conduite par le président du groupe, l’honorable Samy Badibanda Ntita. Depuis lors, l’eau a coulé sous les ponts et le vent est passé.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Courses aux  postes ?  </strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Jusqu’à la convocation des Concertations nationales par le Chef de l’Etat. Le groupe se réunit et adopte le rejet de toute participation à ce forum. Ce qui est confirmé par une déclaration rendue publique le 5 octobre 2013. Mais,  Serge Mayamba ressort alors du bois et fait feu de tout bois. A la tête d’un groupe de 5 élus, il participe aux Concertations, mais ne peut se prévaloir de représenter un groupe qui s’est prononcé par un vote démocratique. Au lendemain du discours du Chef de l’Etat devant le Congrès, c‘est la crise : alléchés par la formation d’un gouvernement de cohésion nationale, un autre groupe d’élus s’en va rejoindre Serge Mayamba et décrète la déchéance du bureau dirigé par Samy Badibanga Ntita. Au comptage, pas de quoi ameuter la foule : l’écrasante majorité est restée ferme sur les principes qui animent ce groupe. Au point que les frondeurs sont demeurés à ce jour une frange minoritaire  agissant de manière isolée. D’autant qu’au dernières nouvelles, de nombreux frondeurs ont regagné les rangs, à l’exemple des députés Vasco Mbuyi, Adrien Phoba et bien d’autres. En ce moment où se clôture la session budgétaire de septembre, les Députés UDPS et Alliés prennent leurs vacances tranquillement, sans la moindre inquiétude.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Assez curieusement, malgré ces épreuves, maints analystes notent que l’UDPS et Alliés reste le groupe parlementaire d’opposition le plus stable. Ne serai-ce que parce qu’il est le seul à n’avoir changé de président. En effet, au début de la législature, l’UNC et Alliés s’était donné comme président le député Claudel Lubaya, élu de Kananga. Accusé par ses collègues du Kivu (plus nombreux dans les bataillons kamerhistes) d’avoir fait campagne pour Etienne Tshisekedi, il a été viré et remplacé par Justin Bitakwira, élu d’Uvira. Lubaya ronge  tranquillement sa colère depuis lors. Au MLC et Alliés, le président du groupe parlementaire, le Député Jean-Lucien Busa, a carrément été radié du parti et a été remplacé par Me Alex Lenga. Au groupe des Libéraux, la trop longue absence du président Antipas Mbusa Nyamwisi a poussé ses colistiers à le remplacer par le patriarche Anatole Matusila Malungeni ne Kongo.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Principes fondamentaux</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Bien plus, ce n’est pas toujours l’entente partout. Ainsi, à l’UNC, on a vu le président du groupe parlementaire Justin Bitakwira féliciter le Chef de l’Etat,  pour la victoire des FARDC sur le M23,  avant de se faire descendre les bretelles par son secrétaire général Jean-Bertrand Ewanga. Au groupe des Libéraux, c’est la guerre entre ceux qui veulent entrer  au gouvernement (José Makila, Anatole Matusila) et ceux qui s’y opposent (Lusenge et les élus RCD/K-ML). Des tiraillements qui sont, finalement, logiques dans une vie démocratique normale. Une réalité où, in fine, prédomine le respect les principes fondamentaux acceptés de tous. Sur ce point, le groupe UDPS et Alliés est resté fidèle à ses fondamentaux : il demeure un groupe d’opposition, opposé aussi bien aux Concertations nationales qu’à leurs recommandations  et rejette toute participation au gouvernement de cohésion nationale.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>La Pros. </strong></div>
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Politique L’Orage est passé : UDPS & Alliés, le Groupe Badibanga résiste contre le démon de la division !

L’Assemblée Nationale a clôturé sa session de septembre le dimanche 15 décembre 2013. C’est l’heure des comptes, pour maints analy...

