Nonobstant les vacances parlementaires, l’Honorable Steve Mbikayi ne se donne nullement du repos. Il est plus que débout, mouillant son costume pour une cause : enrôler le maximum de congolaises et congolais, pour le triomphe de son projet «de loi portant interdiction des pratiques de l’homosexualité» en RD-Congo. 




Hier, jeudi 20 février 2014, il s’est retrouvé à la hauteur de la colline inspirée.

A la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), le Président du Parti Travailliste a partagé sa préoccupation avec le monde scientifique, lors d’une conférence- débat très animée et enrichissante. Etudiants, anthropologues, sociologues et juristes ont analysé, froidement, cette proposition de loi. Et, tous ont encouragé l’élu de la Tshangu à foncer, au nom de la préservation des valeurs culturelles congolaises, en repoussant toutes les pratiques éhontéesimportées de l’Occident. Refusant d’assister impuissant à un «basculement sociétal», ce Député plaide, dans cette proposition de loi, pour l’interdiction de l’homosexualité et la pénalisation du mariage entre deux personnes de même sexe. Alors que dans plus de 82 pays, l’homosexualité est toujours et encore punie pénalement et passible de peine de mort dans 9 d’entre eux, la législation congolaise reste, elle, muette, à cet effet. Mbikayi veut donc une loi spéciale, claire et précise, à cet effet. Sa démarche, confirme la communauté scientifique présente dans la salle, reste constitutionnelle. L’actuelle Constitution de la RD. Congo, en son article 40, stipule que ‘’tout individu a le droit de se marier avec la personne de son choix, de sexe opposé, et de fonder une famille’’. Code pénal, Code de la famille,… aucun arsenal juridique du pays ne s’y oppose. Alors, qu’est-ce qui reste à l’Honorable Steve Mbikayi, pour arriver à barrer la route à l’homosexualité ainsi qu’à toutes les pratiques dégradantes qui viennent d’ailleurs et ne se conforment pas à la culture bantoue? C’est de s’assurer de l’adhésion de l’opinion nationale, tous clivages confondus, à la démarche, avant de soumettre cette proposition au Bureau de l’Assemblée Nationale, pour son examen et adoption à la session de mars. Jusque-là, son processus de sensibilisation est plus que prometteur. Ci-après, l’exposé de l’élu de la Tshangu, lors de cette Conférence-débat, à l’Unikin. Ç’aura été un franc succès, pour cet homme, originaire de l’espace Grand Kasaï, ex-Syndicaliste, Leader du Parti Travailliste et qui, aujourd’hui, agit sous sa casquette de Député National dans la perspective de ramener la société congolaise à ne pas se laisser emporter par tout de vent des mœurs frivoles. Dans ce combat, Mbikayi Mabuluki promet, en tout cas, de se battre jusqu’au bout. N’en déplaise à ceux qui pensent le contraire, en misant astucieusement sur quelques pressions alambiquées sans base juridique, ni logique morale.



Conférence débat tenue le 20 février à l’Université de Kinshasa sur la proposition de la loi portant interdiction des pratiques de l’homosexualité en

République Démocratique du Congo

(Par Honorable Steve Mbikayi)



Messieurs et Mesdames les Professeurs ;

Messieurs et Mesdames membres du corps académique et scientifique ;

Chères étudiantes et chers étudiants



Avant toute chose, je tiens à remercier les Professeurs de l’Université de Kinshasa qui, par leur invitation, m’ont permis de venir m’exprimer devant vous, en vue d’exposer sur ma proposition de loi portant interdiction des pratiques de la homosexualité dans notre pays.

Cette conférence-débat inaugure un processus de sensibilisation de l’opinion nationale Congolaise autour de cette question afin d’obtenir l’adhésion de toutes les Congolaises et tous les Congolais à cette démarche qui a pour objectif de barrer la route non seulement à l’homosexualité mais aussi à toutes les pratiques dégradantes qui viennent d’ailleurs et qui ne cadrent pas avec notre philosophie en tant que bantous, menaçant ainsi dangereusement notre société.

