Dernière séparation : Banza Mukalay pleuré par la République !

<br /> <br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbwArkQscY5pu9Q0KUFKcttUFWLfWdY7YwDIlJf9viQ0j9mB2zUZdd6TsM5Y8Ry9zpJfw6LfmsI9OvMBJSzDrfs6VzmS4ZX68PtxJVIUcFQdenGK4Gc0uZbEOLohW3HRubrQl9YQL3lZI/s1600/Snapshot_151.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgbwArkQscY5pu9Q0KUFKcttUFWLfWdY7YwDIlJf9viQ0j9mB2zUZdd6TsM5Y8Ry9zpJfw6LfmsI9OvMBJSzDrfs6VzmS4ZX68PtxJVIUcFQdenGK4Gc0uZbEOLohW3HRubrQl9YQL3lZI/s400/Snapshot_151.jpeg" width="400" /></a>*Les obsèques de Baudouin Banza Mukalay ont débuté, le jeudi 19 mai dernier. Puis, le corps a et acheminé, le lendemain, vendredi 20, à Lubumbashi où a-t-il été inhumé, le dimanche 22 mai 2016. Sa dépouille a été exposée, à l’esplanade du palais du peuple, à Kinshasa ledit jeudi. Grand baobab de la politique RD congolaise depuis des lustres, l’homme s’est éteint, le 14 mai de l’année en cours, à la clinique Ngaliema-center alors qu’il attendait d’être, de toute urgence, amené à l’étranger pour des soins médicaux plus poussés. Ministre de la Culture et des arts de l’actuel exécutif central de la République Démocratique du Congo, tous les honneurs d’usages lui ont été ainsi rendus lors de l’exposition du corps au temple du peuple et de la démocratie, le palais du peuple. Le Chef de l’Etat, lui-même, s’est déplacé, nombre d’acteurs si pas toute la crème de la classe politique a répondu au rendez-vous, à Kinshasa. Visages tristes, larmes et pleurs étaient perceptibles. Des fins limiers descendus sur place ont eu à recueillir des témoignages de la part de plusieurs acteurs de la vie nationale du pays de Lumumba sur l’illustre disparu.<br /> <br /> Il aura tiré sa révérence à l’âge de 64 ans. C’est peu, soutiennent certains au sein de l’opinion. Et pourtant, durant cette période longue-éphémère, l’homme a su révéler son génie et marqué, d’une manière particulière, l’histoire récente du Congo-Kinshasa de sa touche. A maintes reprises, il a été au service de son pays en assumant des charges d’Etat. Félix Kabange Numbi et Dénis Kambayi respectivement, ministre de la Santé et ministre de la Jeunesse et sports ont livré un témoignage poignant sur leur ancien collègue, Baudouin Banza Mukalay. ‘’ La plus grande image est celle d’un Homme d’Etat quelles que soient les circonstances et les préoccupations lui présentées. Il savait rester un homme d’Etat, d’expérience quand vous allez chez lui et que vous avez un problème, contrairement à d’autres, qui ne se limitent qu’à analyser, lui, il donnait des conseils après analyse sur base de son expérience personnelle sur un problème similaire qu’il a eu à résoudre. Il présentait ainsi le contexte de ce dernier et, son modus operandi qui a fait preuve et, par ailleurs, a réussi à porter une solution,…’’, dixit Félix Kabange Numbi.<br /> <br /> Denis Kambay a déclaré : ‘’ Je suis arrivé au gouvernement au mois de septembre 2015, c’est lui qui faisait régulièrement mon intérim chaque fois que je me déplaçais. …Ce digne fils de l’espace Grand Kasaï est un grand monument, un grand homme ! Il m’a beaucoup appris,…».

la mort de Banza Mukalay Dernière séparation : Banza Mukalay pleuré par la République !

*Les obsèques de Baudouin Banza Mukalay ont débuté, le jeudi 19 mai dernier. Puis, le corps a et acheminé, le lendemain, vendredi 20, à Lu...

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Hommages exceptionnels : Kabila prie pour Baudouin Banza !