Jaynet Kabila entame par Brazzaville une tournée dans les pays des Grands Lacs pour mobiliser les ressources du Centre CERED-GL

December 17, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMriT-TGJLnrfcXkxPmramAVZ_zOcX-4bJKzVlyKmqnmUTc2FUKQcI3pBltx1y3C9WJo0AdF37rHqNJiiU0dkK-G3p0UDNG7rinEkxrSV00KpYdeEJIA-hcX7-gp5Uq7DXg_kEsIIxXI0/s1600/instantan%C3%A9_010~1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="250" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMriT-TGJLnrfcXkxPmramAVZ_zOcX-4bJKzVlyKmqnmUTc2FUKQcI3pBltx1y3C9WJo0AdF37rHqNJiiU0dkK-G3p0UDNG7rinEkxrSV00KpYdeEJIA-hcX7-gp5Uq7DXg_kEsIIxXI0/s400/instantan%C3%A9_010~1.jpg" width="400" /></a></div>
<b>Vivement le décollage comme prévu en début janvier 2014 du Centre régional de recherche et de documentation sur les femmes, le Genre et la construction de la paix dans la région des Grands Lacs, CERED-GL à la faveur du dynamisme de la présidente de son Conseil d’administration déterminée à mobiliser ses ressources auprès des pays membres à commencer par les deux Congo voisins</b><br />
<br />
<br />
L’heure a sonné pour l’envol décisif du Centre régional de recherche et de documentation sur les femmes, le Genre et la construction de la paix dans la région des Grands Lacs, CERED-GL en sigle, dont l’idée a germé il y a bientôt dix ans dans la Déclaration de Dar-es-Salaam ayant sanctionné en novembre 2014 le Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays des Grands Lacs sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement  de leur sous-région.<br />
<br />
Ayant reconnu l’importance du rôle et de l’implication des femmes dans la solution des crises qui ont agité leur sous-région, les dirigeants concernés avaient décidé de trouver une structure spécialisée chargée de canaliser les informations sur les apports des femmes à prendre en compte dans la formulation des politiques adéquates à suggérer à leurs Etats sur la promotion de cette implication de la non négligeable composante femme.<br />
<br />
Un long processus a pris pratiquement une décennie pour enrichir cette idée et aboutir à sa concrétisation. Une première opportunité d’enrichissement de l’idée interviendra avec l’une des recommandations de la consultation organisée à Addis-Abeba par l’UNESCO dans le cadre de la promotion des droits des femmes vivant dans les zones post-conflit. Un pas important y fut franchi pour cette création du centre régional des pays des Grands Lacs.<br />
<br />
Il y eut une autre déclaration cette fois de Kinshasa en juillet 2008 qui consacra le principe de création de ce centre tandis qu’à Mombassa il fut décidé en juin 2009 de l’implanter à Kinshasa. En décembre 2010 sera signé à Arusha l’Accord de siège entre l’UNESCO et la direction du Centre. <br />
<br />
Depuis lors, tout est allé désormais très vite. Les dynamiques regroupements des femmes des Etats de la région chapeautées par des forums des ministres du Genre des Etats membres ont fait accélérer la matérialisation des structures projetées. En juin 2008 à Mombassa sera adopté le projet de réalisation du centre avec décision d’établir son siège à Kinshasa en RDC. En décembre 2010 il sera procédé encore à Arusha à la signature de l’Accord de siège sous le parrainage de l’UNESCO dont la Directrice générale Irina Bukova elle-même pèsera de son poids une fois de plus en janvier 2011 à Kinshasa pour implanter le centre à son siège dans la capitale de la RDC<br />
<br />
Plusieurs forums des ministres du Genre et de la Famille des pays membres ont concouru à la mise en place des structures du centre, notamment son Conseil d’administration à la présidence duquel fut portée Mme Jaynet Kabila reconnue unanimement pour ses remarquables actions menées pour la cause de la promotion du Gender non seulement dans son pays la RDC, mais aussi dans le cadre de la sous-région.<br />
<br />
Tout paraissait jusque-là un vœu pieux tant que les activités proprement dites du centre n’avaient pas encore démarré, puisque tous les animateurs des structures n’étaient pas encore en place.<br />
<br />
C’est donc à cette tâche de fixer et les structures et leurs animateurs que la présidente du Conseil d’administration s’astreindra. Les réunions de ce conseil se sont succédées à cet effet, une première à Kinshasa, la suivante à Mambassa et la troisième à Arusha. Les membres du conseil d’administration ont été nommément désignés. Il s’est agi ensuite de fixer le logo du centre, puis le recrutement du Directeur général. <br />
