Il a été l’homme à tout faire en 2013. Il a si bien joué correctement son rôle avec altruisme et dextérité jusqu’à devenir un danger pour les ennemis du peuple congolais. Il, c’est Mende Omalanga, Porte-parole du Gouvernement et Ministre des médias, Relations avec le Parlement et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté. L’homme a pris d’énormes risques, même dans la période la plus tumultueuse où la rébellion de l’ex. M23 avait pris l’avance sur les FARDC qui avaient perdu à un moment, des positions stratégiques comme Goma, Bunagana et Rutshuru centre.
Malgré cette défaite, il n’y a jamais eu répit sur le front médiatique. Pourvu que le cri du Congo, la vision et les actions que mènent le Chef de l’Etat Joseph Kabila et le Gouvernement Matata Ponyo soient portés au loin. Près de cinquante points de presse organisés au cours de l’année, avec plus de mille cinq cent questions répondues aux journalistes de la presse tant locale qu’étrangère, il fallait le faire, la nation étant agressée par des puissances obscures. Dans sa fidélité fidèle à Joseph Kabila, Lambert Mende a joué un rôle qui a porté à bras-le-corps les trois fronts définis par le Raïs, à savoir : Politique, diplomatique et militaire. Il a continué à tenir ses points de presse pour informer l’opinion tant nationale qu’internationale sur les causes profondes de guerres récurrentes qui sévissent dans l’Est de la RDC et proposer selon la vision du Chef de l’Etat, la thérapeutique ou la voie de sortie à cette crise.
Votre quotidien La Prospérité, journal avant-gardiste, toujours à la pointe de l’actualité, a été de toutes les rencontres. Il a suivi, pas à pas, toutes les péripéties de l’action menée par le Ministre Omalanga sur le front médiatique.
L’homme n’a pas besoin de la pro filmique pour emballer son auditoire. Il est disposé, même de façon improvisée à freiner l’élan de l’intox, la délation ou toute autre manipulation du peuple congolais. Il a des ‘’cartouches’’ en réserve et en quantité pour le faire et ce, grâce à son verve oratoire, sa dialectique et sa rhétorique.
‘‘Les Congolais ont la critique facilité mais sont incapables de s’assumer, de braver les intempéries contre vents et marrés’’. Ce hiatus doit être extirpé dans la tête des Congolais, a reconnu un analyste avisé.
Les Congolais ont besoin d’une approche innovante autour de laquelle, chacun doit valoriser et exprimer ses talents.
Aux dires de nombreux observateurs, Mende aurait été à la hauteur de sa tâche. Et la nation doit lui retourner la fière chandelle.
Mais au-delà de l’appréciation des uns, d’autres par contre n’hésitent pas de laminer le travail fait par Mende qui a rendu, au cours de ses trois mandats, une visibilité totale de son département. En réussissant ce grand coup de maître (la fin de la guerre), l’homme d’Etat a brillamment dépouillé les disciples du diable, ‘’l’accusateur’’, au point qu’ils sont depuis, en panne de diatribes.
Auparavant, il n’avait pas été compris par une frange de la population qui l’a collé de tous les qualificatifs. Soit, dit-elle, c’est le Porte-parole de Kabila, c’est le ‘’Tshaku’’ de Kabila, littéralement, le perroquet de Kabila.
D’autres, par contre, ont orienté leur diatribe dans les médias. C’est ainsi qu’on lira dans certains tabloïds des titres pompeux du genre : ‘’le Coq de Kabila ne chantera plus’’, faisant allusion au déplacement effectué par Mende vers l’Inde pour un check-up médical. Les démons du changement l’avaient déjà donné pour mort. Selon eux, en effet, il ne rentrera au pays que dans un cercueil.
Désillusionné, la vérité ne vient que par l’escalier tandis que le mensonge par l’encenseur, dit-on. Au fil de temps, la nature a fini par comprendre qui il était.