<br /> <br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTyleHE2yRvdZy8HYkFNZ3Kx2jCX8KvNvfj_i6LJqij5u_AoUVKeR3XBqtIF3IlgV6_4nLMCTNJkaJbTujriRbqq0cYs2mnudvZSlr0f3J0T5xyIPqvzL9idUlwh0mQRA6_mIW3k9ygVw/s1600/Snapshot_47.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjTyleHE2yRvdZy8HYkFNZ3Kx2jCX8KvNvfj_i6LJqij5u_AoUVKeR3XBqtIF3IlgV6_4nLMCTNJkaJbTujriRbqq0cYs2mnudvZSlr0f3J0T5xyIPqvzL9idUlwh0mQRA6_mIW3k9ygVw/s400/Snapshot_47.jpeg" width="400" /></a>*Il était là, lui, le Père de la Nation, pour s’incliner devant le corps inanimé de Baudouin Banza, le grand tribun du Katanga. Il était là, lui-même, pour dire un mot. A tout prendre, Kabila a, dans un message distribué, ce jeudi 19 mai, comme du petit pain dans les parvis du Palais du Peuple, à Lingwala, dit tout haut ce qu’il gardait des œuvres de Banza, depuis qu’il l’avait appris à le découvrir. Il lui reconnaît, au fait, des qualités indicibles. Telle, une terre féconde, la nation reste, de l’avis de Kabila, très reconnaissante envers ce digne fils qui, jusqu’à la dernière seconde de sa vie, en dépit de l’irrésistible diabète de type 2, aura su lutter pour le triomphe l’intérêt collectif. Les artistes des horizons si distincts, écrit le Président, ne l’oublieront jamais. Voilà pourquoi, il élève une prière pour recommander Banza au Très-Haut, pour le repos éternel de son âme. Aux écluses des cieux, le temps est venu de s’ouvrir…Faut-il, si cela tardait, les y pousser ? Toute la Nation, mobilisée derrière Kabila est, pourtant, prête à tout faire, pourvu que Banza entre au paradis.<br /> <br /> Banza s’en est, enfin, allé! Ce n’est plus qu’une information qui a circulé depuis samedi 14 mai 2016. Mais aujourd’hui, c’est plus qu’une réalité, que celui qui était amoureux de belles lettres, puisse quitter la terre des hommes à 63 ans. Sa dépouille mortelle a été exposée hier, jeudi 19 mai 2016, au Palais du peuple. Ses obsèques ont été marquées par une avalanche de Hauts Cadres du pays. Ainsi, sa mort est une grande perte pour la R.D. Congo. Car, il était honnête, humble, grand en culture, homme intègre et intelligent. A dire vrai, le ministre Banza est un vrai héros ! Il entre, désormais, dans la lignée de ceux qui, depuis des temps immémoriaux, ont gagné l’immortalité par la gloire acquise au combat. Il est l’un des héros des temps modernes qui ont obtenu leur immortalité par le dévouement qu’ils ont porté à la culture de leur pays. Ses écrits témoignent de lui plus que les belles paroles des politiques et des médias aujourd’hui. Sa vie reste à l’éternité une référence pour des générations présentes et futures. Qui l’a tué véritablement, si ce n’est qu’une pire ennemie qui se colle à tout homme ? Vieux et jeunes, pauvres et riches, gouvernants et gouvernés. Eh bien, plus que l’on vit, chacun doit se munir de ses flèches pour faire face à cette méchante arme qui ouvre la porte à la fatalité. C’est la maladie dont il s’agit. C’est le diabète de type 2 qui combattait l’illustre disparu depuis les années 1990.<br /> <br /> Nonobstant, cette maladie à laquelle il faisait face avec courage n’a jamais reçu à altérer sa lucidité, son enthousiasme, son dynamisme, et encore moins, son érudition. Travailleur chevronné, amoureux de belles lettres jusqu’à la moelle et acteur politique aux convictions inébranlables, le Ministre Banza Mukalay Nsungu a, quelques minutes avant l’heure fatale, après avoir traité quelques parapheurs, remplissant ainsi ses devoirs d’Etat à l’article de la mort, ouvert le chantier de son livre d’entre-deux-mondes, sous le titre : « sur mon lit de mort » !<br /> <br /> Banza savait bien sa mort. Le mal et le pire est pour ceux qui ne le savent pas. Si on le sait du moins, chacun changera son attitude. Sachant qu’il ne lui restait que très de peu de temps à vivre, Banza, s’inspirant de la vie sociale indienne, a laissé aux congolais un héritage impérissable : les clés du développement de la R.D. Congo. Le premier élément, c’est la prise de conscience des responsables. Le deuxième, c’est la discipline au travail et la foi dans les valeurs morales.