A l’issue de débat qui va s’ouvrir bientôt j’attends des éminents juristes qui sont dans cette salle des arguments pour enrichir ma proposition de loi et répondre à la question qui consiste à savoir si interdire l’homosexualité dans notre pays est une démarche constitutionnelle ou anticonstitutionnelle, démarche salutaire ou suicidaire pour notre pays. Car certaines personnes qui, soit pratique l’homosexualité, soit influencées par certaines représentations diplomatiques occidentales, tentent à barrer la route à cette proposition au motif qu’elle est anticonstitutionnelle ! Est-ce à dire que notre Constitution autorise l’homosexualité ?

La conclusion de ce débat sera transmis au Président de l’Assemblée Nationale afin de lui donner les arguments nécessaires devant lui permettre de soumettre cette proposition de loi à la sanction des députés à la session parlementaire de Mars 2014. En ce qui me concerne, je me suis basé sur l’article 40 de notre Constitution qui stipule, « Tout individu a le droit de se marier avec la personne de son choix, de sexe opposé, et de fonder une famille ».

Ma proposition de loi a pour objectif ultime d’interdire et de pénaliser le mariage entre deux personnes de même sexe. N’est ce pas conforme à l’article de la constitution sus évoqué. Parce qu’avant d’arriver au mariage homosexuel, il faut d’abord pratiquer l’homosexualité. J’ai estimé utile d’interdire et de pénaliser carrément cette pratique et tous ses corolaires. Si les homosexuels et les bisexuels sont dans la salle, qu’ils se sentent libres de défendre leur démarche sans crainte. C’est du choc des idées sur cette colline inspirée que va jaillir la lumière.

Mon exposé sera articulé autour de quatre axes.
La définition de pratiques homosexuelles
L’aperçu historique de cette pratique
La motivation de ma démarche
Présentation, de la proposition de loi

1. Définition de pratiques de l’homosexualité

En parlant de pratiques de l’homosexualité, je fais allusion aux pratiques lesbiennes, gays, bisexuelles et Transgenres « LGBT ».

L’homosexuel est une personne qui éprouve des sentiments amoureux ou de l’attirance sexuelle envers des personnes du même sexe que lui (une femme pour des femmes et un homme pour des hommes).

Dans le cas d’une femme, la personne est appelée lesbienne et dans celui d’un homme, il est appelé gay. En dehors des lesbiennes et des gays, il y a lieu de signaler l’existence des bisexuels et des transgenres.

Un bisexuel est une personne qui éprouve de l’attirance sexuelle pour les deux sexes ou plus largement le fait d’entretenir des relations amoureuses, sentimentales ou sexuelles avec des personnes du même sexe et de sexe opposé.

Un transgenre ou un transsexuel ici, on emploi le terme ‘’trans’’ pour signifier un processus ou un état de changement.

Il est utilisé pour parler des personnes dont l’identité de genre est en contradiction avec leur sexe biologique.

Une personne transgenre veut que son apparence reflète son identité de genre, sans aller jusqu’à se faire opérer.

Cela passe par le port de vêtement ou d’objets traditionnellement attachés à un autre genre.

A ce stade, on parle de travestissement. C’est la prise d’hormones qui va modifier l’apparence (pilosité plus grande pour les femmes, cheveux et onglets poussant pour les hommes). Une personne transsexuelle est une personne qui a changé de sexe à l’issue d’une opération chirurgicale. C’est une étape supplémentaire après la prise d’hormone. Le but pour les personnes transsexuelles est de faire coïncider leur sexe avec le genre auquel elles veulent appartenir.

Dans plus de 82 pays, l’homosexualité est toujours et encore punie pénalement et passible de peine de mort dans 9 d’entre eux.

2. L’aspect historique de l’homosexualité

L’homosexualité n’est pas un phénomène nouveau. Elle existe depuis la nuit de temps et dans toutes les sociétés. Elle n’est donc pas l’apanage d’une seule société. Ce que cette pratique a de commun et qu’elle a été condamnée et interdite sévèrement, punie dans presque toutes les sociétés à diverses époques. Toutefois de nos jours, la société occidentale s’en approprie, et en fait la promotion et tend à obliger d’autres peuples à l’accepter et la légaliser.

Dans la Bible, Lévitique 18 : 22, il est stipulé que quand un homme couche avec un autre homme comme on couche avec une femme, ils ont commis tous une abomination. Ils seront punis de mort. Sodome et Gomorrhe furent ainsi détruites par le feu, du fait de leur dépravation homosexuelle.