<br />
Enfin, pour faire démarrer comme prévu au début de janvier 2014 les activités du Centre CERED-GL, la présidente du Conseil d’administration, la ci-devant Honorable Jaynet Kabila, devait se mettre en devoir de mobiliser les ressources provenant des pays membres, conformément aux dispositions statutaires.<br />
<br />
Bien évidemment comme le siège du CERED-GL est à Kinshasa la capitale de la RDC, il les autorités congolaises, notamment sa haute hiérarchie, s’est organisé à pourvoir aux frais des préalables modalités d’implantation. La présidente du Conseil d’administration reconnaît à cet effet avoir bénéficié d’un soutien total du Président Joseph Kabila.<br />
<br />
Quant aux cotisations redevables par les pays membres, la présidente du Conseil d’administration a recouru à partir du siège du CERED-GL à Kinshasa aux autorités gouvernementales. Tardée par le temps pour faire démarrer les activités du centre au délai fixé à début janvier 2014, l’Honorable Jaynet Kabila n’avait de choix que d’engager une course contre la montre pour disposer des ressources de fonctionnement au moins avant la fin de l’année en cours de 2013, c’est-à-dire que d’ici le 31 décembre, dans deux semaines exactement, l’escarcelle du centre ne doit plus sonner creux et afficher de vide.<br />
<br />
Voilà pourquoi la démarche auprès du chef du gouvernement de la RDC, le Premier ministre Matata Ponyo, devait déclencher le processus de mobilisation des recettes. La présidente du Conseil d’administration du CERED-GL s’est effectivement présentée à l’Hôtel du Conseil le jeudi 12 décembre, en compagnie de la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Geneviève Inagosi.<br />
<br />
Les deux grandes Dames hôtes du Premier ministre n’ont rien caché du très positif résultat de leur démarche. Selon leurs propres déclarations, le chef de l’exécutif congolais s’est montré très attentif à leur requête de la cotisation due par la RDC au CEDER-GL, en allant même au-delà de leur attente.<br />
<br />
La présidente du Conseil d’administration a indiqué, en effet, que le Premier ministre Matata Ponyo s’est engagé à faire débloquer rapidement la cotisation redevable par la RDC dont il a même doublé le montant, puisque en lieu et place de la souscription due par chaque pays d’une hauteur fixée à 68.000 USD, le locataire de l’Hôtel du conseil congolais a promis d’accorder la somme de 150.000 USD ! <br />
<br />
Et ce n’était pas tout. Le Premier ministre s’est aussi engagé à financer la mission de mobilisation des ressources que la présidente du Conseil d’administration a programmé d’entreprendre auprès des autres pays membres. L’Honorable Jaynet Kabila et la ministre Geneviève Inagosi si agréablement comblées ne pouvaient qu’applaudir des deux mains le remarquable geste posé par le Premier ministre Matata et surtout pour sa grande promptitude à accompagner et encourager le décollage du CERED-GL.<br />
<br />
Sur ces entrefaites, la présidente du Conseil d’administration du CERED-GL s’est sentie stimulée dans une confiance plus résolue à aller de l’avant dans son programme d’action auprès des autres dirigeants des pays membres de cette structure spécialisée de promotion du Genre dans la sous-région des Grands Lacs.<br />
<br />
Dès le lendemain de la démarche auprès du Premier ministre, la présidente du Conseil d’administration, toujours accompagnée de la ministre du Genre, mettra le cap sur Brazzaville, la capitale de la République du Congo voisin, juste de l’autre côté du fleuve Congo, à rejoindre par une simple traversée d’une vingtaine de minutes sur le Pool Malebo.<br />
<br />
Le grand leader chinois Mao-zé-Dong a dit que le plus grand voyage commence par un premier petit pas. Eh bien, c’est par ce premier pas de périple de mobilisation des ressources du budget convenu de fonctionnement CERED-GL que la présidente du Conseil d’administration Jaynet Kabila a effectué le vendredi 13 décembre en se rendant auprès des autorités de la République du Congo à Brazzaville.<br />
<br />