<br /> <br /> Sa lettre écrite à ses enfants, l’est aussi pour tous les congolais. Il s’était ainsi profondément exprimé par ses mots : « Depuis décembre 2013, je passe d’hôpital en hôpital, de ville en ville, de pays en pays, rongé par l’aggravation de mon diabète dont je souffre depuis les années 1990. Diabète de type 2…<br /> <br /> C’est à la fin de 2013 que j’ai commencé à sentir des ennuis sérieux de santé quand l’espoir et l’espérance s’amenuisaient, au fur et à mesure que déclinait ma santé…De vous, je ne recevais que soutien, réconfort… vous m’avez donné le plus beau des cadeaux qu’un parent pouvait espérer de sa progéniture : l’amour, l’affection, l’attention. Votre attitude a permis à ce que la foi que j’avais perdue dans le lien de sang revienne. Perdue car dans mon cursus, il m’avait été donné de constater que des liens de sang étaient souvent supplantés par l’amour d’argent, par la jalousie et la haine.<br /> <br /> Quand les médecins indiens ont conclu que mon cas était, certes, grave, mais que je pouvais m’en tirer en respectant un régime strict, je me suis senti libéré, soulagé. L’inde est un pays aux multiples paradoxes, où la modernité côtoie la tradition. De grands buildings côtoient des taudis. Des Mercedès côtoient des piki piki, des vaches, des chiens sur la route…<br /> <br /> La question que l’on peut se poser est celle de savoir comment les pouvoirs publics ont-ils réussi à donner à manger à ce peuple si nombreux et si divers ? Comment les pouvoirs publics ont réussi à lui donner des soins de qualité à moindre coût ?<br /> <br /> Le premier élément que je note, c’est la prise de conscience des responsables. Le deuxième, c’est la discipline au travail et la foi dans les valeurs morales.<br /> <br /> En inde, il y a, certes, plusieurs dieux, plusieurs religions, plusieurs croyances, mais chacun croit fermement en quelque chose.<br /> <br /> A la base, il y a évidemment une vision, une volonté inébranlable de partage. En donnant, nous recevons. Mais donner quoi ? S’interroge-t-on. Il répond : oh ! Compatriotes ! En donnant vous recevez le bonheur, dans le corps ; et vous avez tout à donner. Si vous avez la connaissance, partagez-la ; si vous avez des ressources, partagez-les avec les nécessiteux. Utilisez votre esprit et votre cœur pour atténuer la peine de ceux qui souffrent ; consolez le cœur triste. En donnant, vous recevez le bonheur. Le Très-Haut va bénir toutes vos actions. Telles sont les paroles d’un centenaire Sree Sivaku Marra.<br /> <br /> Ceci implique que des hommes de science rentrent au village pour y partager la vie de leurs frères et sœurs, et réfléchissent aux solutions locales pour alléger la vie des leurs.<br /> <br /> Le développement économique est propulsé par la compétition ; la compétition, elle, est propulsée par la connaissance ; la connaissance est propulsée par la technologie et l’innovation. Les acteurs publics ont réalisé que le développement des villages est vital pour le développement du pays, les préalables du pays , les préalables étant, entre autres : la connexion des villages par de bonnes routes, par des chemins de fer, etc. ; la conservation de la culture, âme du peuple, qu’il faut enrichir avec l’apport technologique moderne ; l’accès des villages à une bonne éducation, aux soins médicaux de qualité, aux nouvelles techniques agricoles et/ou piscicoles, ainsi qu’à l’électricité et à l’eau potable. Ces éléments élèvent le niveau de vie des populations rurales et freinent, par conséquent, l’exode rural».<br /> <br /> Plusieurs ont ainsi témoigné de son héritage. La Représentante du Centre Wallonie-Bruxelles a reconnu Banza comme l’homme qui a révolutionné la culture congolaise. L’homme du théâtre qu’il était, à en croire cette dame, le Ministre Banza a su coopérer avec toute la culture française en vue de laisser au congolais, un héritage durable. Par ses lettres, le Ministre Banza demeurera éternel dans les esprits des congolais, a-t-elle ajouté.<br /> <br /> «Notre patrie vient d’en perdre un, dont les traces en nos mémoires resteront profondes à jamais. Honnêteté, humilité, grande culture, générosité, loyauté, patriotisme, homme d’Etat aux connaissances débordant le domaine politique, son impénitente vocation, et la littérature, sa passion… Voilà les mots et les évocations qui se répètent en boucle chaque fois que ceux et celles qui ont connu, côtoyé et pratiqué le ministre Banza Mukalay Nsungu regrettent sa disparition », s’est exprimé, pour sa part, Joseph Kabila, dans un message de condoléances rédigé en guise de derniers hommages à Baudouin Banza.