C’est sous son mandat que le Ministère des Médias a connu un coup de balaie total. Soit une modernisation accentuée qui donne un cadre attrayant de travail. Sous Mende Omalanga, les éditeurs des journaux paraissant à Kinshasa avaient bénéficié sans coup fourré, des subsides mis à leurs dispositions par le Chef de l’Etat.
Sous Mende, aucune chaine de radiotélévisée n’a connu une mesure de fermeture, ce, en dehors du dérapage enregistré lors des élections de 2011.
Il a effectué plusieurs missions en Afrique comme en Europe pour faire attendre la voix du Congo.
Il a conduit en toute responsabilité la mission interministérielle du gouvernement pour inspecter les tracasseries policières dans les différents ports et autres lieux d’embarcations (Kinshasa-Bandundu). Au terme de cette enquête, il a été compris que la multiplication des barrières et services dans des ports est à la base de la surenchère de prix enregistrés sur le marché.
Sous l’impulsion de Mende, les notabilités de Lodja, regroupés au sein de l’association dénommée NORELO ont consenti un don d’une valeur de 3000 USD aux populations meurtries du Nord-Kivu. C’est le gouverneur Julien Paluku qui avait réceptionné l’enveloppe au cabinet Mende. 
Ce que l’opinion retient de Mende
Qualifié au départ de volubile, l’homme a été finalement compris. Il est demeuré plus qu’un grand professeur qui maitrise tout, même dans les méandres de la profession du journalisme à travers des appels à la conscience et au professionnalisme pour limiter les dégâts dans le métier d’informer.
De ce fait, il en appelle toujours à la responsabilité de chaque journaliste à mieux faire son travail. Car, affirme-t-il, l’être humain a tendance à puiser dans le sensationnel. Pour cela, il ne manque pas d’introduire des éléments imaginaires ou erronés dans ce qu’il rapporte.
Compte tenu de la révolution apportée dans le secteur, beaucoup voudront voir encore ce trubin, continuer à exercer ses fonctions au Ministère des Médias.
D’autres par contre estiment, qu’il a suffisamment prouvé sa loyauté par rapport à la mission lui confiée par le gouvernement et qu’il était temps qu’il puisse occuper une autre fonction importante, surtout celle de la diplomatie.
D’autres, enfin, voudront le voir au siège de l’Onu pour porter haut et fort la politique du Congo.
Dans l’un comme dans l’autre cas, seul Joseph Kabila, l’arbitre principal et à lui seul que revient le secret de la délibération.
Une dynamique exceptionnelle 
Il n’a jamais eu crainte de débats. Bien au contraire, il est assimilé à ce boxeur en compétition sur le ring de combat. Il a suffisamment de l’énergie en stock et il suffit d’un seul uppercut pour un ‘‘K.O’’ à l’adversaire.
La veille de la tenue à Kinshasa du 14ème Sommet de la Francophonie a été parsemé de beaucoup d’embûches. Les propos du président français, François Hollande avaient jeté la pavée dans la marre.
Au départ, il a été dur envers les autorités de Kinshasa les traitant, semble-t-il, de n’avoir pas restauré une vraie démocratie et le non-respect de droits humains.
Dans la réplique du gouvernement, Mende était monté sur ses quatre chevaux. « François Hollande, Président français soit-il ne peut pas donner de leçons maternelles à un Etat souverain, et le Congo non plus n’a pas de leçons à recevoir de qui que ce soit »,  avait-il martelé.
Une position que d’aucuns avaient bel et bien apprécié. Mais, au fond de chose, une sémantique qui transparait d’un acte courageux.
La Nouvelle Citoyenneté, l’un des attributs du Ministère
Quoique le livre reste long à parcourir, mais il faut commencer par le premier chapitre.
Plusieurs émissions organisées par le Ministère sont diffusées à la RTNC.
Sur ce même chapitre, des municipalités dans cette Ville province de Kinshasa, s’étaient vues décerner des prix d’excellences grâce à leurs efforts dans la lutte contre l’insalubrité.
Eugène Khonde

Le direct

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