La traversée du Pool Malebo a même été une plaisante et agréable petite randonnée fluviale pour la petite équipée de la suite de l’Honorable Jaynet Kabila. La délégation était composée, outre la présidente du Conseil d’administration, de la ministre du Genre Geneviève Inagosi, de la Directrice a.i. du Centre, Mme Marthe Kande, et de l’équipe des collaborateurs directs de l’Honorable Jaynet Kabila.<br />
<br />
Au débarcadère du beach de Brazzaville, la délégation fut chaleureusement accueillie par la ministre en charge de la Promotion du Genre et du Développement de la République du Congo, ci-devant Mme Catherine Embondza Lipiti à la tête d’une suite comprenant la membre du Conseil d’administration et Représentante pays du CERED-GL au Congo-Brazzaville en la personne de Mme Joséphine Nseka, les cadres du ministère du Genre à Brazzaville et par l’Ambassadeur de la RDC en RC, M. Christophe Muzungu.<br />
<br />
La mission à Brazzaville a été centrée sur une action de plaidoirie pour la mobilisation des ressources du CERED-GL auprès des autorités de la République du Congo. La ministre Catherine Ebondza Lipiti a bien organisé le programme de cette mission en prévoyant une séance de travail réunissant les membres de la délégation de ses hôtes de la RDC, les cadres collaborateurs et collaboratrices de son propre ministère et les autres experts concernés par les questions du Genre et de promotion de la femme au Congo-Brazzaville.<br />
<br />
Plaidoirie bienvenu<br />
<br />
Le cadre choisi pour cette séance de travail fut la salle des conférences du ministère des affaires étrangères de Brazzaville. Le programme à l’ordre du jour avait prévu des adresses de présentation des activités du CERED-GL suivi d’un échange d’éclaircissement du sujet pour bien faire connaître la structure au centre d’intérêt du jour.<br />
<br />
Toutes les dames intervenantes ont épinglé et salué la création du CERED-GL présentée comme l’aboutissement des démarches convergentes des ministères, structures et organisations de promotion de la cause et des droits de la femme dans les pays de la sous-région des Grands Lacs, ainsi que de la nécessité de faire aboutir les objectifs du centre dans la mesure où ce dernier est appelé à fournir des outils d’une politique adéquate à proposer aux Etats membres pour mieux impliquer la femme dans la solution des problèmes qui se posent à l’ensemble de leurs pays en vue d’y instaurer la paix, la cohabitation entre les peuples et au finish y assurer le développement intégral auquel aspirent les peuples de cet espace continental.<br />
<br />
La première intervenante à la tribune de la plaidoirie du jour fut Mme Joséphine Nsika qui a prononcé la première adresse débutée par des mots de bienvenue d’usage à l’endroit des hôtes de Kinshasa.<br />
<br />
La deuxième intervenante fut la ministre Catherine Embondza qui débutera aussi son speech par des mots de bienvenue avant d’entrer le vif du sujet pour indiquer  notamment que « La création du CERED-GL basé à Kinshasa en RDC  a trouvé sa justification dans le fait que la prise en compte du Genre dans l’élaboration de mise en œuvre et l’évaluation des politiques nationales est un élément primordial pour la construction de la paix dans la région des Grands Lacs ».<br />
<br />
« Or, fera remarquer la ministre de la RC, il s’avère aujourd’hui que la recherche scientifique demeure encore le maillon faible de notre continent et la faiblesse ou l’inexistence des données fiables sue la contribution des femmes constitue un frein à l’élaboration des politiques pour un développement humain, équitable et durable ».<br />
<br />
« Aussi, nous osons croire que le Centre régional fournira aux Etats membres des données qui nous permettront d’intégrer les besoins spécifiques et les intérêts stratégiques des filles et des femmes qui seront pris en compte dans le processus de prévention et de résolution des conflits ainsi que dans la reconstruction post-conflit ».<br />
<br />
Saluant ensuite les avancées du CERED-GL, notamment sa feuille de route autour de la fixation de son sigle et du recrutement du Directeur du centre attendu pour démarrer les activités, la ministre Catherine Embondza a exprimé la foi et la confiance en « l’assurance que dans cette dynamique les différentes structures scientifiques ‘des pays membres) s’impliqueront ainsi davantage dans la mise en œuvre du Plan d’action du Centre régional qui nous sera soumis dans les prochains jours. <br />