la mort de Banza Mukalay Hommages exceptionnels : Kabila prie pour Baudouin Banza !

*Il était là, lui, le Père de la Nation, pour s’incliner devant le corps inanimé de Baudouin Banza, le grand tribun du Katanga. Il était l...

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Obsèques au Palais du peuple : Joseph Kabila rend hommage à Banza Mukalay !

<br /> <br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiy5XQOPaIyyOPMGJ4JFu6cvcd1o2DYt9oAZyiaMTDF7AioBbfXkjTyjNYFzgVQKZ3JBhHvPyaujK4ndRUr-bJB85Unje0WZP9Xt8rRxQkQ5MUTBQ2-cscc4a4Adgp2sTT5lxYLK25V9s8/s1600/Snapshot_182.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiy5XQOPaIyyOPMGJ4JFu6cvcd1o2DYt9oAZyiaMTDF7AioBbfXkjTyjNYFzgVQKZ3JBhHvPyaujK4ndRUr-bJB85Unje0WZP9Xt8rRxQkQ5MUTBQ2-cscc4a4Adgp2sTT5lxYLK25V9s8/s400/Snapshot_182.jpeg" width="400" /></a>*Une cérémonie grandiose en hommage à Banza Mukalay a eu lieu ce jeudi, en fin de matinée, au Palais du peuple de Kinshasa. Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a, personnellement, rendu un vibrant hommage à l’ancien ministre de la Culture, Feu Banza Mukalay dit Baudouin qui a succombé, le samedi 14 mai 2016, de suite d’une maladie. Par le dépôt d’une gerbe revêtue de tout un sens, le Chef de l’Etat a exprimé la gratitude de la Nation à l’égard d’un homme, d’un nationaliste, d’un élu du peuple, à plus de quatre fois dans son fief de Lubumbashi, un homme exceptionnel. Banza fut un homme qui savait ce qu’il voulait, un homme qui ne dissimulait rien de ses convictions, mais qui savait travailler avec tous. C’est pourquoi, il pouvait être socialiste, homme de culture. Baudouin Banza savait aller au bout de ses choix. Les funérailles vont se poursuivre dans la province du Haut Katanga, ce vendredi 20 mai 2016.<br /> <br /> Juste après le Président de la République, les Présidents de l’Assemblée Nationale et du Sénat ainsi que le Premier Ministre, les membres du Gouvernement et les Présidents de différentes Institutions se sont recueillis devant la dépouille mortelle, en déposant des gerbes de fleurs. <br /> <br /> Dans son oraison funèbre, Félix Kabange Numbi, Ministre de la Santé, a retracé les péripéties du dernier moment de la vie de Banza Mukalay sur la terre des hommes. Fondu en larmes, Baudouin Banza, me dit : « Je suis très ému de voir mon Chef, le Premier Ministre Matata à mon chevet et, surtout, des soucis du Président de la République qui s’est préoccupé de ma santé », a rapporté le Ministre de la Santé, M. Kabange Numbi, qui a vécu le moment où l’illustre avait rendu l’âme.<br /> <br /> Dieu est le maître du destin, dixit Banza, dans un récit de Bangalord à Kinshasa. Il décrit son destin et le destin d’un homme. Très attendrissant, l’oraison funèbre à retracé la vie estudiantine, professionnelle et politique de l’illustre disparu.<br /> <br /> De nombreuses personnalités, écrivains et membres des familles sont venues se recueillir sur sa dépouille pour lui rendre les derniers hommages.<br /> <br /> Témoignages<br /> <br /> C’est dans ce cadre que les enfants, amis et connaissances ont témoigné de la générosité qui caractérisait Baudouin Banza Mukalay. André Mukenge a salué sa grandeur et sa simplicité à côtoyer tout le monde dans la commune de Kamalondo, où ils ont passé des moments inoubliables.<br /> <br /> «C’est une grande souffrance et chagrin pour moi. C’est un homme plein d’idées qui vient de nous quitter. A aucun problème, il a manqué une solution ou une proposition qui aboutit à la satisfaction », a déclaré Lukumwena Paul, un ancien cadre de la Jmpr.<br /> <br /> Saluant la mémoire d’un homme politique, un membre de l’UDCO a souligné que « mort, Le président Baudouin Banza Mukalay Sungu restera toujours égal à lui-même, un Homme politique doué de sagesse et d’intelligence, un leader incontestable… ».

la mort de Banza Mukalay Obsèques au Palais du peuple : Joseph Kabila rend hommage à Banza Mukalay !