En France, un homosexuel était tout simplement immolé. Le dernier châtiment de ce genre remonte à 1750 à Paris quand deux hommes accusés de ces pratiques contre nature ont été immolés vifs en place de grève (actuelle place de l’hôtel de ville). Jusqu’à un passé récent, l’homosexualité était pénalisée dans plusieurs pays occidentaux. Bien que légalisée aujourd’hui, la grande majorité des populations des pays occidentaux est hostile à l’homosexualité bien que la loi interdit actuellement toute discrimination contre les homosexuels. Le fait pour le législateur de reconnaitre les mariages entre les personnes de même sexe ne rencontre pas l’assentiment d’une grande majorité de la population.

Cette reconnaissance est l’une des causes ayant occasionné la chute de François Hollande dans le sondage, après que le mariage homosexuel eut été légalisé en France.

Si de plus en plus l’homosexualité est tolérée en occident, de nos jours, l’homosexualité reste illégale dans 100 pays dans le monde où les homosexuels s’exposent à des procès systématiques et même au lynchage par la population.

Dans sept pays, les actes homosexuels sont passibles de peine de mort. Il s’agit de : Afghanistan, Arabie Saoudite, Iran, Nigeria, Mauritanie, Soudan et Yémen. Ils sont aussi condamnés par des châtiments physiques ainsi que des peines d’emprisonnement dans 38 pays africains. Même dans des pays ayant légalisé la pratique de temps en autre, les homosexuels sont victimes des attaques.

L’homosexualité est une matière sur laquelle plusieurs pays ont légiféré et continuent à légiférer dans un sens ou dans un autre. La République Démocratique du Congo, elle, est restée muette. Silence radio ! Voilà ce qui m’a poussé à présenter ma proposition de loi. Il s’agit de demander au législateur congolais de prendre son courage de deux mains et prendre position dans le sens de ce que vient la majorité de notre peuple. Une question mérité d’être posée. Pourquoi ai-je choisi ce moment pour présenter cette proposition de loi ?

3. Motivation de ma démarche

Si l’homosexualité est une vieille pratique, il y a lieu de signaler qu’elle restait cachée et pratiquée dans un cadre strictement privé. Aujourd’hui, l’homosexualité est devenue une affaire d’Etat, principalement dans les pays occidentaux. Dans ces pays, non seulement l’homosexualité a été officialisée, mais le mariage entre deux personnes de même sexe a été légalisé.

Après cette législation, la société occidentale se bat pour imposer l‘acceptation et la légalisation des pratiques LGTB à d’autres peuples. L’occident, que dis-je, les dirigeants occidentaux sont déterminés à quitter l’humanité pour l’animalité. Ils veulent que nous descendions tous plus bas que les bêtes. Devant nous nous laisser faire ?

Vers la légalisation de la pédophilie

Tenez. Après la légalisation du mariage homosexuel, l’imagination fertile des dirigeants occidentaux continue à créer d’autres pratiques contre nature. Une rumeur persistante en Europe fait état d’un rapport de l’Organisation mondiale de la santé proposant d’encourager notamment la « masturbation infantile » et de permettre à l’enfant d’exprimer ses besoins et ses désirs sexuels par une éducation sexuelle à partir de l’école maternelle.

Ce rapport intitulé « standard pour l’éducation sexuelle en Europe » a été rédigé en 2010. Heureusement, une pétition a été lancée pour dénoncer ce rapport qui stipule qu’il faut apprendre, de 0 à 4 ans, la « masturbation infantile » et laisser l’enfant exprimer « ses besoins, ses désirs et ses limites » en termes de sexualité. On conseille de faire cela en « jouant au docteur ».

A quatre ans, quand ils ont bien appris « les différentes sortes de relation familiales » et qu’on les a encouragés à explorer les différentes sortes de relations familiales » et qu’on les a encouragés à « explorer les différentes identités sexuelles : les gosses peuvent désormais découvrir « l’égalité entre les sexes » et surtout « l’amitié et l’amour envers les personnes de même sexe.

A six ans, l’enfant doit maitriser les différentes normes en matière de sexualité. On lui apprend également tout sur l’éjaculation et la menstruation et sur les méthodes de contraception. Il faut bien qu’un gamin de six ans sache mettre une capote, si on veut que le monde aille mieux.

