Lors de sa conférence de presse lundi à Genève, le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba a laissé entendre que l’opposant congolais en exil, Moïse Katumbi, pouvait rentrer au pays quand il le voudrait. Tout en évoquant une possible élimination de sa candidature à la présidentielle au cas où il était établi que l’ancien Gouverneur du Katanga détenait une double nationalité.

Le tout nouvel ami du candidat du G7 Sindika Dokolo a réagi à ces allégations en évoquant le tout récent précédant Samy Badibanga. « Monsieur Thambwe ! Monsieur Kabila a donc, selon vous, violé la loi en gardant monsieur Badibanga à la Primature une fois sa nationalité belge révélée », a lancé l’homme d’affaires sur son compte twitter. Avant d’ajouter dans un second tweet : « Monsieur Kabila avait-il un passeport zaïrois lorsqu’il vivait en Tanzanie ? Quelle était sa nationalité et quand l’a -t-il abandonnée ? ».



« Après avoir instrumentalisé la justice, Alexis Thambwe Mwamba se substitue à la Ceni et annonce l’irrecevabilité de la candidature de Moïse Katumbi », a, pour sa part, dénoncé, Olivier Kamitatu, porte-parole du candidat.

La dangereuse guerre de la « congolité » a-t-elle commencé ? En Côté d’Ivoire, le concept de l’« ivoirité » avait alimenté la crise politique pendant plus de 10 ans avant l’arrivée au pouvoir en 2010 de sa principale victime Alassane Ouattara. Sous les bruits des armes.

En RDC, ce genre de débat serait une première et pourrait avoir des conséquences lourdes sur les élus. La majorité d’entre eux détiendrait plus d’un passeport d’après un débat sur la double nationalité suspendu à l’assemblée nationale depuis plus de 10 ans.
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