*Une cérémonie grandiose en hommage à Banza Mukalay a eu lieu ce jeudi, en fin de matinée, au Palais du peuple de Kinshasa. Le Président...

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Banza Mukalay : mort confirmée !

<br /> <br /> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6IV6iWKEisH5GBATJP_W1CNDGcsTYjCCmMPkAEhVFS6xT8uucigbiustONNLGV0VLaJ4v47N4JcPOwEbvIxlcEOKG4DxkJvPrkY42sIrB0JMtZyCUE5EV-_YV5dIjk_XOCKEbzNnZQrI/s1600/Snapshot_182.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6IV6iWKEisH5GBATJP_W1CNDGcsTYjCCmMPkAEhVFS6xT8uucigbiustONNLGV0VLaJ4v47N4JcPOwEbvIxlcEOKG4DxkJvPrkY42sIrB0JMtZyCUE5EV-_YV5dIjk_XOCKEbzNnZQrI/s400/Snapshot_182.jpeg" width="400" /></a>*Son décès, survenu samedi 14 mai à Kinshasa, a été confirmé par le Porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende. Dans la journée, le Président de la République, Joseph Kabila, a présenté ses condoléances à la famille biologique du défunt, au Gouvernement Matata dont Baudouin Banza Mukalay faisait partie jusqu’à ce que la mort le surprenne. Le programme des obsèques n’a pas encore été rendu public. On ne le dira jamais assez, le monde de la culture perd un défenseur avant-gardiste. La Majorité Présidentielle, à laquelle il a appartenu, regrettera pendant longtemps, un homme des synthèses, convaincu que le Dialogue en politique reste la voie royale de règlement des conflits.<br /> <br /> L’évacuation à l’étranger par avion médicalisé du Ministre rd-congolais de la Culture et des Arts n’a pas eu lieu, comme programmé. L’intervention télévisée de celui qui a été, jusqu’hier dimanche, son collègue des Médias, Lambert Mende, en dit long sur l’effet-surprise. Des messages de compassion viennent de partout. Joseph Kabila, dans son message de condoléances, regrette les qualités d’homme d’Etat que fut l’illustre disparu. Les artistes n’arrêteront pas de faire le deuil. Banza Mukalay, de son vivant, aura été le Ministre qui a organisé des obsèques grandioses en hommage aux musiciens décédés. Tabu Ley, Jean Mubiala Emeneya, Marie Misamu et, dernièrement, Papa Wemba, il y a tout juste dix jours. S’il est évident que les funérailles du Ministre de la Culture et des Arts ne draineront pas autant de monde que lorsqu’il s’agit d’une vedette de la chanson, Banza Mukalay n’est, toutefois, pas moindre. C’est toute une bibliothèque qui s’écroule. Son parcours d’homme politique est éloquent. Au début des années 90, il faisait partie de l’équipe de jeunes turcs du MPR/Parti-Etat. Sa verve oratoire, ses capacités d’analyse et d’anticipation vont très vite le propulser au devant de la scène. Lors de la transition des années 90, après qu’il fût élu deux fois commissaire du peuple, Banza Mukalay a été successivement Ministre des Relations avec le Parlement, Ministre de l’Information et Presse, Ministre des Mines sous Kengo en 1996-1997 ou encore Ministre des Mines et Energie avec Likulia comme Premier Ministre de Mobutu. Chassé du pouvoir par l’AFDL, Banza Mukalay va revenir, plus tard, aux affaires comme Vice-ministre de la Coopération internationale du Gouvernement de Transition en 2005. En 2003, il était nommé Vice-ministre des Travaux publics et Infrastructures. Depuis 2012, Joseph Kabila l’a nommé en qualité de Ministre de la Culture et des Arts. Il s’en va à l’âge de 63 ans.

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*Son décès, survenu samedi 14 mai à Kinshasa, a été confirmé par le Porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende. Dans la journée, le Prési...

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