Des sources croisées, cet employé du Fonds monétaire serait le conspirateur des propos d’Albert Yuma, patron des patrons congolais, tenus fin janvier dernier contre le Gouvernement actuel.
« Jamais, un poussin ne remplit la casserole. 




Mais s’il le peut, c’est qu’au fond de la marmite, git la viande de la mère poule », renseigne un proverbe africain. On n’a pas encore cessé de ressasser la cérémonie d’échange des vœux, fin janvier dernier à la Fédération des entreprises du Congo (FEC). La question qui revient sur toutes les lèvres est celle de savoir qui a été derrière Albert Yuma ? En d’autres termes, qui a « inspiré » le Patron des patrons congolais, auteur des diatribes contre le Gouvernement Matata ?

Selon certains sources recoupées, un conseiller au bureau de l’Administrateur pour la RDC au FMI, serait le maître à penser d’Albert Yuma. En d’autres termes, c’est ce fonctionnaire qui vit depuis des années au Quartier général du Fonds à Washington, qui aurait préparé le carquois du numéro 1 de la corporation des entreprises congolaises, pour attaquer l’Exécutif national. Accusations sans preuves ? Supputations ? L’avenir le dira.
« Des informations obtenues des sources crédibles et fiables ont retracé des contacts et échanges entre le président de la FEC et ce conseiller », peut-on lire dans un document qui circule sur le net. Ce col blanc serait la base-arrière de la stratégie de déstabilisation de la RD Congo.
« C’est donc ce fonctionnaire de l’une des prestigieuses institutions de Bretton Woods qui aurait peaufiné des stratagèmes servis à Albert Yuma, pour contester les chiffres réalisés au plan macroéconomique et social par le Gouvernement », insiste une source qui a contacté ‘’Forum des As’’ hier en fin de matinée.

CRITIQUE EXCESSIVE DANS LA LOYAUTE
La critique fait l’homme. Cependant, une critique excessive tue la critique-même. Au sein du Gouvernement congolais, l’autosatisfaction est loin d’être un sentiment collectif. Bien au contraire. L’Exécutif national reste ouvert à toutes les critiques. Cependant, celles-ci doivent être objectives pour aider le Gouvernement à réajuster son angle de tir. Malheureusement, c’est ce que dans plusieurs cercles et sphères de l’opinion l’on n’a pas perçu dans le discours du patron de la FEC.
« Matata a-t-il gagné son pari » ? Matata n’a-t-il rien fait ? Y a-t-il des indices de bonne gestion dans le chef de l’Exécutif actuel ? Sans doute, les nihilistes n’attendraient pas une seule seconde pour y répondre. Avec empressement, ils attribueraient une cote en-décà de la moyenne. « Le Gouvernement n’a rien fait », diraient-ils. D’autres nuanceraient, « l’Exécutif a fait quelque chose. Mais des efforts substantiels doivent être fournis dans tel secteur ou tel autre ».
Cependant, quel que soit le cas de figure, le seul critère de la vérité reste la pratique sociale. Ce n’est peut-être pas ici, la tribune appropriée pour évaluer l’Exécutif national congolais. Toutefois, plus d’un reportage des médias ne voile pas le satisfécit de nombreux observateurs indépendants décerné à Matata. Et, parmi ces observateurs, figurent ceux des Services techniques des deux Institutions de Bretton Woods, présentes en RD Congo. A savoir la Banque mondiale (BM) et le FMI. C’est donc ici que certains analystes refusent de comprendre qu’un fonctionnaire du FMI puisse développer un discours plusieurs fois entendu dans le camp des ennemis du pays.

DES AVANCEES REELLES SOUS L’IMPULSION DU CHEF DE L’ETAT
Tant que l’on y est, il y a lieu de rappeler que, grâce à la politique volontariste menée par le Gouvernement Matata, sans conteste sous l’impulsion du président de la République, le Congo est parvenu à réaliser des résultats enchanteurs sur les plans macroéconomique et social. Induction amplifiante ? Pas du tout. Les indicateurs de l’économie congolaise en 2013 en ont fait l’une des plus dynamiques en Afrique.
Pour une première fois depuis de nombreuses années, le Congo, alors dépendant de coopération bi et multilatérale, a pris le leadership de son programme de développement. Bien en illustrent, de nombreuses réalisations qui, comme un seau-de-Salomon, immortalisent le récent exercice budgétaire. Parmi ces hauts faits, on citerait de mémoire, la construction des écoles, des hôpitaux, la réhabilitation des routes d’intérêt national et provincial. A cela s’ajoutent l’acquisition des bus et des locomotives, l’appui à l’agriculture sur fonds propres

QUAND LE GOUVERNEMENT DE COHESION NATIONALE NOUS TIENT…
En politique, tous les coups semblent être permis. Au nom du très attendu Gouvernement de cohésion nationale, les « fauves » en peau de brebis sont prêtes à tout. Par conséquent, toutes les voies leur paraissent bonnes. De la diabolisation à la délation, ces attentistes ne veulent rien rater. Mais est-ce suffisant pour régler des comptes à Augustin Matata ?
L’homme a sans doute ses faiblesses. Mais à côté de ses défauts, Matata charrie nombre de qualités que nul ne saurait lui dénier. A plus d’un titre, les résultats réalisés jusqu’ici sont, dans l’ensemble, la matérialisation des promesses du Chef de l’Etat, lors de la campagne électorale de 2011.
Se basant sur les propos du patron de la FEC, certains analystes restent intransigeants. Ils considèrent les enrôlées oratoires d’Albert Yuma comme une manière subsile d’opposer le Président de la République aux Congolais, en décourageant l’homme qui est à la manœuvre.
« Sérions-nous déjà en train d’assister à l’éclatement de la Majorité présidentielle, dès lors que certains de ses membres s’attaquent indirectement à son autorité morale, dans le cadre de positionnement pour 2016 », question pertinente de la rue de Kinshasa.
En tout état de cause, une telle stratégie politique relève de l’absurde. Elle mérite une grande vigilance des instances politiques de la Majorité présidentielle. Mais aussi celle de tout le peuple congolais. Laurel KANKOLE

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