<br />
Quant à la cotisation de la République du Congo, la ministre Catherine a révélé que son pays qui avait entamé bien avant la création du centre un programme de valorisation du combat de la femme avec la création même d’un centre de recherche au sein de la structure Maison de la femme sous la tutelle de son ministère souscrit totalement au plan d’action du Centre régional.<br />
<br />
La République du Congo dont le Chef de l’Etat, le président Denis Sssou Nguesso se révèle un haut défenseur de la promotion du Genre n’a jamais ménagé d’efforts pour appuyer les actions qui y concourent. Pour le cas de la cotisation au Centre régional, la ministre annoncera que le gouvernement du Congo-Brazzaville a déjà inscrit une ligne de crédit dans son budget 2014 pour lui permettre de s’acquitter de cette obligation. <br />
<br />
Des éloges aux présidents Denis Sassou Ngueso et Joseph Kabila<br />
<br />
Pour faire constater ce soutien de la haute hiérarchie de la RDC, La ministre Catherine Embonda déclarera dans son adresse ce qui suit : « Nous saurons également compter sur l’appui de Son Excellence Denis Sassou Ngueso, Président de la république et Chef de l’Etat dont l’implication personnelle dans la résolution des conflits et au renforcement de la paix et de la stabilité dans la région n’est plus à démontrer ». <br />
<br />
« Par la même occasion nous adressons nos vifs remerciements et félicitations à Son Excellence Joseph Kabila Kabange, Président de la république, Chef de l’Etat, pour avoir mis fin aux souffrances des filles et de femmes de l’Est de la RDC ».<br />
<br />
« Par ailleurs sa contribution et son implication personnelles au fonctionnement du Centre régional depuis sa création est l’expression de la reconnaissance du rôle et de la place de la femmes dans la région des Grands Lacs ».<br />
<br />
« Que nos deux Chef d’Etat trouvent ici, par ma voix, l’expression de la reconnaissance de toutes les femmes de la région des Grands Lacs ».<br />
<br />
La présidente du Conseil d’administration du CERED-GL se devait pour sa part expliquer le but de la mission, ce pour lequel elle transmettra le message suivant à l’assistance : « La raison de notre visite est la mobilisation des fonds pou le Centre régional. C’est pourquoi nous somme ici aujourd’hui avec la ministre de la RDC en charge du Genre, de la Famille et Enfant ».<br />
<br />
S’agissant des réalisation du centre depuis l’installation en septembre 2011 du Conseil d’administration dont ; a-t-elle rappelé, Mme Joséphine Nsika est membre représentant la République du Congo l’Honorable Jaynet Kabila déclarera que : « Nus avons adopté notre Règlement Intérieur, nous avons organisé le concours d’adoption également du logo du centre, nous avons travaillé sur les préparatifs de construction du siège social, c’est-à-dire la plan de construction que notre gouvernement (de la RDC) va financer ».<br />
<br />
S’agissant des activités du Conseil d’administration, la présidente de cette structure révèlera que : « Jusqu’à maintenant nous avons eu trois réunions du Conseil conformément à l’Acte constitutif du Centre régional. C’est dans ce cadre là que nous avons procédé au recrutement du Directeur général qui, en principe, devra commencer le travail le 1er janvier 2014, ou tout au moins le 5 janvier 2014.<br />
<br />
Il nous faut à cet effet mobiliser les fonds parce qu’il y a les besoins de payement de notre Directeur général et bien sûr de pourvoir au fonctionnement du Centre. Nous avons eu une réunion avec els ambassadeurs des pays membres sans oublier l’UNESCO qui est aussi membre pour les sensibiliser sur les contacts à prendre autour de la mobilisation des ressources.<br />
<br />
Nous nous réjouissons qu’à cet effet, dans le cadre de l’actuel premier déplacement de concrétisation de cette mobilisation pour les ressources, nous réitérons nos remerciements à la ministre Catherine Embondza pour la promptitude qu’elle a manifesté à répondre dans un bref délai à notre demande de rencontre.<br />
<br />