Evidement après avoir parlé de tout ça, il faut sensibiliser les grosses de 6 ans à la théorie du genre. C’est-à-dire apprendre à un enfant à partir de 6 ans à choisir son sexe qui n’est pas nécessairement son sexe de naissance.

De 9 à 12 ans, l’enfant doit découvrir le planning familial, les MST, les orientations sexuelles (être lesbienne, Gay, Bisexuel ou transsexuel). De 12 à 15 ans, il est temps de promouvoir l’avortement et « la grossesse dans les couples de même sexe ». Alors qu’on prépare les enfants à une pareille sexualité, les pédophiles commencent à revendiquer qu’il soit reconnu leur orientation sexuelle qui les poussent à coucher avec les enfants mineurs.

Ils estiment que si l’homosexualité est appelée orientation sexuelle, la pédophilie l’est aussi. Si l’homosexualité, considérée jusqu’en 2003 comme une maladie psychiatrique était condamnée et punie, est aujourd’hui légalisée, les pédophiles estiment que la pédophilie aujourd’hui punie et traitée comme une maladie deviendra légale demain.

Donc, ne soyez pas étonnés que dans les jours à venir qu’il soit légalisé un mariage entre un homme de 50 ans et une fille de 10 ans. Où va le monde ?

Légalisation de l’inceste au nom du ‘’Mariage pour tous’’

Au nom du principe ‘’mariage pour tous’’, le législateur Suisse compte dépénaliser les rapports sexuels au sein de la famille.

Il sera légalisé les rapports sexuels entre un enfant (adulte) et ses parents. Les relations sexuelles entre un père et sa fille, une mère et son fils, un frère et une sœur seront dépénalisés ! Donc, ils pourront se marier au nom de la théorie du mariage pour tous ! Si ceux qui sont contre l’homosexualité sont qualifiés d’homophobe, ceux qui seront contre l’inceste seront qualifiés d’insestophobes !

Ce comportement des dirigeants occidentaux qui sont pour la plupart adeptes de la framaçonnerie tend à faire de notre monde une nouvelle version de Sodome et Gomorrhe !

Hier, la reconnaissance des homosexuels, aujourd’hui, coucher avec ses propres enfants et demain le mariage officiel avec les animaux ! Déjà la zoophilie tend à être tolérée chez les blancs !

En ce qui me concerne, je refuse d’assister impuissant à un basculement sociétal.

Mais aussi à une régression civilisationnelle de la société congolaise par imitation, en ce sens que même les animaux savent faire la distinction entre leurs différents partenaires sexuels. Avant que toutes ces dérives ne soient banalisées et importées chez nous, nous devons anticiper et prendre des précautions pour protéger notre jeunesse et toute notre population.

Le parti travailliste, mon parti, a comme idéologie le socialisme africain. Cette idéologie nous interdit de gober aveuglement ce qui vient d’ailleurs au détriment de notre culture en tant que bantous.

Elle exige que nous acceptions les valeurs des autres et que nous renoncions à leurs antivaleurs. De même nous devons laisser tomber nos mauvaises habitudes pour conserver les meilleures.

Nous devons aussi nous adapter à l’évolution du monde sans renier notre identité en tant qu’africains.

La liberté dans le solidarisme africain ne s’oppose pas à la communauté. Ne doit pas appauvrir ma personnalité mais me permettre de m’épanouir er de me réaliser.

Donc la liberté dans l’idéologie du PT est un équilibre merveilleux entre le « moi » et le « nous ». Toute pratique qui ne comble de plaisir et détruit le tissu social de ma communauté appauvrit ma communauté à l’exemple du mariage homosexuel, qui n’apporte pas d’enfants, qui n’agrandit pas la famille, qui détruit l’identité homme/femme, désoriente totalement la compréhension du genre dans nos sociétés ne peut être tolérée.

Me basant sur cette théorie, j’avais fait une promesse électorale à ma base pour combattre l’homosexualité en proposant une loi devant pénaliser cette pratique en République Démocratique du Congo. Telles sont les raisons qui m’ont poussé à initier la proposition de loi contre les pratiques de l’homosexualité en République Démocratique du Congo.

Le direct
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