L'audience tenue hier lundi 28 octobre 2013 à la Cour suprême de justice sur le procès Diomi, a été renvoyée au 10 février 2014. Pour cause, l'absence d'un témoin qui devait confirmer ou infirmer les faits reprochés au député de la Démocratie chrétienne (DC), détenu depuis six mois au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK).

Au cas où ce témoin ne se présentait pas à la prochaine audience, estiment les avocats du détenu, on pourrait accorder la liberté provisoire à leur client qui, surtout, a besoin d'accéder aux soins médicaux pour son état de santé physique qui ne fait que se détériorer. D'ailleurs, Eugène Diomi Ndongala est apparu très faible à l'audience d'hier, aux côtés de son épouse.

Il faut rappeler qu'il y a de cela six mois, la Cour suprême de justice avait accordé, par trois décrets, l'assignation à résidence de ce prisonnier politique. Mais le procureur général de la République n'a pas, jusqu'à ce jour, exécuté cette disposition, pour des raisons que l'opinion tant nationale qu'internationale ignore.

Entre-temps, ce prisonnier reste encore au CPRK. D'aucuns pensaient qu'il bénéficierait de la liberté provisoire tel que recommandé dans les conclusions de la Thématique Gouvernance aux concertations nationales tenues du 7 septembre au 5 octobre 2013 au Palais du peuple à Kinshasa.

Aucune action n'a été entreprise dans ce sens. Joseph Kabila a signé un décret dans la même logique, mais les bénéficiaires sont des personnes autres que celles citées dans le rapport des concertations.
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