S’agissant de l’importance du centre, la présidente du Conseil d’administration a appuyé son importance telle relevé avant elle par le ministre Catherine Embondza en se permettant d’ajouter qu’il se présentait beaucoup de travail de recherche auquel sont vivement conviés les chercheurs et experts pour disposer de la documentation en base de données facilitant la formulation des programmes politiques, sociaux, économiques pour la région ».<br />
<br />
La ministre Inagosi est aussi intervenue pour présenter la grande implication de la haute autorité et du gouvernement de la RDC qui n’ont ménagé les efforts dans la mise en œuvre et la concrétisation du lancement du Centre. Elle rappellera que la veille même de la mission de Brazzaville, la présidente du Conseil d’administration et elle-même venaient d’être reçues par le Premier ministre de la RDC qui a vite marqué son accord d’accompagnement du Centre en décidant d’apporter le double de la cotisation due par le pays.<br />
<br />
Quant à la suite de la mobilisation des ressources auprès des autres pays membres, la ministre Inagosi indiquera qu’il était tout à faut normal que le périple de cette campagne de mobilisation soit entamée par la République du Congo, pays frère et voisin de la RDC avec sa capitale voisine et très rapprochée de Kinshasa comme pas d’autres capitales ne le sont au monde.<br />
<br />
Bref séjour terminé en beauté à Brazzaville pour gager du succès au étapes suivantes<br />
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Les échanges avec l’assistance des cadres et experts des deux parties de la RC et de la RDC réunis à cette plaidoirie ont encore mieux éclairci la situation du Centre et catalyser l’attention pour comprendre son programme d’action et y souscrire.<br />
<br />
Finalement la première étape de Brazzaville du périple de mobilisation des ressources du centre s’est révélé un point de départ décisif augurant d’un confiant aboutissement de cette démarche. Les deux parties réunies des deux Congo n’ont pas tari en compliments et remerciements respectifs dans une effusion même de cordialité tout au long de ce bref séjour des membres de la délégation de la RDC notamment au déjeuner auquel leurs hôtes leur ont offert dans le magnifique cadre du restaurant du ministère des Affaires étrangères.<br />
<br />
Des cadeaux ont même été remis aussi bien par la ministre de la RC que la membre du Conseil d’administration Représentante pays du Centre au Congo-Brazzaville, Mme Joséphine Nsika à leurs hôtes de Kinshasa qui ont aussi réciproqué ce geste de boniments.<br />
<br />
Avant de regagner Kinshasa, l’ambassadeur de la RDC au Congo-Brazza, M Christophe Muzungu qui ne pouvait faire prolonger l’agréable séjour de la délégation de l’Honorable Jaynet Kabila à son poste d’affectation a tenu au minimum de lui faire visiter rapidement la chancellerie de la RDC à Brazzaville, ce qui a ajouté un plus de clôture en beauté dans cette capitale voisine de Kinshasa le mémorable passage de la présidente du Conseil d’administration de CERED-GL manifestement stimulée et encouragée à engagée la suite du périple auprès des autres pays membres, comme gage de succès à ces prochaines étapes.<br />
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Daniel Nzuzi/MMC<script async="" src="//pagead2.googlesyndication.com/pagead/js/adsbygoogle.js"></script>

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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifZ9hpn3LCb1nBgaoifKqjEoPKLPJNbT7PettOsDgfHBttekecDc_6vR6jLPnSgtRcCXd2Tq0Qb8XWmlb1vrUbnNoo7Z0oW2dlpPv4d1wA4eSrMzxpWh2MgSZmBZRa7aFeAS6g-WLSmLg/s1600/instantan%C3%A9_036.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifZ9hpn3LCb1nBgaoifKqjEoPKLPJNbT7PettOsDgfHBttekecDc_6vR6jLPnSgtRcCXd2Tq0Qb8XWmlb1vrUbnNoo7Z0oW2dlpPv4d1wA4eSrMzxpWh2MgSZmBZRa7aFeAS6g-WLSmLg/s400/instantan%C3%A9_036.jpg" width="400" /></a></div>
<div align="left" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px;">
‘’La conclusion du Dialogue de Kampala est une étape importante vers la résolution permanente de la crise à l’Est de la RDC. Cependant, beaucoup reste encore à faire. Le M23 n’est qu’un groupe parmi des douzaines de groupes armés en RDC; les Envoyés appellent toutes les forces négatives à déposer leurs armes. Ils soulignent la nécessité de mettre au point urgemment un programme global de DDR pour les ex- combattants de tous les groupes armés, et exhortent le Gouvernement de la RDC à appliquer pleinement ce programme, avec l’appui du programme de DDR/RR de la MONUSCO’’, réaffirment les Envoyés Spéciaux pour la Région des Grands Lacs, en marge de la conclusion des pourparlers de Kampala, dans une déclaration publiée, le 13 décembre dernier.</div>
<div align="left" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px;">
Les Envoyés Spéciaux stigmatisent, en effet, le rôle qu’aura joué Yoweri Museveni, au nom de la CIRGL, et celui de Crispus Kiyonga, son Ministre de la Défense et Facilitateur, dans l’aboutissement heureux de 12 mois des   pourparlers entre Kinshasa et le M23. Les Envoyés exhortent, en outre,  le Gouvernement congolais  à veiller à ce que tous  ceux qui ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, répondent de leurs actes.</div>
<div align="left" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px;">
<strong>Déclaration conjointe de l’Equipe des Envoyés spéciaux pour la Région des Grands Lacs sur la conclusion du Dialogue de Kampala</strong></div>
<div align="left" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px;">
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L’Envoyée spéciale du Secrétaire-général pour la Région des Grands Lacs, Mary Robinson, l’Envoyé spécial des Etats-Unis pour la Région des Grands Lacs et la République démocratique du Congo (RDC), Russ Feingold, le Représentant spécial de l’Union Africaine Boubacar Diarra, le Coordonnateur principal de l’Union européenne pour la Région des Grands Lacs, Koen Vervaeke, et le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo Martin Kobler se félicitent de la signature des Déclarations, le 12 décembre 2013, par le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le groupe rebelle du M23, ainsi que de la Déclaration conjointe par le Président ougandais, Yoweri Museveni, au nom de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, et la Présidente du Malawi,  Joyce Banda, au nom de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe.</div>
<div align="left" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px;">
Ces Déclarations qui marquent la fin de la rébellion du M23 et l’heureux aboutissement du Dialogue de 12 mois à Kampala, permettront de jeter les bases pour une paix durable dans la région des Grands Lacs.<br />
Les Envoyés spéciaux encouragent les parties à mettre en œuvre rapidement les engagements auxquels ils ont souscrits dans les déclarations, dont le désarmement, la démobilisation et la réintégration des membres du M23 en RDC, au Rwanda, et en Ouganda, selon le cas.</div>
<div align="left" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px;">
Les Envoyés exhortent le Gouvernement de la RDC à veiller à ce que tous  ceux qui ont commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, répondent de leurs actes.<br />
La conclusion du Dialogue de Kampala est une étape importante vers la résolution permanente de la crise à l’Est de la RDC. Cependant, beaucoup reste encore à faire. Le M23 n’est qu’un groupe parmi des douzaines de groupes armés en RDC; les Envoyés appellent toutes les forces négatives à déposer leurs armes. Ils soulignent la nécessité de mettre au point urgemment un programme global de DDR pour les ex- combattants de tous les groupes armés, et exhortent le Gouvernement de la RDC à appliquer pleinement ce programme, avec l’appui du programme de DDR/RR de la MONUSCO.</div>
<div align="left" style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px;">
Se tournant vers l’avenir, les Envoyés encouragent la région des Grands Lacs à saisir cette dynamique positive pour faire avancer la mise en application de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération, notamment à travers un dialogue politique élargi entre les Etats de la Région.<br />
Les Envoyés saluent le leadership et l’engagement assidu pour la paix dont ont fait preuve le Président Museveni, Médiateur du Dialogue de Kampala, et le Ministre ougandais de la Défense, Dr. Crispus Kiyonga,  Facilitateur du Dialogue, de même que le Secrétaire de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, pour le rôle qu’ils ont joué en abritant le Dialogue de Kampala.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<br /></div>
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